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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 mai 2014
un superbe film, même si la fin est un peu dégueulasse, il faut le voir, le héros est captivant, les paysages sont magnifiques, et le suspens est total, c'est à voir. je confirme, les 20 premières minutes ressemblent à une pub décathlon ^^
127 heures porte bien son nom. Il s’agit d’une torture aussi bien pour le héros que pour le spectateur. Rien ne se passe durant les 90 longues minutes du film. Le temps se fait long et finalement on a juste l’impression de perdre son temps. Et Danny Boyle, encore, qui réalise un navet. A quand un bon film de ce réalisateur ? 1,5/5
127 heures adapté du roman d'Aron Ralston "Between A Rock And A Hard Place" raconte une histoire bien connue maintenant. En 2003, un alpiniste (Aron Ralston donc) se retrouve coincé dans un canyon, une pierre bloquant son bras, pendant 127 heures. Ces 127 heures seront l'occasion pour le personnage de faire preuve d'un instinct de survie assez hallucinant. Le film démontre donc forcément une belle leçon de courage dans l'ensemble bien maîtrisée ! Comme dans d'autres longs-métrages de Boyle, j'ai trouvé la mise en scène quelque peu épileptique surtout lors des premières minutes avec l'utilisation du split-screen et de l'esprit font footage. Mais dès lors que le personnage se retrouve coincé, on passe nécessairement à une mise en scène plus calme mais pas pour autant moins captivante ! En effet tous les moments filmés dans le canyon sont d'une grande beauté, on suit avec intérêt le cheminement intellectuel du personnage et ses différentes idées mises en place pour s'en sortir. James Franco participe pleinement à nous captiver en livrant une de ses meilleures prestations. Il parvient à retranscrire assez fidèlement les états d'âme qu'Aron Ralston évoque dans son livre. J'ai en revanche trouvé les flash-back assez inutiles ! Ils sont ici pour éviter au spectateur de trop s'ennuyer je pense, mais pour ma part je n'avais qu'une hâte à chacune de ces scènes : retrouver le personnage dans le canyon. Même si on connaît généralement la fin avant de commencer le film, elle est ici superbe, magnifiée par la musique "Festival" de Sigur Ros et elle procure un florilège d'émotions ! L'utilisation du split-screen pour cette scène est plus marquante qu'au début du film. Les musiques tout au long du film sont bien utilisées qu'il s'agissent de chansons d'artistes variés ("Never Hear Surf Music Again" de Free Blood, "Lovely Day" de Bill Whiters) ou de la musique composée par A.R. Rahman passant du mélancolique au suffoquant spoiler: (la musique accompagnant la scène où Aron coupe son bras) . Le film bénéficie enfin d'une longueur satisfaisante et d'une photographie qui magnifie les paysages. En résumé, 127 heures est une œuvre singulière qui tient le pari de nous captiver, mais qui hormis la scène de fin, peine un peu à donner autant d'émotions que le livre. Un récit qui m'a personnellement marquée plus durablement
Si les 20 premières minutes ressemblent fortement à une pub Décathlon ou à un clip promotionnel pour une boisson énergisante à la testicule de taureau, Danny Boyle réussit finalement un pari osé en tenant en haleine le spectateur avec un simple fait-divers, aussi incroyable fut-il. Meubler les 1h10 de film restantes avec le calvaire d'un mec coincé comme un rat pendant 127 heures dans une artère d'un canyon du trou du cul des States avait tout d'une gageure, du moins d'une histoire qui semblait plus adaptée au format court ou moyen métrage. Mais Boyle a prouvé par le passé qu'il était loin d'être un manchot et que ses méninges étaient en parfait état de marche. Le réalisateur arrive à nous scotcher en jouant habilement sur l'angoisse montante, la folie naissante et la mort guettante. L'instinct de survie poussé à son paroxysme est le fil conducteur de ce film suffocant où la prestation de James Franco est un élément majeur. Avec toujours sa touche psychédélique dans la réalisation, l'anglais relève ce défi casse-gueule (c'est le cas de le dire) et propose un divertissement original sans être non plus exceptionnel. Il reste tout de même moins marquant que le « Buried » de l'espagnol Cortes mais voilà bien du cinéma qu'on ne voit pas tous les 4 matins. Alors avant de partir à l'aventure, affûtez vous lames, remplissez vos gourdes et n'oubliez pas « Charly says always tell your Mummy before you go off somewhere » !
On a encore ici un excellent film basé sur une histoire vraie. Le fait que ce soit une histoire vraie captive encore plus mon attention sur le film. On devient vite attaché au personnage et on a hâte de voir comment il va s'en sortir. Malgré le fait que son histoire ne contient pas beaucoup de péripéties, le film réussi tout de même à nous garder en haleine tout au long de plusieurs manières, dont les flashbacks ou les hallucinations du personnage. J'ai bien aimé.
Le réalisateur a réussi à ne pas rendre le film ennuyant malgré le fait que 80% de celui ci se passe au même endroit, c'est un bel exploit. James Franco joue très bien, l'évolution du personnage durant le film est très intéressante, il interprete parfaitement le changement de comportement d'Aaron au cours des 127 heures de blocage.
Quelle histoire ! 5/5 pour la musique, 5/5 pour les prises de vues, 4/5 pour le déroulement de l'histoire, 3/5 pour les Flashbacks, 3/5 pour James Franco. Une pensée pour Lee Ralston, à son instinct de survie. Une histoire vraie et terrifiante. Moral de l'histoire : à 2 c'est mieux...A voir
"127 heures" est film huit-clos avec un James Franco touchant et porte le film sur ses epaules avec paysages sont magnifiques et on ne s'ennuie pas une s'imagine à la place d'Aaron. Si vous avez l'occasion de le voir,sautez sur l'occasion!
Danny Boyle est connu pour être un cinéaste touche à tout. Cela lui réussit souvent, mais il y a des fois où la sauce prend un peu moins bien, comme ici. Non pas que le film soit mauvais, loin de là. Mais ce qui pose le plus problème dans ce genre de film, c'est le scénario. Il est en général mince et il faut une mise en scène extraordinaire pour faire oublier ce fait. Ici la mise en scène est pas mal mais un peu trop attrape-couillon avec ses nombreuses références publicitaires, et elle n'éclipse pas du tout le reste, si bien qu'on se rend trop vite compte des limites du scénario. Cela n'empêche pas à James Franco de proposer un jeu épatant de réalisme et d'intensité. Malgré tous les défauts qu'on peut lui reprocher, ce film reste un bon moment de cinéma, et il faut le voir au moins une fois pour se faire sa propre idée.
Un sujet qui demandait une approche intimiste, minimaliste et une capacité à dilater le temps pour illustrer la cruelle attente du personnage... bref le contraire du cinéma de Danny Boyle, cet obsédé de l'esbrouffe, de la surenchère d'effet, de la poudre aux yeux. En ça, il ose tout, même placer la caméra dans la bouteille d'eau pour nous montrer le larynx du héros qui boit... ce qui n'a évidemment aucun intérêt. Un mauvais goût de tous les instants, alourdi par des placements de produits incessants. A réserver aux fans de publicité pour chewing-gums et de clips sur W9.
Danny Boyle démontre encore une fois qu'il maîtrise toutes les spécificités du cinéma, en profitant pleinement de ses facultés d'évocation pour augmenter son efficacité. Le styliste qu'il est, un cinéaste où le mouvement prend une grande place, se soumet au défi de faire un film sur l'immobilité , sur les attentes et les coïncidences, en portant à l'écran cette histoire inspirée d'une histoire vraie. La preuve que la simplicité fonctionne et, qu'au cinéma comme dans la vie, il faut se fier à son instinct. Même si le récit de 127 Heures n'est pas exactement le plus excitant. Un homme captif d'une crevasse pendant une heure, d'autant qu'on sait comment ça va se terminer, le film est aussi dynamique que prenant. La patience est ici récompensée par le récit, plein de surprises, qui quitte allègrement cette crevasse pour évoquer, à une vitesse folle, les pensées du personnage pris au piège. C'est particulièrement stimulant. Le charisme et le dévouement de James Franco donnent au personnage toute la profondeur qu'il lui fallait pour qu'on accepte de passer une heure avec lui au fond de cette crevasse sombre. Et cette proximité contribue à rendre les émotions plus vraies, qui le mène à prendre la décision finale : spoiler: il va falloir couper. Les petites victoires comme les petites défaites sont magnifiées par une réalisation précise. Mais la fin est simple et touchante, est le résultat de tout ce bon travail. Comme toujours chez Boyle, la maîtrise est exemplaire.
"127 heures" est un film puissant. Ce film basé sur un fait réel, ou rien n'est fiction est impressionnant. Comment un homme seul peut-il endurer autant ? L'envie de survivre est tellement puissante qu'elle nous pousse a faire des choses folles. Par moment la folie est la meilleur des solutions. Aron Ralston jeune homme de 27 ans est un alpiniste, quand un jour il part en randonnée et ce retrouve bloqué par un rocher dans un canyon. Il va endurer les pires moments de sa vie, seule, avec très peu d'eau et de nourriture il va rester emprisonné comme ça pendant 127h. La seule solution pour s'e sortir : spoiler: se couper l'avant bras droit.
Cet homme a enduré ce que personne ne devrait enduré, il a montrer que l'envie de survivre pouvait nous pousser a tout. A toute choses aussi folles qu'elle soient. Il a fait preuve de courage et de bravoure. Je le félicite pour ça. Mais reprenons sur le film. Danny Boyle a réussi son pari. Nous emmenez au plus profond du canyon avec Aron. Il voulait nous faire ressentir la tension, la peur, la folie, et je peux dire avec facilité qu'il a vraiment réussi. On se met a la place de cet homme, on a autant envie que lui de s'en sortir, on panique, on devient un peu fou. On le comprend tellement l'hors de ces hallucinations. On essaye de lui transmettre force et courage pour faire l’impensable. Le film ai dans sa plus grande partie baser sur Aron coincé dans ce trou, mais l'ennui ne nous gagne jamais et pour ça je dit chapeau (Même effet pour le film Buried). La scène de "délivrance" est plutôt dur à voir. Encore plus quand on sait que ce n'est pas de la fiction et qu'un homme a vraiment enduré ça. L'effet est vraiment réussi. James Franco quand a lui tiens le film a bout de bras. Même avec un bras en moins il le maintient. Il est d'une précision irréprochable dans son jeu, il habite de rôle. Il devient vraiment cet homme. Tout es bien, il transmet tension, peur, envie. Il est juste merveilleux, il a beaucoup de mérite. Un film que j'ai mis longtemps à regarder (pourtant je l'ai depuis un moment sur mon étagère) a cause de la scène crucial du film. Et maintenant que je l'ai vu, je regrette d'avoir attendu si longtemps. Je le recommande vivement.
Un huit-clos prenant du début à la fin. J Franco porte cette histoire vraie sur ses épaules et le voir dans cette aventures est fascinant. La mise en scène est impeccable. On ressort à la fois soulagé mais eéprouvé par cette histoire.