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ManoCornuta
272 abonnés
2 878 critiques
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3,0
Publiée le 26 mars 2016
Plus que le scénario qui ne surprendra personne, c'est dans la manière dont Boyle traite son sujet que réside l'intérêt du film. Du point de vue formel, c'est plutôt brillant et correctement rythmé, sans longueur excessive qui ennuierait le spectateur. James Franco occupe seul l'écran pendant une bonne partie du film et s'en tire avec les honneurs. Le côté suspense n'est malheureusement pas très bien exploité à mon sens, Boyle privilégiant la réflexion dramatique et l'introspection du personnage. A voir quand même car c'est pas mal troussé, mais pas inoubliable pour autant.
Impressionnant et terrifiant à la fois. spoiler: On se sent impuissant face à une mort horriblement lente sans issue de secours. Avoir une caméra pour filmer tout ça et laisser sa trace sur Terre... Glauque. Je vous laisse la surprise de "la plus grave décision de son existence" ;) Le film est très bien rendu.
127 heures ou comment un jeune aventurier chevronné est resté bloqué presque une semaine dans un canyon américain, le bras bloqué par une roche contre la paroi. Aussi invraisemblable que ce qu'Aron Ralston a vécu, Danny Boyle réussit à le réaliser dans un film d'une heure 30. Tiré de l'autobiographie Plus fort qu'un roc, le réalisateur oscarisé, réussit à faire vivre ce qui s'annonce être un drame en un moment plutôt agréable avec les facéties de James Franco, la star montante d'Hollywood. Contrairement au synopsis, on ne s'ennuie pas vraiment, grâce à l'interprétation pleine d'énergie de James Franco. Cela ne vaut pas un Seul au Monde avec Tom Hanks ni un Into The Wild, mais ce film mérite le détour. Néanmoins, même si on s'attend à ce qu'il va inexorablement arriver, il faut s'attendre malheureusement à une scène de "boucherie", ce qui peut dénoter avec l'ambiance plutôt joviale du film. On regretta quelques hallucinations ou flash back dans son enfance, sans grand intérêt, qui donnent l'impression de combler le film. La photographie est néanmoins belle, et l'on a plaisir à admirer ce Blue John Canyon...de notre canapé.
Je sais pas par ou commencé... Je viens seulement de découvrir se films et.. Whoua! *-* il est vraiment excellent ! Du début à la fin du films on ne s'ennuie pas, on ressent vraiment la pression que Argon Ralston a vécu dans se canyon. Il y a un moment du film qui m'a coupé l'appétit , James Franco joue super bien bien le rôle.. Et quand on se dit que c'est une histoire vraie bah ce mec a vraiment pas eu de chance mais il a quand même réussi à s'en sortir avec le peu de moyen qu'il avait et franchement.. Bravo !
Un film à sensation. Non pas que l on trouve dans 127 heures de grandes scènes de cascades ou d explosions, mais le film s intéresse beaucoup aux sensations basiques que procurent notre environnement proche et particulièrement par le sens du toucher. J irai presque jusqu à dire que 127 heures est un film tactile tant Danny Boyle joue sur ce que ressent son personnage principale avec sa main valide et c est ce que j ai trouvé de plus intéressant dans ce film. La mise en scène de Danny Boyle est une fois de plus excellente. J ai en revanche regretté une photo pas toujours bonne et le trop grand nombre de scènes filmées à la façon document trouvé qui ont du coup des qualités esthétiques bien discutables. L histoire de cette survie avec un bras coincé au fond d un canyon est parfaitement incroyable mais vrai pour faire un bon film ce qu est au final ce 127 heures.
Un film pas mal dans son genre, mais qui comporte tout de même quelques longueurs… bien longues. Pour ma part, il y a vraiment eu des moments où je me suis demandée : « les hallucinations sont-elles là pour que le film parvienne à être un long métrage ou sont-elles là pour servir réellement le film ? » Ces nombreuses séquences d’hallucinations ont peut-être été choisies pour instaurer du suspense, une certaine tension, voire une proximité avec le personnage principal, néanmoins, en ce qui me concerne, elles m’ont ennuyées. A tel point, que je n’avais plus de sympathie pour le personnage… « mais bouffe-le ton caillou et qu’on n’en parle plus ! » A propos de l’acteur, il joue parfaitement le gars fier qui filme tous ses exploits pour pouvoir s’en vanter et montrer à tout son entourage à quel point il a les plus grosses cou*lles, mais qui s’avère avoir trouvé un rocher plus gros que ces dernières. D’ailleurs, le véritable Aron Ralston a écrit une autobiographie dont le titre français est « Plus fort qu’un roc », observez donc la modestie de ce garçon ! Pour résumer, je pense que je n’ai pas aimé le film davantage à cause de l’histoire de ce gars et de sa personnalité, qu’à cause de la réalisation.
Le film n'est pas mauvais, loin de là, mais à force d'être toujours dans la surenchère Boyle finit par lasser. On a par moment plus l'impression de regarder un clip tape-à-l'œil où une pub (pour de la bière ou du shampooing, au choix) qu'un film. Cependant cette manière de tout filmer frénétiquement et avec moult mouvements de la caméra nous fait mieux ressentir le stress montant du personnage principal. De plus, l'histoire est bien ficelée et le film demeure un huis-clos efficace malgré ses défauts: c'est stressant juste comme il faut et surtout pas trop long. J'émets quand même une réserve sur la fin: elle n'est certes pas choquante mais je ne pense pas qu'autant de "gore" était nécessaire. Et puis, quelle idée de partir en randonnée sans avertir personne, franchement!
Un scénario solide, une superbe interprétation de James Franco et une belle leçon de survie. Boyle nous fait vivre dans le trou ou Franco est amputé d'un bras durant presque tout le film. J'apprécie les rapprochements de caméra surtout avec l'eau. Une heure trente à regarder un type coincé à qui il manque un bras, je n'aurait pas pensée que sa soit si captivant.
Raconter l'histoire de cet homme ayant passé 127 heures seul la main coincée par un rocher était une véritable gageure. Pour y remédier, Danny Boyle la contourne en filmant des flashbacks, des hallucinations et en faisant penser le personnage à haute voix grâce à son caméscope, le tout agrémenté d'effets de mise en scène clipesques un peu tape-à l’œil. Cela permet au réalisateur d'éviter l'ennui chez le spectateur même s'il ne le passionne pas pour autant. Plaisant mais pas marquant.
Très bon film alors que je pensais que j'allais m'ennuyer !!! acteur principal très bon, la musique est très bonne surtout à la fin. les paysages sont jolis, et il y a un certain suspens
Ce film, dont le synopsis tient quasiment lieu de résumé et dans lequel on se retrouve à peu de choses près en tête à tête avec un seul acteur du début à la fin, était un pari risqué. Mais alors que tout semble réuni pour rendre ce film plat et ennuyeux, on ne peut que se prendre d'affection pour le personnage incarné par James Franco, qui semble d'ailleurs dégager beaucoup de respect pour la personne qu'il représente et en livre une interprétation bouleversante de vérité. Lui comme Danny Boyle ont su jouer des multiples facettes d'Aron Ralston pour renouveler l'intérêt jusqu'au bout, et ceci en toute modestie, sans tomber dans le surdramatisation d'une situation déjà catastrophique. Le ton est juste, subtile et procure des émotions intenses. La bande originale est elle-aussi choisie et maniée avec soin, tantôt en soutien du ton des scènes, tantôt en décalage pour accentuer le contraste ou encore pour apporter un peu de relâchement quand la pression devient trop forte. Ce film repose sur une alchimie délicate obtenue à partir d'une poignée d'éléments seulement mais dont toutes les ressources ont été puisées et employées avec savoir-faire.
127 Heures... Que dire si ce n'est un long métrage remarquablement touchant. On pourrais facilement résumé ces 127 heures en - beaucoup plus qu'il n'en parait finalement - une petite pensée de W.S.Bourroughs. Il dit que la solution vient toute seule, qu'il ne faut pas se presser. Mais l'acteur ultra-connue se retrouve pris au piège dans une tourmente infernal, ça décoiffe. Bref bon film.
Dans la longue série des Huis-clos astucieux à suspense (Buried, Phone Game...), 127 heures est à mettre au-dessus du panier, tout en haut. Il y a d'abord un acteur épatant qui campe idéalement ce casse-cou énervant de facilité et d'invraisemblable confiance en soi. Une vraie tête à claques, ce qui d'emblée casse les codes du Survival où le héros suscite forcément une empathie folle. Ici on en arrive à penser limite "bien fait pour ta gueule", j'exagère à peine... Il y a ensuite un style Danny Boyle (l'esprit clip MTV avec beaucoup de Cuts et d'effets faciles) qui d'ordinaire m'agace au plus haut point mais qui dans ce cas précis et par opposition à la dramatique de la situation, au caractère sauvage du lieu, au dénuement du personnage, renforce un côté ubuesque terriblement bienvenu. Sans compter que le point d'orgue est en tout point celui sans fard d'un film d'horreur de la trempe d'un Antropophagous, l'Homme qu se mange lui même. On n'en est absolument pas loin... Bref au final un traitement ultra bien vu pour un résultat puissamment existentialiste. Une réflexion aussi sur le voyeurisme qui culmine avec cette scène finale à la limite du supportable. Ce qui m'amène à conclure que 127 Heure est de loin, de très loin le meilleur film de Danny Boyle; .
Le problème principal avec le film c'est qu'il n'a pas grand chose à raconter. Certes beaucoup de films du même genre sont sortis, comme "Buried" mais celui-ci était beaucoup plus réaliste (mais raciste) que "127 heures" qui usent et abusent des flashbacks pour remplir un film plutôt vide dont tout le monde connait la fin. Il est très irréaliste: certaines actions sont filmées bizarrement, et il arrive que James Franco regarde la caméra quand il ne faut pas (je ne parle pas des séquences avec sa caméra). L'oeuvre arrive à nous intéresser, cependant, et c'est son but. On reconnait la réalisation de Danny Boyle, léchée, moderne quoique que bizarre sous certains angles. Un film vraiment moyen finalement...
Un film marquant et réussi ! "127 heures" raconte la terrible histoire vraie de Aron Ralston qui, lors d'un voyage dans les gorges de l'Utah, se retrouve avec le bras droit coincé par un rocher. Son expédition devient alors un cauchemar. C'est vraiment un super film ! Danny Boyle a encore fait du très bon boulot. Pourtant, cela n'a pas dû être facile de réaliser un tel film. Parvenir à captiver les spectateurs en filmant un gars coincé au fond d'un canyon, c'est extrêmement difficile. Mais finalement, l'objectif est une grande réussite. Les mises en scènes, l'émotion, le jeu d'acteurs,... Tout est génial ! Dans le rôle principal, on retrouve un acteur bien connu, James Franco (Spider-Man, la planète des singes,...). Perso, je suis fan de cet acteur. Dans chacun de ses rôles, il est épatant. Si on lui demandait de jouer "Ariel" dans un remake de la petite sirène, je suis certain qu'il serait au top ! Bref, James est une nouvelle fois excellent dans son rôle qui pourtant a dû être compliqué à interpréter. Pour conclure, "127 heures" est tout simplement un grand film !