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Un visiteur
4,5
Publiée le 23 juillet 2013
Scénario simple, basée sur une histoire vraie, nous n'avons pour ainsi dire qu'un seul acteur, et l'essentiel se passe dans un seul lieu, et très clos pour le coup James Franco est très juste, il y a plus qu'un suspense qui s'installe, une véritable angoisse nous prend tout le long du film ! On assiste à ce que tout ce qu'un homme peut être amené à vivre, à faire, à penser, à ruminer, à regretter, quand il est dans cette situation. La définition même de la mort en face, et quelle fin bon sang ! J'adore les retournements de situation marquants, et là on est servis !!
On peut lui reprocher beaucoup de choses, à Danny Boyle, mais il réussit un film honnête et noble. Tour à tour dramatique, drôle et surprenant, 127 heures est un cadeau au talent immense de James Franco.
Un film qui fait beaucoup appel à la pitié du spectateur, comme quoi Danny Boyle aime nous soumettre face au courage incommensurable de ses personnages. Il n'empêche que faire tout un film dans une seule scène est souvent dur a tenir, mais nous avons un britannique qui sait se faire désirer grâce à son éthique et technique cinématographique. Quoi que dès que l'événement dramatique débarque, on se doute facilement de comment l'intrigue va se dérouler... spoiler: (folie, souvenir, plus d'eau, qu'il se film pour au final se couper le bras) . Mais c'est vrai que tout de même, c'est la solidarité qu'éprouve le spectateur pour un Aron Ralston attachant dans une situation absurde qui structure tout le thriller et la tragédie. Quoi que à part pour relié ses souvenirs à ses hallucination, on en a un peu rien a faire de sa vie, vue que le film est (déjà?) lancé depuis un moment. Un drame qui puise donc son énergie dans la compassion du publique, mais qui ne devra certainement sa renommé plus à la beauté de ses plans qu'au scénario peu être trop peu exploité.
C'est d'un formidable huis clos en plein air dont Danny Boyle nous gratifie avec 127 heures. Pour cela, il fallait un grand acteur. Et James Franco en est bien un. Il nous le confirme avec cette performance époustouflante, touchante et poignante. Tiré d'une histoire vraie, 127 heures met en images les 6 horribles jours qu'a dû passer Aron Ralston, jeune alpiniste déjà chevronné piégé dans un ravin au beau milieu des canyons américains. Le problème, c'est qu'il n'a prévenu personne de son escapade, comme à son habitude. C'est d'ailleurs sur ce point qu'a choisi de se focaliser Danny Boyle. Est-ce un bon choix, de tout axer sur une sorte de morale anti-individualiste? Pas vraiment à mon goût en tout cas. Malgré ces quelques dérapages (de mon point de vue), la phase d'avant-drame (à la fois légère et tendue comme il faut) mais surtout la scène finale mettent tout le monde d'accord. Le réalisateur dévoile l'espace d'une scène l'ampleur de sa virtuosité, bien aidé par un James Franco ( il vaut que je me répète encore et encore) au sommet de son art. Comme souvent, la fin du film aura été décisive dans mon appréciation globale du film; je mets 4 étoiles.
Un film très spécial et une belle leçon de vie sur le danger de la nature. James Franco est à l'honneur dans ce film car on ne voit pratiquement que lui et il est excellent. Le scénario est tiré d'une histoire vraie particulièrement prenante et très émotionnelle car on ressent bien l'effet et les émotions qu'on est dans une situation désespérée. Pour une durée d'une 1h30, on ne peut pas s'ennuyer avec les tentatives de se dégager du rocher, quand il parle à sa caméra,... C'est bien pensé. Une petite introduction sympa avec de très belle vue des montagnes de l'Utah. Un film que je recommande car cela montre bien qu'on ne peut pas de risques surtout quand on va tout seul dans la nature. Il faut par contre ne pas avoir le cœur sensible car il a des images qui ne font pas plaisir à voir.
Raconter l'histoire d'un alpiniste qui se coince le bras et ce pendant 90 minutes était un pari plus que risqué, on a qu'une seule crainte : s'ennuyer. C’était sans compter le génie de Danny Boyle qui nous livre ici un film tout bonnement incroyable. Alternant flashbacks et récit, Boyle captive par sa mise en scène, originale, inventive et dynamique. Ces mêmes flashbacks nous en apprennent plus sur Aron Ralston, ingénieur la semaine et alpiniste les weekends, et sur sa personnalité d’égoïste fini qui ne prend même pas la peine de rappeler sa mère, égoïsme qui l'incite a ne pas laisser de mit sur son expédition. Mais ils ont une utilité cachée : celle d'y voir les signes du destin. Destin qui, selon lui, l'a conduit ici. C'est à ce moment que la magie de Boyle opère. Équipé de sa caméra, il tient une sorte de journal vidéo où hallucinations et expérience se mêlent. Hallucinations qui oscillent entre irréalité et prémonition, jusqu’à cette dernière vison qui va le pousser à accepter son sort et son échéance. La BO très rock contribue au dynamise du film et participe au suspense de ce huit clos intense. James Franco livre ici une performance extraordinaire, mêlant attachement, désinvolture et courage. Une véritable leçon de vie magnifiquement filmée et interprétée, non seulement physique mais aussi psychologique, sur ce qui compte réellement dans la vie. Ah et j'allais oublier une dernière chose, la musique de fin: sublime et enivrante. Une ode a l'espoir. Génial tout simplement, exceptionnel !
Je confirmes la note générale pour ce bon film basé sur une histoire vrai. On est attaché, touché et choqué par cet alpiniste. James Franco signe une de ces meilleurs performance. Le rôle lui convient très bien. La survie pendant les 5 jours de ce pauvre jeune homme est très réaliste. Tout est bien pensé. On se met très vite dans peau du personnage, et cela évite l'ennuie jusqu'à la fin. Après avoir vu 127 heures, on a moins envie d'aller se promener seul. Il y a également de super paysages au coeur des canyons et des musiques sympatiques. Un biopic très réussi.
J'ai cru que j'allais m'ennuyer en regardant ce film (spoiler: c'est vrai quoi, quel est l'intérêt de regarder un film dans lequel le personnage principal a la main piégée sous un rocher pendant une majeure partie du film ? ). J'ai été surpris et très content d'avoir eu tort : on ne s'ennui pas, spoiler: même si la scène se passe toujours au même endroit, les hallucinations du personnage donnent un peu d'action au film et on est captiver par certains flashback . James Franco est impeccable dans son rôle ! Je ne sais pas si son personnage se rapproche beaucoup du vrai Aron Ralston mais en tout cas, je l'ai trouvé très charismatique. Dans des rôles très secondaires, on retrouve l'actrice française Clémence Poésy (Harry Potter) ainsi que l'actrice Kate Mara (American Horror Story). Le script est bien organisé, je ne sais pas si c'est une adaptation fidèle de l'autobiographie Plus fort qu'un Roc d'Aron Ralston (qui est une histoire vraie) mais j'ai trouvé le scénario captivant et bien ficelé. La BO composée par A. R. Rahman n'est pas mal et les lieux de tournage sont justes magnifiques (et en plus de ça, la photographie est très très belle). J'aimerais parler de la fin : je l'ai trouvé très dérangeante (spoiler: il se coupe l'avant-bras ) mais très belle spoiler: puisqu'il est sauvé .
Très bien manié, très bien construit, 127 heures, film tiré d'une histoire vraie, est sans doute l'une des meilleures réalisation de Danny Boyle, mettant en scène James Franco ( Aaron Ralston ), qui nous livre une prestation hors du commun. Son jeu d'acteur est incroyable, il nous fait ressentir toute la douleur et la frustration qu'il éprouve. Les gorges de l'Utah sont magnifiques ! 4,5 /5.
Tiré d'une histoire vraie, Danny Boyle fait de ce film une très bonne réussite. Porté par un James Franco plus que convaincant (j'aime bien cet acteur), ce film arrive je pense à bien retranscrire les moments de tension et de souffrancespoiler: ( mention spéciale à la scène où il se coupe les nerfs) qui ont été le lot du bonhomme. On est donc prit dans le film et on est impressionné par l'instinct de survie et de courage qui émane de l'acteur que l'on identifie très bien au vrai accidenté. Et c'est je pense le vrai et premier but de Boyle quand il a décidé de réaliser 127 heures. But réussi ! Très bien.
Film très bien tourné, scénario dans la crevasse plein de suspens. On se demande quand même quel est l’intérêt de ce film .. Gros défaut : aucun but, pas vraiment d'histoire mais sinon les paysages sont superbes et le film fait quand même pas mal stresser, les scènes où il est bloqué sont intense ! :D Et n'oubliez pas, c'est mieux de faire du vélo à plusieurs. :p
Ah Danny Boyle ! Cinéaste souvent décrié, je dois pourtant avouer que j'adore décidément son cinéma, précisément pour les raisons qui le vouent à la vindicte d'une presse assez réfractaire à ses effets de style empilés. Cette fois, Boyle s'empare de l'histoire vraie et poignante d'Aron Ralston. C'est-à-dire d'un pitch très intéressant (celui d'un alpiniste pris au piège plus de 5 jours dans un canyon) mais parallèlement très difficile à dérouler pendant une heure trente sans éviter l'ennui. Si Boyle y est parvenu, rien d'étonnant qu'il l'ait fait avec des armes déjà fourbies : effets visuels à gogo, montage rapide et cadrage très "spot tv", BO et caméra en mouvement incessant. Pour éviter de filmer continuellement une scène statique avec de tels procédés, Boyle s'infiltre dans les souvenirs du héros, et se refuse au huit-clos, pour lui préférer une belle histoire de vie, l'occasion de se rappeler de l'importance de ce qui nous paraît parfois futile. Au final, oui le réalisateur a choisi le seul angle qui pouvait lui permettre de tenir la distance, oui il ne s'est pas refusé à ses tricks habituels, mais le résultat que lui et son équipe technique finissent par présenter est plus que satisfaisant. Si on ajoute à tout ça la beauté initiale de l'histoire de ce jeune homme et la justesse avec laquelle James Franco s'est glissé dans sa peau, on obtient un très bon résultat. 4/5.
Un chef d'oeuvre !!! Magistralement bien filmé avec des prises de vue magnifiques! Et Danny Boyle a su nous montrer avec de l'humour et de l'esperance la lutte de cet homme au bras coincé sous la roche ! A voir absolument !
« 127 heures » a réussi le tour de force rare de mettre d’accord public et critiques qui ont été dithyrambiques sur la qualité du spectacle fournit. Et force est de constater que le film à différents niveaux est de très grande qualité, d’abord par le sujet : le courage d’un jeune homme qui pour sauver sa peau va réaliser un acte aux lourdes conséquences, l’ablation d’un membre (et ce, sans anesthésie et avec une lame de quelques centimètres au tranchant discutable !). Ensuite la mise en scène qui permet, alors que le héros est quasi immobile et seul, de rendre le film dynamique et de mettre totalement le spectateur en empathie avec le protagoniste de ce drame. Enfin par l’interprétation habitée et sans faille d’un James Franco qui sait avec brio casser son image de beau gosse pour se glisser dans des projets très différents. Malgré toutes ces qualités et même si j’ai passé un bon moment devant ce film, j’avoue n’avoir pas été plus enthousiasmé que ça par celui-ci. Le fait de connaître les évènements du film et son dénouement ont amoindri sa force et même la scène d’amputation, qui a fait tant parlé, m’a laissé un peu froid tant je l’ai trouvé plus sobre que ce que ne laissaient entendre tous ceux qui l’avaient vu. Je ne dis pas que le film est mauvais, loin de là, ni qu’il est surcoté, pas du tout, mais que la force de la dramatique n’est pas autant au rendez-vous pour moi que ce que j’attendais. Le film est de très grande qualité et mérite les louanges qui ont accompagné sa sortie, mais il n’est pas à mon humble avis aussi fort que vanté. À voir néanmoins sans hésitation, mais en ayant la tête froide.
On connaissait le fait divers, voici maintenant le film. C'était pourtant pas simple de faire un film avec quasiment un seul personnage, en concurrence avec lui même, qui plus est dans une situation statique. Mais c'est réussi, on ne s'ennuie pas un instant et on se représente bien chaque étape de son calvaire.