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Audrey L
634 abonnés
2 580 critiques
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4,0
Publiée le 15 avril 2018
Un film qui vous donne une envie folle d'enfourcher n'importe quelle bécane pour partir tracer la route, cheveux au vent, moteur pétaradant, bons copains avec soi et surtout la musique endiablée qui va bien ! L'ouverture d'Easy Rider restera pour ma part l'une des meilleures : Born to be Wild, des paysages à couper le souffle, cette envie d'escapade, deux acteurs calibrés au poil pour le film... Jouissif. L'aventure en elle-même nous souligne tous les décors, idéologies et surtout défauts de l'Amérique qui se veut parfaite, mais cache au fin fond de sa campagne quelques spécimens bien demeurés, comme vous pourrez le voir... La fin à ce propos est d'une tristesse, on ne le voyait pas venir... L'apparition de Jack Nicholson (très jeune !) en soiffard loufoque nous réjouit à de nombreux passages, il n'y a qu'à voir ses mimiques hilarantes. Peut-être le passage avec les hippies est un peu trop long, je m'y suis un peu dispersée mentalement... Mais même avec ces petites longueurs, on ne regrette pas ce court (1h30 à peine !) film sur l'aventure pétaradante de deux trafiquants de drogue au sein d'une Amérique pas aussi parfaite qu'elle voudrait le faire croire... A voir surtout pour les paysages, le panel d'idéologies balayé, les acteurs très à l'aise, et surtout pour cette BO décoiffante !
Film culte et témoin d'une époque de la fin des années 60,marquée par la contre culture et le rêve hippie... J'ai vu le film il y a très longtemps,à une époque où il existait encore des cinémas de quartier à Paris ,attiré par sa réputation de film-mythe. En dehors de la bande originale,le moins que je puisse écrire est que je n'en ai pas gardé un souvenir impérissable. J'ai eu l'impression que les co-metteurs en scène s'étaient légèrement payé la tête du spectateur : Les deux acteurs s'ébattent en toute liberté entre deux joints et une expérience psychédélique. Le film n'offre pas vraiment de scénario, plutôt un patchwork de collages. Easy Rider reste,toutefois,une ode à la liberté et au grand air,mi-fiction,mi-documentaire,avec des séquences qui semblent avoir été tournées sous acide...
Easy Rider réalisé par Dennis Hopper en 1969. *Les points que j'ai appréciés → • L'évasion (le voyage et non la drogue) • Les méfaits de la drogue (les acteurs jouent à merveille les effets) • Les événements de la fin qui montrent encore une fois la cruauté des hommes
*Les points que je n'ai pas appréciés → • Les dialogues assez ennuyeux (normal en même temps ils sont drogués presque tout le film
*Conclusion → J'ai aimé, c'est intéressant à voir car on y voit les dégâts de la drogue. 7/10.
Un pur chef d'oeuvre sur la liberté. Dennis Hopper et Peter Fonda incarnent des motards en quête d'évasion. Jack Nicholson les accompagne dans ce voyage. Un bon road-trip à travers les États-Unis à l'ancienne.
vu le 20170105 avis le 20170130 . . . . . . . . . C'est un film qui en a sous le capot alors qu'il n'y a quasi que deux motos - sans capot donc. . . . . . . . . . Superbe performance d'acteur, bien filmé, une histoire intéressante qui montre une vision des usa des années 70. Le film est fascinant par son magnétisme, il capte le spectateur d'une façon étonnante, peut-être par une joie de vivre sous-jacente au film, ou une noirceur latente ou je ne sais, ... probablement l'art de la mise en scène, du montage.
Un film très intéressant, ce qui se passe à l'image n'est pas forcément le plus intéressant mais la façon dont cela est montré.
Un film culte pour toute une génération mais qui aujourd'hui parle moins. Parce qu'il était totalement dans l'air du temps de l'époque il ne peut avoir le même impact aujourd'hui. Easy Rider est une ode à la liberté, au refus du conformisme et à la vie. Bénéficiant d'une bande sont géniale et d'acteurs impliqués (j'aurais été curieux de voir qu'elle était "l'ambiance" sur le tournage, Easy Rider est un film intéressant mais qui n'aura pas chez moi le statut de film culte qu'il a acquis il y a des années.
Un drôle de road-movie libertaire, pléonasme aujourd'hui cliché que ce film a en grande partie aidé à mettre en place. Témoin de toute la liberté narrative et visuelle du Nouvel Hollywood, Easy Rider en reprenait en tout cas les grandes lignes ; il brisait le mythe d'une Amérique unie et épanouissante pour proposer une vision à contre-courant, comme le chemin parcouru par Dennis Hopper et Peter Fonda, à rebours du mouvement de la conquête de l'Ouest. Pourtant, les cinéastes de 1969 avaient déjà cédé plus avant dans la désillusion, et Hopper ne peignait plus la contre-culture que comme un courant social sans idée et sans cohérence. Ses deux personnages principaux cèdent aux drogues, au désœuvrement et à une sorte d'acédie à demi-démente, preuve que prendre conscience des tares de l'Amérique n'est en rien une caution de se reconstruire de façon alternative. Quoi qu'il en soit, ce marasme narratif, qui ne va nulle part, ou plutôt qui va précisément nulle part, est porté par quelques choix techniques assez bien pensés. Je pense à ces successions rapides d'inserts sur des paysages ou des villes, procédé aujourd'hui monnaie courante dans un genre où il sert à offrir une respiration et à signifier la marche, le mouvement spirituel de personnages qui s'imprègnent de leur environnement. Ici pourtant, le montage est tellement rapide qu'il en devient hystérique et oppressant. Presque paniqué. L'écriture vaut aussi la détour, sachant plutôt bien porter malgré son bordel apparent la mélancolie des ces jeunes perdus et déjà sacrifiés. Culte et toujours d'actualité.
Un road-movie qui parait avoir été, de son temps, trop soucieux de relater la vague hippie comme un phénomène d'actualité pour avoir vraiment conscience du foisonnement culturel qu'il relate. 1968 a été le début d'une ère et d'un terreau artistique très fertile et pluridisciplinaire, une promesse qu'Easy Rider gâche d'entrée de jeu. En plus, la bande originale ne donne pas l'impression de regarder un film musical mais plutôt d'écouter de la musique en regardant un film. Gros plans répétitifs, transitions fatigantes...une oeuvre qui n'a rien pour plaire car elle a mal choisi son moment et s'est trompée d'innovations. Il reste bien sûr l'ambiance géniale d'un road-movie, et la mention spéciale qu'on doit au génial Jack Nicholson.
Easy Rider (1969) est un voyage dans le temps au sens littérale. C'est également le premier film réalisé par Dennis Hopper. Ce road movie atypique qui marqua son époque, laisse un arrière gout déroutant. Pourtant, si l'on retient uniquement qu'il n'y a pas vraiment de scénario et que le montage est totalement random, c'est que l'on passe à côté de cet esprit mythique, bien ancré au cœur des années 60. Le choc des cultures et des mentalités lié à l'époque nous dépasse aujourd'hui. La quête de l'anticonformisme était profondément en vogue, et le message du film, bien que très peu structuré, est assez clair. Un véritable pied de nez vis à vis d'une société en pleine évolution. On ressent très clairement ce besoin de se marginaliser afin de prouver sa valeur dans les choses les plus simples. Deux motards errent sur les routes sans but bien définit. Ils vivent d'amour et d'eau fraiche au rythme des rencontres, et cela suffit à leur équilibre. On ne manquera pas d'ajouter au menu de grosses quantité de drogue et d'alcools forts. Une ambiance très baba cool, sans prise de tête, entre pétards et discours alambiqués. On y fait étalage de pourquoi et de comment sans réellement chercher de réponse à quoi que ce soit. Mais le clou du spectacle demeure néanmoins ce trio d'acteurs rajeunis et l'alchimie qui réside entre Dennis Hopper, Jack Nicholson et Peter Fonda. On dit toujours que bien jouer ce n'est pas jouer, et bien en voici la preuve. Des acteurs naturels au possible, décontractés et intrigants. Si la réalisation est à l'image de son contexte, c'est à dire triturée et plan-plan, ce film nous offre un beau brin de liberté et d'amitié fraternelle. Une philosophie de la vie qui attise malheureusement la jalousie et les préjugés. L'issue ne peut être que dramatique. Dommage que l'histoire soit si décousue. 2,5/5
Un film manifeste (au sens politique) et mythique des années SOIXANTE, souvent nommé le "mai 68" du cinéma : ambiance Woodstock garantie ! Nature grandeur panoramique (à défaut de panorama grandeur nature), Rock'n'Roll (Hendrix, Steppenwolf et j'en passe... parfait), baignades à poil dans des rivières et des fontaines, drogue par ci par là... Ce film, certes hippie dans l'âme, est cependant beaucoup plus fin et mesuré que le message qu'en ont retenu les fans ! En effet, rappelons que l'histoire, qui est certes un prétexte, est que ce sont deux amis qui décident d'aller à un carnaval de l'autre coté du pays et traversent donc les états-unis en moto, et non deux anarchistes qui ont rompu définitivement avec le système ou je ne sais quoi. Ensuite, tout est plus complexe que "la vieille Amérique VS les beatniks" et c'est justement une des richesses du film. Il dresse une série de portraits (au fil des escales) de différentes communautés : les chrétiens conservateurs, la communauté hippie, le bled paumé... et donne à voir que les apparences.... Bref, cette lecture peut aussi se faire à titre individuel, notamment avec le hippie récupéré en stop, seul ou en groupe, ou le (toujours) brillant Nicholson, le "mieux placé" socialement et finalement le plus libertaire... Bref je n'en dis pas trop mais il est aussi intéressant d'observer les tempéraments de Hopper et Fonda et le rapport à la vie qui en découle.
En conclusion, je dirai que Easy Rider est un grand film qui, malgré le symbole historique qu'il a représenté et qu'il demeurera incontestablement, s'apparente plus à une étude de moeurs. Le génie de ce Road Movie est alors les multiples lectures qu'on peut en avoir. On peut le regarder comme une aventure pittoresque dans l'ambiance Rock'n'Roll dépaysante et/ou comme un film d'une grande finesse psychologique et philosophique. Tout dépend de ce que l'on en attend et de la profondeur humaine que le spectateur est capable d'y projeter.
Un chef d'œuvre. Un très beau road movie. Une très belle odyssée entre deux motards interprétés par Jack Nicholoson et Dennis Hopper. Dennis Hopper a lui-même réalisé le film. Un grand réalisateur. Un très grand acteur qui nous manque car il est décédé en 2010.
Easy rider navigue entre le road trip et le documentaire façon National Geographic sur les années post hippies, 69 c'est déjà plus ou moins la fin du mouvement hippie......Dennis Hopper et Fonda fils entame la traversée du continent, sur fond de musique sublimes et de paysages grandioses, à l'aide de multiples pétards qui vont les aider à supporter la médiocrité de l'époque.... le scénario est relativement plat et lent mais cela ajoute au charme du récit, il y a quelques bons moments, notamment dans le camp hippie où ils réinventent l'agriculture, la religion et les règles en société et d'où Hopper veut absolument s'enfuir et d'autres moments où la violence et l'intolérance crasse font froid dans le dos..... bref un beau voyage au bout de la route.....
Un film singulier, où règne à la fois un souffle de liberté incroyable et un pessimisme désabusé sur une époque et une société. Dennis Hopper filme assez maladroitement ce road-trip super cool, où deux motards qui se laissent vivre vont à la fois découvrir la douceur utopique d'une certaine jeunesse et se heurter à la violence autiste d'une autre partie de la société. Il faut bien avouer qu'il ne se passe pas grand chose, qu'on se laisse porter malgré tout mais sans vraiment se soucier de ce qui arrive. Bref,un mythe qui repose sur pas grand chose et qui vaut peut-être pour son ambiance hippie assez singulière et parfois franchement marrante.
Film considéré comme l'un des premiers road movies, Easy Rider est un classique du 7e art dans la mesure où, à travers son coté un peu nanardesque, se cache une vision futuriste de l'Amérique. Pays sans pitié et sans scrupules pour nos deux motards interprétés par les grands Peter Fonda et Dennis Hopper.
Ce film se perçoit comme le pur produit d’une époque, d’'une jeunesse qui a soif de vivre et veut échapper aux carcans d’une société figée et moralisatrice. La mise en scène, plutôt sage sur la longueur, explose lors d’une séquence de délire plutôt ahurissante, vers la fin. Emblème de toute une génération, symbole d’un état de vivre, porte-parole de la contre-culture des années 60-70, Easy Rider est le film le plus renommé sur la communauté hippie, malgré son constat final plutôt amer.
Ce road-movie existentialiste, remarquable mais sans surprises, a depuis sa sortie acquis une stature de film culte, notamment grâce à sa magnifique bande originale (SteppenWolf, The Byrds, Jimi Hendrix..), accompagnée de ses somptueux paysages de l'Ouest.
Je sais que pour beaucoup il à le statut de film culte.Mais pour moi ce n'est un road-movie sans intérêt,à la réalisation hasardeuse et à la fin abrupte qui tombe comme un cheveu sur la soupe.Seule la courte apparition de J.Nicholson et les paysages ont ma mansuètude!