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shmifmuf
186 abonnés
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1,0
Publiée le 22 février 2012
Les quinze premières minutes, c'est "Into the wild" version bobo dragueur, amateur de sensation forte. Après l'accident, c'est le début de l'ennui pour le spectateur. Le héros du film perd son couteau et le rattrape avec un petit bout de bois.Il pense à sa famille.Il appelle au secours.Il fait un message vidéo pour ses proches, si on retrouve son corps.Il se décourage puis reprend espoir.Il repense au confort moderne et à ce bon vieux monde consummériste.Il pense à sa copine.Il meuble le temps en s'imaginant dans une bonne vieille émission de télévison (ah ce bon vieux monde moderne!).Il essaye de se couper le bras.Il boit son urine.Il a des hallucinations, il regrette et il se souvient.Il délire et se met à croire en la destinée.Puis il finit par arriver à se couper le bras et il s'échappe et est enfin secouru. Je sais cette énumération est longue et pénible, un peu comme le film d'ailleur. On a à faire à un long clip version prévention, du genre:"attention ne vous aventurez jamais seul et sans dire où vous allez en montagne car le danger est partout". La réalisation est saccadée et anxiogène au possible. James Franco est excellent. Lui seul mérite qu'on voit ce petit film.
Autant il faut reconnaître à Danny Boyle une belle imagination et un enthousiasme contagieux, manifeste lorsqu'il lui a fallu créer la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques 2012, autant on peut nier qu'il s'agit malheureusement de l'un des pirs réalisateurs en activité sur la planète : que ses films rencontrent régulièrement le succès est un mystère, tant Boyle fait systématiquement preuve d'un bêtise et d'un mauvais goût décourageants. Lorsqu'il a un bon sujet - voir "Slumdog Millionaire" par exemple - cela peut encore passer, mais ce "127 heures" d'une crétinerie sans équivalent représente à date le nadir de son oeuvre, tant on le sent absolument incapable de faire "du cinéma" de son sujet, certainement le plus éloigné de son euh... "style" qui puisse se concevoir. Comment filmer l'agonie immobile d'un homme emprisonné par la montagne - et par sa propre fatuité - pendant plus de 5 jours ? Voilà un vrai défi, mais ce qui est sûr, c'est qu'il ne fat absolument PAS faire les choix que Danny Boyle fait, plus grotesques les uns que les autres : de l'intro speedée façon clip vidéo années 90 aux rêves psychédéliques sensés nous faire partager les divagations de notre "héros", du filmage "agence de tourisme" des canyons aux citations des publicités Coca-Cola, avec pour finir une scène gore incapable de traduire les réels tourments d'un homme poussé aux extrêmes pour survivre, tout est laid, tout sonne faux. "127 heures" est réellement l'un des pires films qu'il m'ait été donné de voir depuis pas mal d'années, et ce n'est pas l'interprétation très juste de James Franco, un GRAND acteur, qui y change quoi que ce soit.
Une longue pub qui se termine comme annoncé, hé oui à la fin il se coupe le bras. Du coup c'est long. Et quelle morale : bouh c'est pas beau d'être égoïste ! Quelle pauvreté... Danny Boyle est vraiment surcoté à mon avis.
Bon après un le discours d'un roi dont je n'attendais rien et dont je n'ai rien eu, une énorme déception pour Black Swan, une petite déception pour True Grit, voici un autre film nommé aux Oscars 2011 : 127 heures. Après la razzia non méritée pour son précédant film Boyle rempile avec une sorte de Buried en montagne. Bon Boyle est pas con il a compris qu'il fallait montrer d'autres choses sinon on ne parvient pas à tenir 1h30, surtout que là le film ne se passe pas en quasi temps réel. Est ce que pour autant ça fait un bon film ? Non, c'est même mauvais. Franco est très bon, mais il n'a que peu l'occasion de le montrer dans le film. Les rares dialogues sont nuls, oui Clémence Poesy peut dire de la merde (je n'y aurai pas cru sans voir ce film). Il n'y a pas d'enjeux, c'est vide de sens. Oh le vilain monsieur il a pas dit où il allait ! Vilain ! C'est filmé un peu n'importe comment je pense au début avec les plans en hélico c'est comment dire pour ne pas être méchant, nul. ça ne vaut rien. Boyle n'a même pas pensé son film. Je l'imagine entrain de réfléchir à ce film : bon alors il faut que ça dure 1h30, je met la star du moment, je fous des filles, des flash back sans aucun sens, des raccords dignes d'une série télé, de l'émotion pour mémé au fond, un peu de sang pour les dzeuns.
Alors ok c'est inspiré d'une histoire vraie, mais c'est juste affligeant, le mec balance des trucs devant la caméra sans que ça apporte des choses à l'histoire, si ce n'est autre chose (pour son spectateur qui connaît déjà la fin) qui permet de ne pas trop se faire chier.
Ouais 1h 30 pour en arriver là c'est long, très long.
Je me demande comment on peut faire des films aussi vains. (mais ceci dit ça reste mieux que Buried dans le genre).
« 127 heures » a réussi le tour de force rare de mettre d’accord public et critiques qui ont été dithyrambiques sur la qualité du spectacle fournit. Et force est de constater que le film à différents niveaux est de très grande qualité, d’abord par le sujet : le courage d’un jeune homme qui pour sauver sa peau va réaliser un acte aux lourdes conséquences, l’ablation d’un membre (et ce, sans anesthésie et avec une lame de quelques centimètres au tranchant discutable !). Ensuite la mise en scène qui permet, alors que le héros est quasi immobile et seul, de rendre le film dynamique et de mettre totalement le spectateur en empathie avec le protagoniste de ce drame. Enfin par l’interprétation habitée et sans faille d’un James Franco qui sait avec brio casser son image de beau gosse pour se glisser dans des projets très différents. Malgré toutes ces qualités et même si j’ai passé un bon moment devant ce film, j’avoue n’avoir pas été plus enthousiasmé que ça par celui-ci. Le fait de connaître les évènements du film et son dénouement ont amoindri sa force et même la scène d’amputation, qui a fait tant parlé, m’a laissé un peu froid tant je l’ai trouvé plus sobre que ce que ne laissaient entendre tous ceux qui l’avaient vu. Je ne dis pas que le film est mauvais, loin de là, ni qu’il est surcoté, pas du tout, mais que la force de la dramatique n’est pas autant au rendez-vous pour moi que ce que j’attendais. Le film est de très grande qualité et mérite les louanges qui ont accompagné sa sortie, mais il n’est pas à mon humble avis aussi fort que vanté. À voir néanmoins sans hésitation, mais en ayant la tête froide.
Danny Boyle est un grand réalisateur, mais je n'approuve pas forcément ses choix artistiques. 127 heures fait parti de ces rares films dont j'avais déjà suivi la première moitié une bonne demie douzaine de fois, sans jamais trouver le courage d'aller jusqu'au bout. Ça en dit long je trouve. Évidemment ce n'est pas un spoil, tout le monde sait comment se termine l'histoire de ce téméraire alpiniste, et voir ça se résume bien par un typique "à quoi bon ? ". Par sadisme ? Obligatoirement un peu. Donc Danny a fait ce qu'il a pu, pour rendre à l'image une dimension que les mots couchés sur du papier ne pouvait pas atteindre. Mais il en fait un peu trop, c'est vite agaçant car on comprend que tous ces "artifices" sont bels et bien là pour meubler le vide. Il a réussi son pari d'une certaine manière, certes le format est court, mais il n'en parait pas non plus plus long (par pour un second visionnage de A à Z j'imagine). Ce qui permet d'avancer que l'application évidente menée pour rendre ce film rock'n'roll malgré une trame d'un pathos évident a payé. Concernant la fameuse scène, youpi je l'ai vu ça y est, merci, aurevoir. C'est pas un bon moment hein, ni pour le gars coincé sous son caillou, ni pour nous coincé dans notre confortable canapé. Donc bon, ça ne participe pas à mon bonheur désolé. Dans d'autres mains que celles de Danny Boyle, cette incroyable histoire (qu'il suffit de raconter en une phrase pour qu'elle fasse son effet) aurait pu être interminable et imbuvable. Qui de mieux que James Franco pour interpréter un jeune fougueux prétentieux ? 127 heures se regarde et le traumatisme du jusqu'au boutisme de l'instinct de survie est bien présent à la fin, après, ça reste l'histoire d'un mec coincé dans un ravin, cinégénique ? Mouais...
Sinon que l'histoire soit vraie, le film en lui-même n'est pas terrible voir nul. Pour une durée de 1H30, on s'ennuie aisément. Danny Boyle a meublé comme il pouvait pour arriver à se moment où le personnage se coupe le bras car à part il n'avait rien d'autre à raconter. J'ai mis deux étoiles pour l'interprétation de James Frenco et juste pour ça. Alors je me pose la question: fallait-il vraiment en faire un film?
Magnifique, époustouflant, surprenant: il n'y a pas assez de mot pour décrire ce film! Danny Boyle est un grand réalisateur! Il a su retransmettre cette histoire vraie avec brio. Une mention spéciale à J. Franco qui tient le film à lui tout seul! On en sort boulversé...
127 est tellement maîtrisé, aussi bien sur le fond que la forme, que chaque défi ou problème devient un sommet de suspense, et l'ambiance anxiogène et viscérale qui s'en dégage offre une véritable expérience de cinéma !
Tout le grand public semble ok sur ce film mais voilà un film qui fait débat dans la sphère des cinéphiles... Et force est de constater qe j'acquiesce pour la plupart des défauts : la mise en scène où Boyle abuse des focus (c'est vrai qu'on en a rien à foutre de voir l'intérieur d'une gourde !), un personnage trop cliché de l'américain de base arrogant et égoïste, trop de pub notamment pour coca, la mièvrerie des flash-backs... Cependant je noterais pas ces quelques remarques aussi durement que certains de mes amis de la ciné-sphère... Pour la mise en scène ça passe car le montage et les plans magnifiques font passer la pilule. Le personnage est un casse-cou égoïste et arrogant, apparemment rien à redire le vrai Aron Ralston l'était ! Les flashbacks sont mièvre ?! Peut-être mais au bord du gouffre (c'est peu de le dire) il semble que chacun d'entre nous se remettrait en question en pesant à ceux qu'on aime... Non ?! Nous voilà arrivé à la question de la scène soit-disante gore de l'amputation... Je crois rêver ! Cette scène n'est pas plus gore que les "Saw" et consorts. Même un simple film d'action peut en mettre encore plus dans la vue ! De plus Danny Boyle a l'intelligence de ne pas s'attarder sur le sujet. Au final c'est un film qui reste un des meilleurs de Danny Boyle. Saluons James Franco qui trouve là son meilleur rôle de sa jeune carrière.
Nouveau film de Danny Boyle qui, aprés le succés phénoménal de "Slumdog millionaire", relève un pari risqué de filmer un personnage coincé dans un rocher durant presque tout le film dans de superbes paysages ensoleillé de l'Ohio en Amérique, on ne s'ennuie pas une seconde. Aaron, un sportif dopé à l'adrénaline, part sans prévenir ses parents et amis dans un endroit qu'il adore et qu'il s'amuse comme un gamin au milieu de nulle part en faisant du vélo, sauter au milieu des granites dans un lac souterrain avec deux randonneuses croisés au hazard. Mais il ya un risuqe, le jeune homme se retrouve coincé par un gros cailloux qui mène à "127 heures" de calvaire ou s'accumule la solitude, le manque de nourriture, une caméra vidéo comme amie, des flash passés, jusqu'à aller boire son pipi pour sa survie etc... En gros, j'ai adoré du début à la fin!!! J'avais un peu peur avant de voir ce long métrage que Danny Boyle en rajoute des couches sur les effets visuels comme il a fait dans d'autres films mais, la, il a su bien recentré l'état psychologique et physique de son personnage principal basé sur une histoire vraie. Tenant sur ses épaules tout le film, James Franco s'en tire avec les honneurs, il arrive à rendre attachant son personnage et on est avec lui dans la douleur. On remarque aussi la participation de Clemence Poésy, actrice que j'aime bien. Pari hautement relevé.
Un film qui respecte les codes du huit clos tout en restant original. Danny Boyle réussit à captiver son auditoire par une mise en scène prenante et une soundtrack hypnotique. Il manque sûrement quelque chose pour accéder à l'émotion et c'est d'autant plus dommage car on sentait facilement les capacités de james franco qui tenait le rôle du début à la fin.