Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,0
Publiée le 12 avril 2012
C'est pas mal. Jean-Jacques Annaud nous emmène au coeur du désert, son film est empreint d'exotisme et d'aventures et servi par 2 très bons acteurs. Tahar Rahim malgré le scénario qui ne lui facilite pas la tache et surtout Mark Strong qui crève l'écran comme d'habitude, ce mec chie la classe... Un petit mot sur Antonio Banderas pour reprendre une critique qui m'a fait rire : "Antonia Banderas est exaspérant se la jouant Omar Shariff période tiercé magasine". En dehors de ça, le film souffre de longueurs comme souvent dans le cinéma de Annaud et le récit a parfois du mal à nous captiver, heureusement que la caméra capte de fabuleuses images du désert... On regrettera aussi le "rôle" sans intérêt de Freida Pinto et l'écriture du personnage de Auda (T. Rahim) qui passe d'un extrême à l'autre en 2 scènes et demi.
Accumulant les échec, J.J. Annaud revient avec une vraie volonté de faire du cinéma à l'ancienne en essayant de proposé un film d'aventure épique, dépaysant et romanesque. Son amour pour ce qu'il fait et pour son univers sont total mais il faut avouer qu'il a du mal à tenir son récit dans une dernière partie décevante. Mais avant cela, il réussit son coup entrainant son spectateur dans les tourbillons du désert. On a encore une fois la preuve que Mark Strong crêve l'écran et déborde de charisme tandis qu'Antonia Banderas est exaspérant se la jouant Omar Shariff période tiercé magasine .
Une jolie fresque mais trop longue, je me suis endormie 20 min sur les 2h15 de film ! Bien fait pas exceptionnel, malgré l'énorme budget consacré à ce tournage...
Un beau film sur la forme, à n'en pas douter: le désert est superbement bien filmé et les acteurs sont irréprochables ! Concernant le fond, le film est affaibli par d'immenses lacunes qui font osciller la finalité du scénario au gré du vent, en tombant parfois dans des raccourcis aberrants voire dangereux. Dommage, la caméra de Annaud n'est pourtant pas dénué de talent..
"Or Noir" tire d'avantage vers du "Kingdom Of Heaven" que du "There Will Be Blood". Ainsi le scénario met d'avantage en avant la quête d'un homme pour le bien plutôt que de jouer sur la complexité politique du moment avec le fort lobbying pétrolier Américain. Malgré pas mal de clichés et des acteurs moyennement exploités, Jean-Jacques Arnaud signe un film divertissant boosté par de magnifiques paysages.
Quatre ans après le ratage « Sa Majesté Minor », Jean-Jacques Annaud est de retour avec un spectacle beaucoup moins audacieux, mais surtout beaucoup plus réussi. Car si je reconnais que le résultat est ô combien classique, il faut reconnaître au réalisateur de « L'Ours » un certain talent pour mettre joliment en images cette aventure arabe sans grande surprise, mais sans réelle fausse note. C'est parfois un peu long (notamment la traversée du désert) et manque de souffle, mais il est agréable de voir ressusciter pendant deux heures un divertissement à l'ancienne, où plusieurs personnages mystérieux et élégants viennent apporter un petit supplément d'âme. Si l'on regrettera qu' « Or Noir » ne soit pas le grand retour espéré d'Annaud, cette guerre pour le pétrole reste très fréquentable, et son lourd échec au box-office totalement injustifié.
Jean-Jacques Annaud a bien du mal à retrouver le souffle qui parcourait bon nombre de ses films. La production a beau avoir donné les moyens nécessaires, on ne peut s'empêcher de trouver que toute la reconstitution paraît cheap. La photo n'est pas non plus reluisante. Elle est terne, sans éclat, moche. Côté scénario, les enjeux semblent trop simplistes et manichéens. Pourtant avec un sujet pareil il y avait de quoi fournir autre chose qu'une simple histoire de conflits familiaux. J.J Annaud est passé à côté d'un film de la dimension de "Stalingrad": schématique, mais épique comme l'étaient certains film de l'âge d'or hollywoodien. "Or noir" a des allures de téléfilm luxueux mais bancal.
Beau film, qu'on admire sur le coup, mais qu'on oublie assez vite bizarrement. L'histoire est intéressante, on a droit aux deux points de vue sur la modernité (avec un chef qui la recherche à tout prix, et l'autre qui l'évite), on réussit à comprendre les deux points de vue, même si on est plus facilement du côté du père de d'Auda, beaucoup plus charismatique et dont le conservatisme est joliment mis en avant. On ne s'ennuie pas vraiment, mais certaines scènes auraient pu être supprimées. Le casting est également inégal : Banderas surjoue et devient agaçant au bout de deux minutes, Tahar Rahim n'a pas le charisme nécessaire pour ce genre de rôle (il est parfait dans la première partie, beaucoup moins dans la seconde), Mark Strong est excellent, comme à son habitude, et c'est vraiment lui qui impressionne par sa performance sobre et en retenue, Freida Pinto souffre d'un personnage bien mal écrit. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais on passe tout de même un très bon moment.
Un film qui a un grand avenir dans la nanar cinématographie. A relever que les dromadaires jouent avec beaucoup de justesse leur role et que le deset est d une stupéfiante beauté. Bandera aura gagne l oscar des "froncements de sourcils " sur commande." Les dialogues d amour sont d une stupéfiantes niaiserie. Donc un oscar pour les dromadaires,un autre pour le désert,.. J oubliais le meilleur moment du film....lorsque l on voit apparaitre le mot FIN mais pour cela il faudra être patient,au moins 2 h09...
Jean jacquesSTP,,vite un autre navet de la sorte car de nos jours les films d humour ne nous font plus rire.....
De bonne références historiques, culturelles et religieuses mais une interprétation de très mauvaise qualité, plus particulièrement le doublage voix médiocre de Tahar Rahim par lui même qui agace tout au long du film. Le pire film de Jean-Jacques Annaud.
Or noir est un film lyrique et spectaculaire. Il a été clairement conçu pour plaire au plus grand nombre et ne froisser personne. Même si la romance peut à certains moments être lassante on a ici une épopée sur l'arabie qui vaut le coup d'être vue au moins une fois. Seule petite déception : avec james horner, je m'attendais à une bande originale plus présente et plus audacieuse. A voir pour les amateurs du genre.
JJA veut peindre une grande fresque, mais on reste sur sa faim. Cela vient-il des acteurs trop "justes" pour imprimer une empreinte qui aurait permis de rendre épique ce film qui le nécessitait, ou un manque de moyens... Énervant, on affiche des noms à la mode pour essayer de motiver le spectateur. Mais quand on voit Freida Pinto qui arrive en tête de liste et qui doit apparaître au plus 3 minutes, ou Antonio qui n'est pas crédible dans un rôle de méchant manipulateur et qui manque franchement de profondeur... Deux ou trois second rôles intéressants néanmoins, tel que le frère de Tahar. Tahar qui n'arrive pas à se distinguer quand le scenario ne le porte pas.
On a connu Annaud plus inspiré et Or Noir a ses défauts pourtant ce film connaît un échec totalement immérité. Or Noir est un beau film d'aventures qui en outre nous fait un peu découvrir Le Coran tout cela à travers des paysages somptueux et la 2nde heure contient des scènes de combats bien filmés mais parfois confuses. Les acteurs sont tous corrects mais aucun ne livre réellement une prestation marquante sauf Mark Strong. Cette histoire manque certainement de cruauté car on est véritablement dans un film d'aventures cependant cette découverte du pétrole et ce duel qui s'en suit semble parfaitement vraisemblable. Il manque clairement à Or Noir la touche qui en fait un film grandiose mais ne boudons pas notre plaisir devant ce bon moment de cinéma.
Qu'arrive-t-il donc à Antonio Banderas ? Il est en effet bien méchant depuis quelques temps. Ainsi, après avoir interprété récemment un chirurgien bien pervers dans "La piel que habito", le voilà qui joue à nouveau au vilain ici où il incarne un personnage cupide et belliqueux. Elle semble décidément bien loin l'époque où le ténébreux espagnol défendait la veuve et l'orphelin sous le masque de Zorro. Comme semble révolue celle où Jean-Jacques Annaud filmait de somptueuses épopées. "Or noir" aurait ainsi pu en être une, au vu de son sujet. Mais cette évocation reste malheureusement plate, sans véritable âme. Le réalisateur étant talentueux, on ne ressent cependant aucun réel ennui, mais il manque un souffle certain qui aurait pu donner l'ampleur que cette histoire méritait. On pensait voir une fresque, on se retrouve avec une aventure qui égaiera à peine les soirées de Jean-Louis Schilansky.