Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
VOSTTL
94 abonnés
1 935 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 2 novembre 2024
Enfin vu ce film que tout cinéphile se doit de voir.
Une peinture de l’Amérique profonde déprimante. Dennis Hopper narre un road movie western sur moto. Il brise le rêve américain en me présentant une Amérique désenchantée.
Le trait peut paraître grossier mais cette Amérique profonde m’est souvent illustrée dans les films, par conséquent je doute que le trait soit grossier comme j’ai pu le lire dans une des critiques au moment de sa sortie en salle. Maintenant, Dennis Hopper porte-parole d’une certaine jeunesse, d’un mouvement hippie trouve en la drogue, les voyages en moto une vraie liberté. La sienne. Et elle dérange une Amérique conservatrice. Triste Amérique que me dépeint Dennis Hopper. Alors je me console avec une playlist des plus agréables et d’un Jack Nicholson déjà étonnant.
Le road movie qui démarra le genre. Et il y a de quoi ! Easy Rider, sorti en 1969 fait le portrait réaliste d'une Amérique de l'époque divisée entre une génération qui a une soif de liberté, et l'autre ultra-conservatrice. On comprend après avoir vu le film pourquoi il a choqué tant d'Américains qui étaient ancrés dans leurs traditions tellement la société de l'époque n'était pas ouverte, raciste et hostile aux étrangers. En plus de dénoncer cela, le film est doté d'incroyables plans, d'un bonne acting que ce soit par les deux personnages principaux ou par le rôle de Jack Nicholson et d'une bande originale mythique.
Ça a un peu vieilli ; je me suis un peu ennuyé sauf à la fin car elle est belle. A l'époque cette vie qui se veut libre sur la route 66 ne m'avait pas branché. Cela n'a pas changé plus de 50 ans après et conforte mes choix.
l'Amérique profonde des années 70 montrer à travers un voyage en moto. et dont a part montrer le côté hippie des deux protagonistes principaux de l'histoire il ne se passe absolument pas grand-chose et oui les scène durant lesquels il se passe quelque chose d'intéressant sont trop peux nombreuse malheureusement. Le problème vient du fait que le film ne décolle jamais et se résume à des scènes de dialogues pseudo-philosophiques autour d'un feu de camp et de longues promenades à moto et encore philosophique c'est ce que nous disent les scénaristes et c'est ce qui essaie de nous faire croire car deux motard qui fume des joints et qui discute de trouver de rien mais surtout de rien et qui essaie de discuter de la vie mais comme deux gens de leur espèce et dans leur état peuvent en parler ce qui montre à quel point c'est philosophique n'est-ce pas et oui c'est ironique totalement assumé de ma part . Les quelques gros rebondissements et moments forts sont vraiment absurdes et témoigne de la faiblesse et du manque d'inspiration du scénario. Bref, sur le plan artistique, on repassera mais on pourra toujours apprécier le voyage. Une réalisation assez creuse et soporifique qui s’inscrit dans une époque bien spécifique dans laquelle il est dur de se plonger !
J'ai eu envie de m'ouvrir une 8.6 et d'allumer une grosse bougie tout le long du film. De Los Angeles à La Nouvelle-Orléans avec deux grosses motos, de la bonne musique et de beaux paysages. Mention honorable au fait qu'ils fumaient de la vrai marijuana durant le film, ils prenaient leur travail d'acteur très à cœur, ça faisait plaisir.
3379, c'est le nombre de mots dans ce film, et oui, je les ai bel et bien comptés.
L'année de production de ce singulier road movie, symbole de toute une génération, est sans doute aussi éloquent que le métrage en lui-même. Les USA sont en plein changement, les guerres n'emballent plus les patriotes et le peuple a envie et besoin de liberté, et c'est tout l'attrait de Easy Rider. Dennis Hopper se met en scène avec Peter Fonda dans leur quête d'une vie meilleure à dos de choppers dans une Amérique qu'ils ne reconnaissent plus et qui ne les reconnaît plus également. Et nous partons avec eux à la rencontre de personnages hauts en couleur bien souvent liés par la drogue et la boisson. Si ce n'est pas toujours palpitant et loin s'en faut l'atmosphère y est très prenante et les paysages sublimes. Pour avoir traverser les USA d'Est en Ouest en bobber, ça me remet dedans à chaque fois, je retrouve cette ambiance particulière à chaque fois ainsi que ces sublimes décors. Il y a certes énormément de longueurs mais aussi des scènes intéressantes qui en disent long sur l'état d'esprit général de ce si grand pays avec ses qualités et ses défauts. Je ne sais pas si Hopper s'est douté un instant de l'impact de son film de potes au budget famélique dans le temps mais Easy Rider est devenu le témoignage d'une époque et un film totalement générationnel qu'il est bon de revisionner de temps à autre malgré ses défauts.
Avec "Zabriskie Point", sûrement le film le plus proche des aspirations d'une partie de la jeunesse américaine de la fin des années 60. Très imparfaite sur un plan technique et au niveau de la narration, "Easy Rider" reste pourtant une œuvre attachante, qui n'évite pas la caricature tout en donnant une image contrastée de la liberté et du désir d'absolu des deux motards. Au-delà de l'interprétation juste mais convenue des deux héros, Jack Nicholson, dans un rôle secondaire, illumine le long-métrage par son magnétisme et l’ambiguïté de son jeu. C'est, avec la magnifique BO, ce que l'on retient avant tout de cet essai de Hopper.
que dire de Easy Rider ? il vaut mieux vivre sa liberté que la fantasmer ? un joli road trip accompagné d'une bande son qui fait regretter l'ambiance de l'époque. un vent de fraîcheur venant du passé...
incontournable. la liberté a un prix. parfaite illustration d'une époque unique en son genre. tracer sa route. le leitmotiv. seul dieu connaît la fin. easy sera la ride.
J'ai été transportée par ce film. Mon film préféré quand j'avais 15 ans ! Incroyable !! Je recommande à n'importe qui ! Tentez le, même si ça ne vous plaît pas, vous vivrez un voyage magnifique :)
"Easy Rider" est un film phare des années 60-7, une période où est apparu le mouvement hippie, symbole de liberté absolue. Ce road trip nous fait parcourir des magnifiques paysages américains en suivant deux bikers ( Peter Fonda et Dennis Hopper) parti pour assister au carnaval de la nouvelle Orléans. Le périple sera une véritable aventure où les deux motards aux cheveux longs ne seront pas toujours bien accueillis par d'autres compatriotes conservateurs de l'Amérique profonde. La prise de drogue lors de soirées en pleine nature permet aux deux hommes de disserter sur leurs visions de la vie et de leur existence. La musique qui accompagne tout le long du film sur les longues lignes droites américaines nous plonge véritablement dans une ambiance sex, drugs and rock'n roll!! Un très bon film qui décrit parfaitement une époque où le refus des valeurs dominantes était plus qu'une opinion mais plutôt une façon de vivre.
Un film classique de Dennis Hopper avec celui ci qui joue une sorte de "cheech et chong" mais sur une moto harley. Dennis Hopper dit "Mannnn" comme personne. Peter Fonda est magnifique dans son rôle...et aussi sur sa bike sur la Route 66 à destination de New Orleans... L'apparition de Jack Nicholson est brève mais joviale... Un film à voir et revoir...
Film-culte signé par Dennis Hopper en 1969, « Easy rider » constitue un véritable hymne à la génération hippie. Dans ce road-movie à travers l’Amérique profonde, le réalisateur lui-même et Peter Fonda (fils d’Henry Fonda et frère de Jane Fonda) interprètent deux hommes épris de liberté. Au gré de leurs rencontres, ils s’enfoncent dans une vie marginale tout en devant faire face à une société conservatrice et intolérante. Cet itinéraire désenchanté constitue la clef de voute de ce long-métrage. La bande-son mémorable accompagne une mise en scène parfois audacieuse où délires psychédéliques sous l’effet de substance illicites se multiplient. L’ensemble reste tout de même très marqué par son époque. Bref, une œuvre anticonformiste bien éloignée du fameux rêve américain qui mérite d’être vue au moins une fois.
Malgré une certaine richesse de plans, des très bon jeux d'acteurs, ainsi qu'une bo incroyable tout a été massacré par un scénario qui rend le film incompréhensible. J'avais l'impression d'être dans la première scène du film pendant tout le film. Malgré cet énorme déception que fut ce film pour moi je dois avouer que la plongée dans le quotidien de deux hippies dans les années 60 était très réaliste et très intéressante d'un point de vue sociologique.