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ianb
37 abonnés
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4,0
Publiée le 30 décembre 2023
Pas revu depuis sa sortie cinéma. Je n'avais pas autant le goût , à l'époque, à l'Histoire, et au cinéma. Casting INCROYABLE (quoi que improbable , par extension), VF très sympa, je ne me souviens QUE MAINTENANT que le réal' n'est autre que Jean Jacques Annaud. Très belle histoire, juste certains accents anglais un peu trop poussifs et exagérés, le film mérite d'être vu au moins une fois. Quelques moments épiques qui peuvent rappeler un peu Lawrence d'Arabie, belle photographie générale, avec cependant une ambiance sonore quelque peu classique et plate. Belle B.O Pour moi, c'est la seconde fois ce soir
Evidemment on est obligé de penser à Lawrence d'Arabie et il n'y a pas photo. Et puis on se serait passé volontiers de quelques clichés de narration, mais dans l'ensemble Annaud nous offre une épopée qui tient la route, avec un sous-texte très actuel (Le Coran à toutes les sauces) Côté interprétation, j'ai trouvé que Banderas se détachait nettement, mais personne ne démérite. Les images sont superbes, la musique de James Horner fabuleuse. Du bon cinéma auquel il manque peut-être un petit quelque chose
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2,0
Publiée le 15 juin 2022
Connu pour ses grandes fresques, Jean-Jacques Annaud a menè à bien du mieux qu'il a pu une èpopèe quelque peu essoufflèe! On aurait vraiment aimè que ce spectacle soit intègral et qu'il atteigne dans son genre des films ambitieux tels que "Lawrence of Arabia" (1962) ou "Mountains of the Moon" (1989) en associant le rêve et l'aventure! On n'en est pas loin s'il n'y avait pas autant de lenteurs (une première heure longue et peu captivante), de baisse de rythme et d'erreurs de casting de renom international! Reste l'ampleur d'un projet a moitiè rèussi, une reconstitution historique très soignèe, une seconde partie mouvementèe qui ne recourt pas aux effets spèciaux (l'une des marques de fabrique du cinèaste) et la belle musique du regrettè James Horner! C'est dommage car Annaud traite avec respect l'image du monde arabe! De plus Antonio Banderas est absolument parfait en èmir et la dècouverte d'une source d'eau au fond de la mer est une sèquence qui mèrite bien plus qu'un simple dètour! Et puis pour encore plus d'authenticitè, "Or noir" (2010) aurait même pu prètendre à une v.o arabe sous-titre français, au lieu d'être en anglais! Oui c'est vraiment dommage...
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1,5
Publiée le 1 octobre 2021
La sphère cinématographique a rendu le monde si petit que nous pouvons comprendre et nous rapprocher de différentes cultures à travers l'objectif d'un réalisateur. Une chose qui prouve clairement un point c'est que si vous avez un mauvais scénario et un réalisateur maladroit alors même d'énormes acteurs comme Antonio Banderas et Freida Pinto finissent par ressembler à des amateurs unidimensionnels. Malheureusement ce film s'écroule sous son propre poids. Il est tellement mauvais que j'ai pris le temps de remarquer que même la partition musicale était maladroitement placée. Lawrence d'Arabie a été réalisé il y a plus d'un demi-siècle et ils ont réussi à reproduire les costumes et l'histoire. Ici par contre les anachronismes sont monnaie courante et le contexte culturel est complètement déformé. Il est triste de constater que jusqu'à aujourd’hui non seulement dans ce film qui a été produit par un important pays du Moyen-Orient mais aussi dans la plupart des films sur les Arabes les indigènes sont toujours montrés avec des accents épais et les gens continuent à les faire passer pour des Arabes. La valeur de la production est extrêmement élevée c'est pourquoi le film a fini par être une telle déception. Or noir apparaît comme prétentieux purement et simplement Jean-Jacques Annaud voulait clairement faire un film clinquant et a fini par obtenir une version déformée d'Aladin et de Lawrence d'Arabie aux mieux...
La découverte du pétrole en Arabie et les rivalités qu’elle a engendrées. Grosse mise en scène, gros moyens, mais J-J. Annaud en fait trop, on finit par perdre le fil pour finalement retomber sur un dénouement prévisible.
On est d'accord ce n'est pas le film de l'année, on est d'accord les personnages et le scénario ont un côté assez simple. Il n'empêche que tout n'est pas à jeter. Les personnages sont simple et presque cliché (un conservateur, un capitalise, un ouvert, un pacificateur etc..), mais je trouve que cette simplicité apporte quelque chose au film. Le scénario aussi et ses rebondissements sont simples, mais d'après moi essayer de complexifier le scénario n'aurait pas d’intérêt, les gros enjeux de ce film peuvent et doivent être expliqué simplement. Après je trouve dommage que le film, que l'histoire soit pourrie par de petites histoire (d'amour par exemple) qui pour le coup n'apporte rien au film. Les acteurs font ce qu'il y'a faire. Et un gros bravo pour les plans qui sont généralement magnifique. Bref, un scénario moyen mais efficace et de magnifique images.
J'ai bien aimé ce film, qui, pour raconter un pan de l'histoire contemporaine (plus précisément l’ascension des pétromonarchies du Golfe et de l'Arabie saoudite) se place du point de vue des principaux concernés c'est à dire les Bédouins du désert et les monarques arabes. Les Occidentaux, s'ils sont ceux par qui la modernité arrive, ne sont pas au centre de gravité du film, qui finalement montre surtout les divergences d'appréciation des Arabes face à l'arrive de cette modernité. En fait c'est plutôt une guerre interne au monde arabe (la péninsule arabique, en tout cas le cœur de la péninsule arabique, n'a pas été colonisée) pour parvenir en fin de compte à faire une synthèse entre traditionalisme et valeurs d'un coté, et modernité mais remise en cause des cadres habituels de la société de l'autre. Cette synthèse ne peut ainsi s'effectuer que dans la violence tant les désaccords sont grands et les positions irréconciliables. Toutefois, le bémol principal du film est le coté un peu fleur-bleue, un peu trop romantique et frivole pour un sujet qui est important et sérieux. Cela empêche le film d'avoir toute l'ampleur qu'il aurait pu avoir....
Un récit qui aurait tendance à couper court mais qui limite aussi l'indigestion du genre, fresques folles et démesurées, aux multiples récits trop souvent confus. Le box-office n'ayant pas répondu, il est préférable de penser qu'il n'est question que d'un mauvais rendez-vous pour le projet, avec des acteurs sans doute trop Hollywoodiens. Or noir est pourtant un film unique, au visage certe peu authentique, mais aux qualités peu discutables.
L’épopée légendaire d’un fils de roi, offert par son père à son rival en gage de paix, sur fond de ruée sur le pétrole découvert dans un no man’s land. Le souhait tragique d’un roi passant outre une promesse pour apporter la vie la plus paisible possible à son peuple. Un film grandiose et moralisateur à la fois. Une réussite.
Épopée mais pas fresque, ce film se regarde bien mais sans plus C'est l'histoire de la découverte de pétrole par les Américains, sur un territoire arabe et désertique, que 2 sultans avaient décidé 15 ans plus tôt, de laisser neutre. Sauf que là, un des 2 sultans se dit que devenir plus riche n'est pas une si mauvaise idée, quitte à résoudre les problèmes plus tard. Et entre un sultan, plus avide que l'autre, qui est ultra conservateur, va se déclencher une guerre meurtrière, avec les fils de chacun entre les 2. Teinté d'une histoire d'amour, ce film manque de piment, et devient un peu ennuyeux. Les acteurs, ni les scènes d'action n'arrivent pas à sauver ce scénario un peu bancal.
Le début du XXème siècle aura connu bien des bouleversements, dont l'un des plus marquant fut l’expansion économique du pétrole depuis l'Arabie. L'or noir noir qui appel l'argent, et par extension, le sang. En effet, l'argent est depuis toujours le nerf de la guerre, il rend les hommes viles et fous. L’avènement automobile et l'ère industrielle ont vu naitre ce nouveau besoin dicté par l’appât du gain. Une conquête sanglante que rien n'arrête, sauf peut être l’intelligence d'un jeune prince, d'abord bibliothécaire, puis maitre de guerre implacable. La bataille pour le Corridor jaune est une fresque épique à la lisière de deux époques. Avec une inspiration clairement dictée par Lawrence d'Arabie, Jean-Jacques Annaud offre un spectacle bien à lui, où les peuples nomades du désert affrontent à mains nues ou presque, des chenillards blindés. Le fond de cette histoire de siège hors du commun se veut très manichéen, entre traditionalisme exacerbé et modernisme. La métamorphose du Prince Auda qui, le temps de quelques péripéties, passe d’intellectuel introverti à chef de guerre respecté sonne plutôt faux, mais la prestance de l'acteur ajuste le tire. De même que l'interprétation d'Antonio Banderas et surtout Mark Strong, sont incontestables. Du cinéma très visuel et ludique quant au traitement scénaristique. Cette odyssée de l'or noir est une conquête contemporaine qui mérite que l'on s'y intéresse, avant que la nature n'ai plus rien à offrir. A voir. 4/5
L'époque choisie est intéressante d'un point de vue historique, avec les premières arrivées d'américains à la recherche de pétrole et les tensions inévitables pour le partage des territoires. Les acteurs sont bien choisis, notamment les deux patriarches Antonio Banderas et Mark Strong. L'ensemble est académique dans le scénario : la bluette spoiler: qui ne sert pas forcément à grand chose vu le peu d'importance accordé au rôle de Layla , l'opposition entre modernes ouverts aux étrangers et traditionalistes fermés à la nouveauté, spoiler: avec un fils de sang / adoptif faisant la liaison entre les deux . La fin est également décevantespoiler: de bons sentiments . Tahar Rahim s'en sort honorablement, mais donne toujours cette impression de bouder lorsqu'il dit (récite ?) son texte à certains moments. Au final, spoiler: on se surprend à attendre l'avancée de l'histoire pour finalement se rendre compte que tout cela était bien académique .