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Un visiteur
2,5
Publiée le 29 juin 2012
Easy-rider est un road movie porté par le désir d'évasion de ses deux personnages principaux, permettant au spectateur de voir à travers leurs yeux tantôt les paysages longeant les longues routes nord-américaines, tantôt de joyeuses scènes de partage avec des groupes hippies.
Le film est extrêmement lent. La vision de la société de cette époque parait désuète et possiblement magnifiée. Les scènes autour du feu de camp à fumer des joints ne font pas avancer l'histoire, ne permettent pas réellement d'accéder à la psychologie des personnages, et sont longues pour au final ne rien raconter. Les personnages paraissent n'avoir aucun soucis, si ce n'est rouler en moto et fumer à longueur de journée avec des hippies qui ne font pas mieux. Le trip final dans le cimetière est totalement dans l'absurde voire le morbide. On ne voit pas d'intention réelle du réalisateur...
Enfin, la présence solaire de Jack Nicholson dans ce film aura, à mon sens, sauvé l'honneur, avec un jeu d'acteur incroyable, à la fois drôle et humain.
«Easy Rider» est de ces films dont l'influence et le retentissement sont sans commune mesure avec leurs réelles qualités artistiques. «Easy Rider» est avant tout le fruit de la contre-culture de la fin des années 60, le témoignage de la fin d'une époque, d'idéaux et d'espoirs mis à mal. Il s'agit plus d'un manifeste en réaction contre le conservatisme américain et le système hollywoodien qu'une oeuvre d'art se suffisant à elle-même. Le propos est parfois naïf, voire caricatural, l'idéal hippie paraît aujourd'hui bien désuet, l'intrigue est inégale et loin d'être toujours passionnante, le film part parfois (c'est le cas de le dire) en roue libre... mais la volonté de regarder les Etats-Unis sous un nouvel angle, de remettre en question les pratiques et les opinions peu reluisantes de certaines personnes, la liberté de ton originale pour l'époque, font de ce long métrage un jalon essentiel dans l'histoire du cinéma et même de la société américaine. On l'aura compris, l'intérêt d'«Easy Rider» est donc surtout sociologique et culturel. Néanmoins, la beauté de certaines prises de vue, la qualité de l'interprétation (excellent Jack Nicholson!) ou encore l'audace de certaines séquences (le trip psychédélique dans le cimetière) sont autant de raisons légitimant le visionnage d'un tel film. Bien sûr les diverses longueurs, le nombre incalculable de scènes où l'on retrouve nos héros devisant sur la vie un joint à la main pour finalement ne rien dire, ou le caractère factice de plusieurs passages peuvent laisser de marbre et même irriter. Mais en toute honnêteté, «Easy Rider» dispose de suffisamment de qualités pour mériter le coup d'oeil. Et puis quelle BO! Des Byrds à Jimi Hendrix en passant par The Band (et l'inévitable «Born To Be Wild» de Steppenwolf), elle accompagne parfaitement ce road-trip désabusé et mélancolique. Même s'il a perdu de sa force avec le temps, il reste à «Easy Rider» un charme certain. Pour sa culture personnelle ou pour le simple plaisir, un film à voir. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
J'ai mis un peu de temps à rentrer dans le film, mais je me suis laisser prendre et convaincre. Il faut voir ce film, c'est une véritable expérience ... Jack Nicholson est, comme souvent, magistral !
Dur de noter ce film en 2012 ! Je comprends très bien pourquoi ce film est "culte", mais pour une génération passé. Le début du film est vraiment long et chiant. Pour moi le film commence à l'arrivé de Jack Nicholson. Certes il y a des paysages magnifique une bande son qui plaira surtout à cette fameuse "génération passé" mais le film sonne trop creux même si ça montre l'amérique conservatrice des années 60. Tout de même à voir car le film est culte pour toute une génération et pour les usa mais si vous n'avez pas l'esprit ouvert ne regarder pas sinon c'est le somme assuré.
Incroyable expérience dans l'Amérique des années 70 qui ne croit pu au rêve américain et conformiste, les gens n'acceptent plus certains codes vestimentaires, racisme, etc. Ce film est un peu comme un voyage initiatique, les deux protagonistes apprennent au fur et à mesure la réalité qu'ils tentent d'échapper en veine. L'une des phrases est même "on s'est perdu en chemin" quelque chose du genre, vers la fin l'un des personnages reconnaît son erreur et on pourrait prendre sa comme une acceptation que le monde a changé, et qu'il n'est plus possible à l'heure actuelle de vivre son rêve! Bref une pure merveille par la façon dont il est raconté mais aussi la mise en scène et le tournage qui ajoute une dimension psychédélique, qui rajoute beaucoup au film!
C'est donc ça le nouvel Hollywood ! Des raccords plus qu'étranges comme si le spectateur est aussi sous l'emprise de drogues. Mais c'est un road movie plus que réussit, la route est une vraie aventure qui se prête à l'exercice du cinéma par ses paysages.
Une oeuvre complétement marginale où le reflet d'une jeunesse américaine en plein malaise durant la guerre du Vietnam en ressort explicite et étourdissant. Les plans panoramiques des paysages désertiques Américain sont sublimes, symbole évident du vide qui reignait alors au sein de la population ne comprenant rien à cette guerre. Un véritable chef d'oeuvre!
Certes le scénario n'est pas très élaboré mais cela n’empêche pas le film d’être un grand classique. Ce film est un hymne à la liberté est reste un grand film. Dennis Hopper dans un grand rôle tout comme Peter Fonda qui nous livre une prestation magistrale de loin une de ses meilleurs. Brutal,violent, 3easy Rider" s'inscrit dans la lignée des films intemporels qui marque des générations. A voir
Film culte de l'époque hippie. Dans la première demi-heure les paysages de l'Ouest américain donnent un sentiment de liberté intense qui est accentué par le fait que les héros sont à moto. Un western qui suivrait le chemin inverse de la conquête de l'Ouest. La fin met en cause le Sud réactionnaire dans l'échec de l'aventure, mais pouvait-elle aboutir ?
L'histoire de deux bikers cools même pas Hell's angels qui vont se frotter à l'intelligence des autochtones du pays de Bush en 1968. Avertissement, ce film paraît cool, mais en fait il vous paraîtra déprimant. C'est un format très clairement auteur indé mais après toutes ces années, il a tout du chef d'œuvre. Tout si l'on aime les road movies, les motos et le trio gagnant : le beau Peter Fonda, Dennis Hopper, l'inénarrable Nicholson. Paysages américains hors norme, rêve beatnik, musique tubesque qui a traversé sans mal le siècle, vous pouvez embarquer pour cette quête de la liberté dans un pays si frustre qu'il donne envie de vomir. C'est évidemment la mort très récente du réalisateur de cet Ovni contestataire qui nous vaut la ressortie en salle à Paris. Dommage qu'il faille toujours attendre de mauvaises nouvelles des étoiles pour revoir du vintage. Je pense bien sûr à Vanishing point qui était programmé au Champo mais uniquement dans le cadre d'une nuit blanche et non d'une petite semaine pour nostalgiques du road movie triste des années joyeuses.
Dennis Hopper, Jack Nicholson et Peter Fonda forment une belle brochette d'acteurs de renom pour un film qui s'avère être un classique du cinéma baba cool américain.
Véritable hymne à la liberté, "Easy Rider" restera pour toujours le chef-d'oeuvre éternel sur ce thème. La réalisation très esthétique, la bande originale absolument géniale, les personnages tous autant qu'ils sont interprétés à merveille, les messages de tolérance et de liberté, tout concourt à en faire une oeuvre marquante et remarquable. Pas grand chose à dire de plus, il faut juste regarder et profiter.