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P. de Melun
54 abonnés
1 125 critiques
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3,0
Publiée le 3 novembre 2017
Jean-Jacques Annaud a le don pour filmer les grands espaces tel David Lean. Dommage pourtant qu'il ne parvienne pas à nous faire rentrer dans cette fresque. Le sujet avait pourtant du potentiel, mais Annaud nous propose une histoire lambda et des personnages stéréotypés et une évolution pas très subtile du personnage principal joué par un Tahar Rahim un peu absent. Bref, c'est un délice pour les yeux mais c'est quand même bien trop classique sur le fond pour passionner !!
Très déçu par ce film qui promettait énormément et bien que j'adore le réalisateur. Sans parler des nombreux "d'accord" répétés inlassablement par un personnage sans envergure et attristant. Spectateur passe ton chemin
Un projet ambitieux , réunissant de bons acteurs, un scénario bien travaillé, mais le film est parfois un peu long. Une mise en scène trop classique et un rythme lent qui manque de souffle. JJ Annaud a d'habitude plus d'inspiration.
La première coproduction internationale majeure du Qatar au cinéma est signée Jean-Jacques Annaud ; elle parle du monde arabe et parle anglais. C'est un bienfait de le voir ainsi épuré de tout racisme dans une ère actuelle qui est à cause de cela irrespirable.
D'un objectivisme foudroyant, le décor est planté dans le désert d'Arabie où sultans et émirs violent les traités qui les unissaient par avidité pour l'or noir. Une cruelle ironie de voir que les chamailles (ce n'est pas le féminin pluriel de chameau) sans utilité sur un lopin de sable prenaient finalement fin dans les larmes, avant de se voir justifiées ensuite par le puant liquide sombre.
Les intérêts dans ces conflits sont implacables, même si le pertinent rappel comme quoi le Coran prône plus la paix que la guerre est promptement placé (un peu trop voyant d'ailleurs). Mais c'est un beau film, où les couleurs du désert sont utilisées comme des thèmes : bleu, ocre, jaune, de toutes les nuances les plus étranges, bien que la recherche de renouveau dans ces paysages répétitifs tourne un peu en rond.
Quel narnar! Le film tourne au ridicule sur la fin, dommage on sentaient qu'il y avait de gros moyens. Le scénario assez faible, basé sur une pseudo histoire réelle nous endort quasiment tout le film.
Cela commençait bien jusqu'au pétrole et surtout les accords de paix entre les émirs. J'ai moins aimé la traversée du désert qui est longue et ennuyeuse ni compris la stratégie des émirs vis-à-vis de leurs enfants. Un peu bizarre comme film. Bien joué (Tous les acteurs sans exception) mais on aurait aimé en voir plus quant à l'histoire du pétrole et surtout les "payeurs".
Ce nouveau Jean-Jacques Annaud promettait beaucoup et la première demi-heure confirme les belles perspectives avec des intrigues solides et des décors somptueux. Hélas, le film se délite au fur et à mesure, à grands coups de digressions pompeuses et inutiles (les différentes tributs, la recherche d'eau, etc...), de considérations politiques douteuses (et un poil utopistes), d'une histoire d'amour banale et de dialogues évitables. Le tout pour finir sur une scène d'assez faible envergure, moins intéressante même que les autres scènes de batailles (notamment celle entre les chars et la troupe de Rahim), convaincantes. Côté casting, si Tahar Rahim s'en sort bien, le jeu d'Antonio Banderas est extrêmement bizarre, c'est comme si l'acteur prenait son rôle à la rigolade, avec détachement, sans comprendre ce que son personnage fait et vit, le rendant pas du tout crédible et le plus souvent risible et caricatural. Au final, passée une bonne demi-heure, le film s'embourbe à petit feu et suscite l'ennui en se perdant dans le dispensable et le classique. À la qualité des décors s'oppose une réalisation molle, à certaines fulgurances guerrières s'oppose un final pauvre et peu ambitieux, et à la prestation correcte de Tahar Rahim s'oppose l'interprétation ratée de Banderas. Le film se regarde jusqu'au bout mais son intérêt décroit très vite.
Pas très inspiré sur ce coup-là notre Jean-Jacques Annaud ! "Or noir", malgré son casting appréciable, sera relativement lent et sans surprise. Le metteur en scène nous a habitué à mieux et à plus original, "Or noir" ne sera qu'un film mineur dans sa carrière !
L or noir est un film intéressant et une belle fresque romanesque sur une partie de l histoire de ces pays du golfe. L histoire ma encore plus captive car je revenais de l un de ses pays et ce film met plutôt bien en image cette histoire: découverte du pétrole , exploitation par les groupes pétroliers , ouverture au monde captialiste et son mode de consommation , vie en tradition et modernité , unification des peuples , achat des populations par la richesse de l occident , remise en cause des textes religieux par rapport au monde en général..... Le film agit comme un documentaire ou Antonio banderas me surprend , Mark strong est une belle surprise et tahar rahim a les épaules solides. On notera que les paysages sont splendides et bien mît en valeur par Jean Jacques annaud. pour autant le film aurait put etre plus grandiose et ne va pas assez loin dans son ambition. L histoire romanesque , les conflits entre ethnies , les conflits religieux , le rôle des exploitants pétroliers trop transparents a mon goût.... Peu importe le film est vraiment bon et très intéressant a voir
Relatant la rivalité et la lutte armée entre deux émirs suite à la découverte d’un gisement de pétrole au milieu du désert arabique, ce film d’aventure qui se veut épique souffre cependant d’un scénario trop conventionnel et pas toujours glorieux dans sa narration, comme lorsque que très bon Ramir Tahar survit à un tir dans la tête. Le savoir-faire de Jean-Jacques Annaud est indéniable, « l’Or Noir » se pare de superbes images et de scènes de batailles bien maîtrisées, mais ne m’a pas suscité autant d’intérêt que j’en attendais.
Or noir est un conte plein de heros et de symboles pris entre technologie et tradition entre argent et honneur. Reflexion sur un univers profondement enracine dans le passe et sur un progressisme prometteur mais synonymes de maints sacrifices, ce film est loin d'avoirr une vision dichotomique du bien et du mal. Chaque personnage, chaque peuple, chaque bataille ou decision y sont montres avec une ambiguite toute realiste. Tous ces aspects n'en sont que plus prenants et l'immersion et vite totale. Des lors il pourrait etre facile de jouer la carte de l'emotion et de l'affectif mais le realisateur va jusqu'au bout de son scenario, montrant une realite frustrante et desesperante. Apres avoir suivi le combat et les sacrifices d'un vrai heros avec ses doutes et ses erreurs, on est finalement presque horrifie devant la fin du film. Bien sur le film a quelques defaut mais ils s'effacent vite devant des acteurs aussi convaincants que l'histoire. Entre fusils et epees, chameaux et voitures, petrole et coutumes et j'en passe, Or noir est finalement a la fois un film humain mais aussi une histoire de heros et de legendes.
Je me suis régalée, et je suis surprise de voir le succès moyen que ce film à remporté. Je me suis sentie embarquer dans une épopée bien réalisée, et plutot réaliste centrée sur 2 clans aux opinions disctinctes qui se défendent. J'ai aimé ce coté magique des vieux films ou rien n'est exagéré, ou chaque personne défend ses valeurs, à ses bons cotés comme ses faiblesses et garde ce coté humain. Pas de moralisation du "bien contre le mal" moralisateur. Je me suis évadée pendant 2h et je dis merci. Il nous en faudrait plus comme ça.
« Or noir » est un superbe film d'aventure, à l'ancienne, qui a injustement rencontré un échec retentissant au box office. L'histoire, très bien écrite, raconte l'affrontement de deux Emirs arabes qui se battent pour un morceau de désert. Rien ne pousse sur cette bande de terre mais elle regorge d'un liquide extrêmement précieux... Le pétrole. Les années 30 sont parfaitement restituées et donnent une saveur délicieusement « vintage » à ce film. Les scènes de batailles sont grandioses, très bien filmées et le désert est particulièrement cinégénique. Certains plans sont d'une beauté remarquable, envoûtants et terriblement exotiques. Cette oeuvre de plus de deux heures, qui rappelle par moment le grand Lawrence d'Arabie, est passionnant de bout en bout. Il ne souffre d'aucune baisse de rythme et l'action, l'aventure et l'amour sont bien au rendez-vous, que demander de plus ? Un bon casting... Les acteurs jouent bien ; Antonio Banderas est très crédible en prince Arabe, quant à Freida Pinto, elle est juste sublime. Bref, j'ai été conquis par ce film que j'ai trouvé plein de saveurs et tout à fait distrayant. Un très bon retour de Jean-Jacques Annaud !
Tres beau film d'aventure a l'ancienne de Jean Jacques Annaud qui reussit a meler souffle epique et grandes batailles, romance, histoire, magnifiques images et decors et somptueux paysages. Le casting est excellent et on est emporte par ce film d'un bout a l'autre sans jamais decrocher.
Ce film a certes, des défauts comme un manichéisme trop visible, et son souffle ne parvient pas toujours à être épique autant que nécessaire mais l'insuccès qu'il a rencontré est profondément injuste comme si, sans grande campagne publicitaire, certains films grand public et de qualités (par exemple, cloud atlas, chemins de la liberté )ne peuvent désormais rencontrer le public...inquiétant. Avec ambition et avec savoir-faire, Annaud a filmé une histoire forte parvenant à poser des questions l'appartenance aux clans, la trahison, le libre arbitre, au sein d'un divertissement soigné et de qualité.