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    Easy Rider
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    347 critiques spectateurs

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    Luc D.
    Luc D.

    7 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 mars 2020
    Après un trafic lucratif, deux motards décident de traverser les États-Unis en partant de Los Angeles pour assister au Mardi Gras à la Nouvelle-Orléans. Ils vont ainsi faire plusieurs rencontres, certaines favorables, d’autres moins.
    Il est difficile de mesurer aujourd’hui l’impact que ce film a eu, faisant à l’époque basculer Hollywood dans une nouvelle ère : le Nouvel Hollywood. Forcément, des années plus tard, Easy Rider n’a pas le même aura. Parce que le film est assez moyen, les points positifs étant rattrapés par les négatifs. Commençons par le positif. Tout d’abord, la façon de capturer les grands espaces, les canyons et les routes infinies est réussie. C’est l’essentiel pour un road-trip. La musique, également, est l’un des points forts du film. Le troisième est l’interprétation des acteurs principaux, en particulier Jack Nicholson, dont le personnage donne enfin un intérêt scénaristique au film. En effet, le scénario est quasi-inexistant. Les dialogues sont creux, et il y a un côté assez manichéen. On a parfois l’impression que le film ne sait pas quoi faire de ses personnages spoiler: , à part les tuer brutalement
    . Le montage, en dépit des superbes séquences mentionnées plus haut, est miné par des choix étranges, en particulier pour passer d’une séquence à une autre : il devient épileptique pendant quelques secondes, sans que cela soit justifié spoiler: . On trouve aussi à la fin du film une scène de « bad trip » très douloureuse pour les sens du spectateur.


    Un film un peu creux.
    lomaoff_
    lomaoff_

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2020
    Easy Rider, réalisé par Dennis Hopper, est plutôt un bon film. J'ai trouvé le message de ce film particulièrement beau et bien travaillé. Nous allons suivre deux motard qui ne rêve que de liberté et pour cela il vont devoir découvrir les différents visages de l'Amérique pour aller fêter un carnaval juste après un gros deal de drogue. Ce film est beau car il nous offre de magnifiques plans, accompagnés de la ballade de ces deux motards et avec une musique entraînante. Wyatt interprété par Peter Fonda, plutôt cool, ne se posant pas de questions, et Billy joué par Dennis Hopper, le réalisateur même, vagabond, furieux et drôle, sont deux motards très touchant voulant juste découvrir leurs beau pays. Jack Nicholson nous offre aussi une bel performances en jouant le fou comme il sait bien le faire. La fin est surprenante et à la fois gênante, une scène qui m'a un peu troublée. Ce film est devenu l'emblème des hippies et marque la naissance du Nouvel-Hollywood et inspire de nouveaux réalisateurs à faire des films sur la liberté, la drogue et la contre-culture.
    this is my movies
    this is my movies

    700 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2020
    Considéré comme l'acte de naissance du Nouvel Hollywood, le film de motos, de LSD et d’expérimentations signé par Dennis Hopper avec l'argent de son pote Peter Fonda est tout de même problématique pour moi. Bon, ceux qui ont l'habitude de me suivre savent que j'ai un vrai souci avec les films de cette période, aussi inventifs que creux, aussi géniaux qu'inégaux. Sans scénario vraiment écrit, avec uniquement des joints et des types ramassés dans les bleds traversés pour faire l'acteur ou le technicien, nos joyeux lurons signent une ode à la liberté qui rappelle le geste de Jack Kérouac, mais il faut dire que si on est pas dans le même état que les acteurs, ça reste difficilement regardable. Alors oui, certaines idées de montage sont stupéfiantes, certains plans éclairés par Laszlo Kovacs sont magnifiques, et le film a bien un truc à dire à défaut d'avoir quelque chose à raconter, mais c'est tellement creux et puéril qu'on peut se désintéresser très vite de la chose. Psychologie absente, dialogues improvisés sous stupéfiants et autres substances, délires psychédéliques (la séquence dans le cimetière sous LSD est très pénible), acteurs en roue libre (dont un Jack Nicholson vendu comme un avocat des droits civiques, ce qui n'est jamais vraiment expliqué à l'écran, sans oublier son problème de boisson qui n'a aucune incidence sur le film !!) et mise en scène foutraque, bref, c'est un film générationnelle sur une époque, qui marquera pour toujours le début de quelque chose (même si je fais partie de ceux qui pensent que le Nouvel Hollywood a débuté un peu plus tôt et que certains cinéastes de l'époque des studios avaient déjà défriché le terrain) mais qui reste tout de même un film assez moyen selon moi. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    Alasky
    Alasky

    348 abonnés 3 397 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2020
    Wow, l'Amérique a rarement été si bien filmée. Photo impeccable, paysages sublimes, acteurs excellents et bien sûr BO géniale. Film culte de toute évidence, à voir et à revoir.
    joevebulle
    joevebulle

    4 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2020
    Un road movie qui sert de fil conducteur à une peinture de la société américaine. Il faut se replonger dans le contexte de l'époque. 1969 c'est les mouvements hippies et la libération des mœurs, mais c'est aussi la guerre du Vietnam et les nouvelles idées n'ont pas fait encore le tour d'une Amérique conservatrice. Malgré les lois proclamant une égalité de droits entre blancs et noirs, la ségrégation raciale est toujours présente dans l'Amérique profonde. Nos 2 puis 3 compères, à cheval sur leurs motos nous font voir tout cela.
    Le film est bien construit et la musique aussi culte que le film. Même si Peter Fonda et Denis Hooper ne crèvent pas l'écran, ils s'en sortent bien. Mais la prestation de Jack Nicholson, vaut à elle seule, le détour. A voir donc.
    Serge K
    Serge K

    14 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 décembre 2019
    Ennuyeux à dormir, pas vraiment d'histoire, seuls la présence de grands acteurs privés d'un vrai scénario, les belles couleurs des paysages ne suffissent pas à faire un bon film...
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    181 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2019
    Le road movie regroupe une quantité de réalisations généralement cataloguées dans la comédie ou le cinéma d'aventure, mais aussi très souvent le mélodrame se fixant sur la relation étroite entre plusieurs personnages bien différents, évoluant au cours d'un road trip d'un point de rencontre à un objectif géographique précis. En principe, la route ne constitue qu'un alibi pour méditer à propos d'une peinture symbolique sur la bordure de la société et ses créatures. Figure emblématique du cinéma étasunien classique réalisé en 1969, "Easy Rider" est l'oeuvre majeure du comédien et réalisateur Dennis Hopper, ainsi que le film culte de toute une génération baignée dans la culture hippie et adepte de l'art provoquant des effets plus ou moins comparables aux psychotropes. Le film a marqué la naissance du Nouvel Hollywood, aboutissant à une nouvelle vision du cinéma américain en coupant les bornes du système de production conventionnel. Le récit prend place en plein coeur de Los Angeles, de là où deux motards charismatiques et accros, Wyatt et Billy (respectivement Peter Fonda et Dennis Hopper), décident de partir pour la Louisiane ouvrant un carnaval municipal. Traversant le sud-ouest américain, ils rencontrent lors de chaque arrêt quelques curieux personnages membres d'une communauté hippie, en pleine ascension. Hélas cette compagnie va valoir aux deux jeunes gens d'être arrêtés et jetés en prison à tort, dans la même cellule que l'avocat George Hanson (Jack Nicholson). Les trois hommes vont ensemble être témoins de l'intolérance de l'Amérique profonde et peu favorable à l'émancipation des styles. Le road movie est souvent un biais pour user de nouvelles techniques cinématographiques. Au même titre que le climat "hippie" planant au sein de cette fiction, ce sont également les nombreux discours qu'elle porte qui font la force du film, peignant à l'écran l'une des plus significatives manifestations de l'esprit de liberté par le biais de deux personnages épicuriens par excellence. Ces derniers, ainsi que George incarnent une Amérique dans un trouble état, excessivement conservatrice et rejetant le peuple à la culture différente et nouvelle pour l'époque.
    Nos héros, dont nous regretterons un traitement plutôt amer des sentiments, n'en demeurent pas moins marquants par leur image de rebelles affichant une insolente liberté dans leurs conduites et leur style vestimentaire, relativement dus à la consommation de drogue. Le spectateur assiste sans s'en rendre compte avant spoiler: la troublante séquence du cimetière (temps mort du récit et début d'une déchéance mystique les amenant à leur fin, tués par un chauffard assoiffé de haine)
    d'une déchéance mystique amenant les héros droit vers leur fin, rythmée par les sons des choppers et les hits musicaux de Steppenwolf et Jimi Hendrix. Au contraire, d'autres séquences, plus silencieuses, font méditer le spectateur sur le politiquement correct et ce qui mérite d'être banni en matière de culture.
    En tant que manifeste de la contre-culture, "Easy Rider" pourrait même être considéré comme l'anti-"road movie" puisque le genre initié par Frank Capra avec "New York, Miami" (1934) avait comme fin générale de voir progresser deux personnages au sein d'un même moyen de mobilité. Affranchissant les codes de films à venir tels que "Les Raisins de la colère" (1940), "Pierrot le fou" (1965) et surtout "Bonnie et Clyde" (1967), le film de Dennis Hopper aborde le genre à reculons, préférant la mobylette à l'automobile et la déchéance morale des personnages à leur ascension.
    Sans appeler le spectateur à la transgression, "Easy Rider" brosse l'idée d'une Amérique provoquant un malaise diffus, en dressant le procès de l'intolérance et de l'indifférence. Bien-sûr, Arthur Penn l'a déjà fait à sa façon deux ans plus tôt avec le brillant "Bonnie et Clyde", beaucoup moins obscur sans son propos social. Les deux films seront source d'inspiration phare de célébrissimes films à venir au cours des prochaines décennies, tels que le bouleversant "Un monde parfait" (1993), le réjouissant "Thelma et Louise" (1991) et l'intimiste "Sailor et Lula" (1990).
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2019
    Film culte pour toute une génération, Easy rider n’a rien perdu de sa force tranquille et de sa capacité de dénonciation de l’oppression d’une l’Amérique conservatrice et violente. L’image de ces bikers parcourant les États-Unis au volant de leurs motos au guidon démesuré appartient à l’imagerie cinéphile du monde entier, et compte à lui seul comme un symbole du mouvement hippie aux USA. Tourné plus ou moins « à l’arrache », le long-métrage qui parait constamment être en état de flottement – à l’instar de la fumée de l’herbe consommée par les personnages tout au long de leur périple – vaut aussi pour ses acteurs géniaux, en particulier Jack Nicholson (extraordinaire) et Dennis Hopper. Mythique !
    DaftCold
    DaftCold

    20 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2019
    Comme beaucoup de Road Movie, ça se laisse regarder sans que l'histoire soit super prenante (c'est pas le but). Mais la particularité de celui-ci, c'est la fin... Au niveau du montage, ils ont essayé d'un peu casser les codes. Parfois ça marche, parfois c'est innaproprié, la succession des plans s'accélèrent, alors qu'il ne se passe rien dutout. C'est un peu frustrant. Niveau acteurs, c'est correct dans l'ensemble, avec un Jack Nicholson toujours aussi bluffant !

    Si vous êtes amateur de Road Movie, c'est un très bon choix !
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2019
    Le film de contre-culture par excellence, avec ces qualités et ses défauts.
    On retrouve Peter Fonda et Jack Nicholson, tout jeunots, à l'aube de leur carrière (à peine quelques années de films derrière eux) et ils sont déjà très convaincant dans leurs rôles. Dennis Hopper (également réalisateur du film) est très bon également.
    La playlist est culte (démarrant par un très approprié Born to be Wild pour présenter les personnages, mais aussi du Jimmy Hendrix).
    On y suit des bikers qui parcourent le pays entier, à la façon de marginaux nomades et sans toit dans une société extrêmement sédentarisée.
    On redécouvre l'Amérique à travers les yeux de ses bikers et leurs rencontres avec d'autres marginaux de tout genre (les pueblos, les hippies, les rednecks de bourgades perdues, les prostitués, …). On y découvre des décors inattendues (les maisons closes, les petites villes abandonnées, les plaines, le village hippie) peu présent dans le cinéma hollywoodien de l'époque (bien plus focalisé sur les grandes villes et les décors à paillettes).
    Après, le film manque d'une intrigue, d'un fil conducteur (à l'image des protagonistes du film qui partent sans objectif en tête) : on se contente uniquement de vagabonder avec les personnages principaux.
    Et le film a tout de même pris un sacré coup de vieux. Le trip sous drogue est moyennement palpitant. J'imagine que c'était complètement nouveau à l'époque de filmer ce genre d'hallucination dans le cinéma ; mais depuis c'est devenu assez classique et certaines scènes de trip sont bien plus cultes (Las Vegas Parano ou Trainspotting pour ne citer qu'eux).
    Mais bien qu'ennuyeux, difficile de ne pas être sensible au charme révolutionnaire de ce film, montrant un autre visage de l'Amérique, mettant en avant les personnages de paria, qui étaient jusqu'à maintenant au mieux relégués au second rang.
    Le film a clairement bouleversé le cinéma, comme les années 60 d'une manière générale ont bouleversé l'Amérique (et le monde occidental dans une autre mesure).
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2019
    Film ultra culte pour sa morale libertaire et hippie. Dans l'ensemble le film tient bien la route, quelques passages un peu raté (la visite dans une communauté hippies par exemple). Quelques scènes sont très esthétiques (notamment toutes les scènes en moto accompagnées d'un rock très seventies). Le film dépeint une Amérique divisée en deux : d'un côté la jeunesse baba cool aux cheveux long, de l'autre l'Amérique profond conservatrice et facho. C'est un peu manichéen tout ça. Heureusement que Nicholson y casse un peu les codes avec sa gueule des plus cinématographiquement savoureuse...
    F X.
    F X.

    1 abonné 110 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2019
    Pas mal, mais pas la claque attendu, vu l’encensement qu'on en fait ces dernières semaines avec la mort de Fonda. Certes de beaux paysages, le bon personnage de Fonda contemplatif et calme et de Nicholson, un peu barré et qui philosophe sur la liberté et l'Amérique profonde ignorante et sectaire. Par contre le perso de Hopper ne me convainc pas, les trips psychédéliques de drogués non plus et ni plus les autres rencontres de ce road-movie. Et la fin connu sans happy-end certes, mais un peu brutale et avec des effets pyrotechniques à la limite du faux raccord.
    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2019
    Film manifeste d'une époque, Easy rider vaut aujourd'hui surtout par sa dimension documentaire. Le film est loin d'être passionnant, mais séduit par son rythme nonchalant, ses promenades agrémentés de personnages marginaux. C'est à l'image de l'époque ou il a été tourné, un questionnement sur l'homme et le sens de la vie, la liberté, la civilisation, sur la place qu'on donne aux minorités, aux marginaux. Peter Fonda et Dennis Hooper en étant les nouveaux cow-boys. Easy rider permet aussi de voir une Amérique reculé, arcbouté et le film demeure intéressant par ce pas de coté.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 juillet 2019
    Quand le mot "liberté" prend tout son sens ! Véritable voyage initiatique à travers une Amérique enfermée dans ses clichées, timide et violente face à ces baroudeurs enfantins. Ce film est une merveille à voir absolument !
    Aubin C
    Aubin C

    9 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juillet 2019
    Si les paysages sont somptueux et qu'on est saisi d'une irrépressible envie de rejoindre le sympathique trio qui sillonne les routes désertes et sauvages du continent américain, le film en lui même souffre d'un cruel manque de rythme, mettant longtemps à débuter et, pour être honnête, ne se lance jamais vraiment... Dans sa globalité, le film est assez lent et c'est là à mes yeux son principal défaut. Cependant, comme je le disais plus haut, les personnages sont attachants et bien écrits alors que le film ne fait que 1h30; les scénaristes ont bien bossé sur l'écriture des protagonistes et c'est toujours bon à prendre. On aurait probablement voulu un peu plus de Jack Nicholson qui n'apparaît qu'au bout d'une heure de film. On notera aussi une bonne bande son raccord aux thèmes évoqués et aux images présentées, teintées d'un sentiment de liberté qui ne laissera personne indifférent. A voir si le cœur vous en dit.
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