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JokerDreizen
290 abonnés
310 critiques
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4,0
Publiée le 26 mars 2011
La mise en scène tape à l'oeil a de quoi en refroidir certains, pour ma part c'est très bien passé. J'avoue, la réussite du film a placé beaucoup d'espoir en James Franco, ce qui a heureusement porté ces fruits : L'acteur est simplement excellent dans la peau du casse-cou du désert, finalement freiné par un obstacle plus dur que lui. La caméra omnisciente de Boyle nous fait vivre avec James Franco dans cette crevasse. Le film, pour le coup, est beaucoup moins stressant que Buried, mais psychologiquement beaucoup plus intense. On finit par haleter autant que le protagoniste, on a envie de se l'arracher soit-même, ce p*tain de bras. Evidemment, vous savez déjà comment tout cela se termine, mais rien ne pourra vous préparer au climax du film, ultime moment d'émotions et de torture, que certains qualifieront de "tape à l'oeil", que je qualifierai simplement d'ultra immersif et infernal. Non franchement, le film n'est pas parfait, ni une oeuvre fantastique, c'est juste un récit poignant qui parvient à nous garder plus d'une heure avec un protagoniste à un bras, et ça c'est pas de la tarte.
Retraçant l'histoire folle mais totalement véridique d'un jeune alpiniste américain coincé au milieu de nulle part, le bras écrasé par une roche, 127 heures est une admirable leçon de courage orchestrée par celui à qui l'on doit de nombreux films cultes (Petits meurtres entre amis, Trainspotting, 28 jours plus tard, ...). Esthétiquement très travaillé, peut-être un peu trop maniéré même, il peut se définir comme un épisode grandeur nature de Man vs. wild qui aurait été tourné à la façon d'un clip de MTV, et qui devrait beaucoup à l'incontestable puissance de son histoire, ainsi qu'à la qualité de l'interprétation d'un James Franco totalement habité par le personnage d'Aron Ralston. Ma critique complète sur "127 heures", ainsi que de nombreux autres sur des films divers et variés, est disponible sur mon blog, avec photos et anecdotes : http://soldatguignol.blogs.allocine.fr/ Merci !
Un scénario solide, une superbe interprétation de James Franco et une belle leçon de survie. Boyle nous fait vivre dans le trou ou Franco est amputé d'un bras durant presque tout le film. J'apprécie les rapprochements de caméra surtout avec l'eau. Une heure trente à regarder un type coincé à qui il manque un bras, je n'aurait pas pensée que sa soit si captivant.
Danny Boyle s'attaque à l'histoire vraie de Aaron Ralston, aventurier américain qui alors qu'il est piégé dans un canyon va faire un choix qui va bouleverser sa vie. Evidement une histoire pareil n'est pas à prendre à la légère mais Danny Boyle se montre parfaitement à la hauteur. Le réalisateur arrive miraculeusement à conjuguer son style avec la personnalité du personnage qu'il met en scène et qui est interprété par un James Franco sublime. En plus de développer son univers pop la virtuosité du cinéaste anglais fait qu'on ne s'ennui jamais même si l'intrigue du huit clos n'est pas très alléchante. 127 Heures est aussi une leçon de courage et de survie comme on en voit rarement au cinémas, un véritable parcoure du combattant chargé d'émotion forte et spectaculaire. Même quand je connais déjà la fin les bras m'en tombe.
Danny Boyle démontre encore une fois qu'il maîtrise toutes les spécificités du cinéma, en profitant pleinement de ses facultés d'évocation pour augmenter son efficacité. Le styliste qu'il est, un cinéaste où le mouvement prend une grande place, se soumet au défi de faire un film sur l'immobilité , sur les attentes et les coïncidences, en portant à l'écran cette histoire inspirée d'une histoire vraie. La preuve que la simplicité fonctionne et, qu'au cinéma comme dans la vie, il faut se fier à son instinct. Même si le récit de 127 Heures n'est pas exactement le plus excitant. Un homme captif d'une crevasse pendant une heure, d'autant qu'on sait comment ça va se terminer, le film est aussi dynamique que prenant. La patience est ici récompensée par le récit, plein de surprises, qui quitte allègrement cette crevasse pour évoquer, à une vitesse folle, les pensées du personnage pris au piège. C'est particulièrement stimulant. Le charisme et le dévouement de James Franco donnent au personnage toute la profondeur qu'il lui fallait pour qu'on accepte de passer une heure avec lui au fond de cette crevasse sombre. Et cette proximité contribue à rendre les émotions plus vraies, qui le mène à prendre la décision finale : spoiler: il va falloir couper. Les petites victoires comme les petites défaites sont magnifiées par une réalisation précise. Mais la fin est simple et touchante, est le résultat de tout ce bon travail. Comme toujours chez Boyle, la maîtrise est exemplaire.
Quel film ! Je pensais qu'il allait trainer en longueur mais non ! On se prend vite au jeu en se demandant comment il va s'en sortir... Les flashbacks et autres montages sont très bien réalisés. La fin est énorme et la BO est particulièrement bien trouvée. Un grand bravo pour ce film ! Le seul bémol serait qu'une fois qu'on l'a vu, je ne pense pas qu'on veuille le revoir 3 ou 4 fois, c'est l'histoire qui veut ça.
Un biopic captivant, qui nous emmène au coeur des canyons. Le film est très bien réalisé, rythmé, avec des paysages magnifiques et un acteur principal charismatique. De plus, c'est une réalisation qui exprime remarquablement les différents sentiments par lequel passe par le héros. Une oeuvre saisissante de réalisme !
un huit clos qui nous fait penser inexorablement à buried film tiré d'un fait divers, un alpiniste chevronné va être prisonnier d'un rocher dans une faille du grand canyon pendant 127 heures. façe à nous l'acteur va grace à un camescope s'adresse à ses proches en essayant de se sortir de ce piège qui se referme sur lui . Au fil des heures toutes les émotions et les états d'âmes sont présents, mais toujours avec une attitude positive et délirante. L'acteur va faire une réflexion sur lui-même et sa vie jusqu'à l'impossible pour se sortir de cette situation. ont est tenu en haleine pendant tout le film un grand rôle pour cet acteur que je connaissais pas filmé d'une façon originale avec plusieurs plans des mouvements de caméras rapides un très bon film des scénes un peu dures film trés angoissant
Il ne faut pas attendre grand chose de Danny Boyle lui le faiseur d'image ringarde et dépassé puisqu'une fois de plus tout est moche et encré visuellement dans les années 90.Utiliser la dv du protagoniste c'est du déjà fait et refait et plus a faire,c'est surtout ici un truc pour faire parler son personnage et ne pas ennuyer son spectateur.Cette histoire veut être crédible par son auteur mais avec de tel plans visuel comment y croire?Car Boyle ne recule devant rien pour ce qu'il croit être une bonne idée visuel,il va jusqu'à faire tomber la pluie sur l'objectif de sa camera,pas celle de son personnage non,celle qui est censé être le conteur de l'histoire.Cet effet et juste le contraire de ce qu'il essaie de faire avec ce film,c'est a dire isolé son personnage.Et c'est bourré de truc tout aussi idiot.Le film reste cependant l'un des moins pire du bonhomme qui pour une fois ne le terminera pas a la hache.Mais bon ça reste plutôt pénible et surtout il n'arrive pas a être aussi bon que la mort suspendue.
Assez partagé sur ce film. Le coté clip et racoleur de la mise en scène m'a plutôt énervé. C'est plein d'effets de style, de grand-angle, de contre plongée, de contre-jour et autres ralenti qui donnent l'impression de regarder un spot publicitaire pour red-bull d'une heure et demie. Mais je dois reconnaître que grâce à cette mise en scène sophistiqué, ont ne s'ennuie pas. Pourtant un type bloqué 127 heures sous un rocher, il y avait de quoi s'interroger ! Au final "127 heures" est plus un objet de divertissement qu'un vrai film de cinéma, et si c'était le but affiché, alors Danny Boyle a bien réussi son coup.
127h ça à l'air super attrayant au 1er coup d'oeil et en même temps ça fait très peur car la possibilité d'ennui est très forte. Et pourtant, ce film est une grande réussite. Le réalisateur déploie des trésors d'habilité pour animer le film alors que son personne principal est immobile pendant 1h30. Le film se transforme en torture psychologique et ne nous épargne rien. James Franco révèle une fois de plus son talent, habité comme jamais par son personnage, un casse-cou téméraire mais indescriptiblement attaché à la vie et à ses joies. Le final est d'une émotion rare. Une perle de l'année 2011.
Raconter l'histoire d'un alpiniste qui se coince le bras et ce pendant 90 minutes était un pari plus que risqué, on a qu'une seule crainte : s'ennuyer. C’était sans compter le génie de Danny Boyle qui nous livre ici un film tout bonnement incroyable. Alternant flashbacks et récit, Boyle captive par sa mise en scène, originale, inventive et dynamique. Ces mêmes flashbacks nous en apprennent plus sur Aron Ralston, ingénieur la semaine et alpiniste les weekends, et sur sa personnalité d’égoïste fini qui ne prend même pas la peine de rappeler sa mère, égoïsme qui l'incite a ne pas laisser de mit sur son expédition. Mais ils ont une utilité cachée : celle d'y voir les signes du destin. Destin qui, selon lui, l'a conduit ici. C'est à ce moment que la magie de Boyle opère. Équipé de sa caméra, il tient une sorte de journal vidéo où hallucinations et expérience se mêlent. Hallucinations qui oscillent entre irréalité et prémonition, jusqu’à cette dernière vison qui va le pousser à accepter son sort et son échéance. La BO très rock contribue au dynamise du film et participe au suspense de ce huit clos intense. James Franco livre ici une performance extraordinaire, mêlant attachement, désinvolture et courage. Une véritable leçon de vie magnifiquement filmée et interprétée, non seulement physique mais aussi psychologique, sur ce qui compte réellement dans la vie. Ah et j'allais oublier une dernière chose, la musique de fin: sublime et enivrante. Une ode a l'espoir. Génial tout simplement, exceptionnel !
Danny Boyle est capable du meilleur comme du pire, même si j'ai personnellement toujours trouvé son talent de réalisateur un peu surcoté. Ici, ce n'est ni l'un ni l'autre, même si je ne peux m'empêcher de penser que ce « 127 heures » est manifestement plus proche de la seconde catégorie. Plébiscité de manière incompréhensible par la presse américaine, ce fait divers a priori séduisant sur le papier n'accouche de rien. Je n'ai d'ailleurs pu m'empêcher de comparer ce dernier opus du metteur en scène de « Slumdog Millionnaire » à l'épatant « Buried », dont le sujet peut se rapproche quelque peu. Le constat n'en est que plus cruel : alors que l'un fascinait par sa capacité à se renouveler et à nous présenter des situations cyniques, le tout dans une ambiance remarquablement oppressante, l'autre ne dégage rien et finit même par ennuyer à plusieurs reprises. Alors c'est vrai que James Franco ne s'en tire pas mal et que quelques scènes sont réussies (la fausse interview télé en tête, de très loin le meilleur moment du film), mais sinon, le constat est cruel : Boyle n'a rien à dire, et nous parle donc uniquement d'un gars moyennement intéressant bloqué au milieu de nulle part parce qu'il a le bras coincé. Rideau. J'imagine que beaucoup d'être vous ont au contraire de moi vu des tonnes de richesse durant ces 95 minutes, mais en ce qui me concerne, si le spectacle n'a pas non plus été insoutenable, il s'est avéré creux, superficiel et même légèrement prétentieux... Reste cette fin qui, enfin, ose un tant soit peu et convainc par son réalisme brut, loin de la quasi-branlette qui caractérisait le calvaire de ce pauvre Aron Ralston. Pas nul donc, mais néanmoins dispensable et bien surfaite ces « 127 heures ».
Ah Danny Boyle ! Cinéaste souvent décrié, je dois pourtant avouer que j'adore décidément son cinéma, précisément pour les raisons qui le vouent à la vindicte d'une presse assez réfractaire à ses effets de style empilés. Cette fois, Boyle s'empare de l'histoire vraie et poignante d'Aron Ralston. C'est-à-dire d'un pitch très intéressant (celui d'un alpiniste pris au piège plus de 5 jours dans un canyon) mais parallèlement très difficile à dérouler pendant une heure trente sans éviter l'ennui. Si Boyle y est parvenu, rien d'étonnant qu'il l'ait fait avec des armes déjà fourbies : effets visuels à gogo, montage rapide et cadrage très "spot tv", BO et caméra en mouvement incessant. Pour éviter de filmer continuellement une scène statique avec de tels procédés, Boyle s'infiltre dans les souvenirs du héros, et se refuse au huit-clos, pour lui préférer une belle histoire de vie, l'occasion de se rappeler de l'importance de ce qui nous paraît parfois futile. Au final, oui le réalisateur a choisi le seul angle qui pouvait lui permettre de tenir la distance, oui il ne s'est pas refusé à ses tricks habituels, mais le résultat que lui et son équipe technique finissent par présenter est plus que satisfaisant. Si on ajoute à tout ça la beauté initiale de l'histoire de ce jeune homme et la justesse avec laquelle James Franco s'est glissé dans sa peau, on obtient un très bon résultat. 4/5.