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    Melancholia
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    3,5
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    1 157 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 mai 2012
    Avis très mitigé...j'ai trouvé la première partie du film trop longue, trop "intello", j'arrête ou j'arrête pas, tel était ma question pendant une vingtaine de minutes! jusqu'à la seconde partie que j'ai adoré et puis, j'ai fini par me laisser porter. Le jeu d'acteur s'est enfin révéler (enfin, pour moi) ; une Charlotte magistrale, une ambiance très particulière empli d'émotion, j'étais dedans . Un autre style de la "fin du monde"
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mai 2012
    Essentiel
    Il est des films qui touchent à l’esentiel. Parmi ceux-là il en est qui ont trouvé le raccourci narratif pour le rendre encore plus proche, tangible et mystérieux. C’est le cas de Melancholia, qui parle de notre condition de mortels, de nos constructions sociales, de notre construsction personnelle sur fond d’un scénario, d’une double mise en situation qui se révèle révélatrice : un mariage (quoi de plus emblématique de nos choix, nos codes, nos organisations sociales) suivi pas à pas, « de l’intérieur », et une menace de fin du monde qui plane et finalement se réalise (quoi de plus « vrai » que l’inéluctable que cette menace véhicule). Melancholia : un must parmi ces films où l’histoire a la valeur universelle d’un conte : 2001, la guerre des étoiles, docteur Jivago, Mon nom est personne, l’arbre de vie, Fidler on the roof, l’échelle de Jacob, Mathilda …bien sûr j’en passe, que j'oublie ou que je n'ai pas vu.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 mai 2012
    naze, merdique, navet,ne pas perdre son argent et son temps avec une daube pareil.depuis le film breaking the news wave lars von trier rame.
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2012
    A la fois fascinant et soporifique, original et prévisible, apaisant et terrifiant, "Melancholia" compile les paradoxes. A l'origine de l’œuvre de Lars von Trier, la rencontre de deux univers. D'une part, celui de la Renaissance, caractérisé par le néo-platonisme, l'alchimie ou encore la divination. D'autre part, la peur millénariste dans laquelle l'humanité baigne depuis un demi-siècle au moins à la faveur du passage à l'an 2000. Or, Lars von Trier officie admirablement le mariage entre ces deux mondes. Kirsten Dunst, Nostradamus au féminin du XXIe siècle, prophétise la fin du monde à travers son ressenti. La connexion entre son être, microcosme, et l'univers, macrocosme, est sans cesse rappelée dans le film. Si elle s'agite dans la première phase, elle se calme de façon aussi soudaine qu'inespérée dans la seconde partie, à l'image des cheveux de l'écurie. Une construction scénaristique d'une extrême intelligence donc, en tout cas un magnifique hommage à Albrecht Dürer et à sa gravure éponyme. Sans compter que l'esthétique s'avère exceptionnelle et la langoureuse musique particulièrement adaptée. Au final, Lars von Trier touche à la fois l'esprit et le cœur, réalisant une œuvre par conséquent parfaite. Seulement, les deux heures passent très lentement. Il s'agit certes d'un choix volontaire censé renforcer le réalisme, déjà présent avec le cadrage et la caméra à l'épaule. Mais je pense que le film aurait gardé toute sa force avec plus de concision. Seconde épine plantée dans le pied du spectateur, la prévisibilité du scénario. En faisant le choix d'annoncer la suite dès les premières minutes et en ne proposant aucun retournement de situation par la suite, Lars von Trier tue le suspense. On reste certes scotché devant l'écran, fasciné par le spectacle, mais on ne peut qu'être déçu par le manque d'intérêt du récit. Ces deux écueils évités, "Melancholia" aurait été probablement la plus belle réussite du septième art.
    timM32
    timM32

    10 abonnés 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2012
    Je reste toujours sceptique quand je vois un réalisateur comme Lars Von Trier qui peut produire de très mauvais films comme l'Antichrist, alors j'ai regardé presque à contrecoeur Melancholia, qui avait l'air si mystérieux. Et c'est le cas... après une intro époustouflante de beauté, la partie 1 est mauvaise, ennuyeuse, sans intérêt, et même après avoir vu le film en entier, on aurait très bien pu s'en passer. De toute façon, je n'ai jamais aimé Kirsten Dunst, une actrice bien trop surestimée, et elle le sait. Mais la deuxième partie est tout l'inverse ; Ca prends au tripes, je n'aurai jamais cru von Trier capable de nous faire ressentir autant d'émotions, cette partie est tout simplement intense, du début à la fin, alors on part tout de même sur une note positive à la fin du film ! Et il faut avouer que Charlotte Gainsbourg n'y est pas pour rien (je ne sais pas pourquoi autant de gens la critique...). En conclusion, Melancholia est une bonne et agréable surprise de von Trier et il mérite amplement ses multiples nominations au festival de Cannes (j'y aurait même peut être vu un prix, pas celui de Kirsten Dunst qui lui, est volé).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 avril 2012
    Un chef d’œuvre ! C'est je crois l'un des meilleurs film de Lars von trier .
    Le point du film pour moi est son visuel ! On est ébloui a chaque séquences du film ! :)
    Allez tous l'acheter en DVD .
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 avril 2012
    Avec "Melancholia", Lars von Trier réalise un film qui se donne des airs de science-fiction mais s'avère avant tout être un film sur la dépression. On retrouve donc ce thème qui semble cher au cinéaste, mis en image sous une forme apocalyptique. D'abord, ce film établit le portrait de deux soeurs très différentes: Justine ( jouée par Kirsten Dunst ) et Claire ( jouée par Charlotte Gainsbourg ). La première est sur le point de se marier et devrait être la plus heureuse des femmes, mais au fond d'elle se cache une femme qui a perdu goût à la vie. La seconde est déjà mariée, mère d'un fils et c'est elle qui a organisé le mariage de sa soeur; elle espère donc que tout se passera pour le mieux lors de cette réception... Ce qui évidemment ne sera pas le cas. On comprend la dépression de Justine en découvrant le malaise et cette sensation de froideur qui émane des rapports humains tout au long de l'oeuvre. Justine ne parvient plus à s'intégrer dans cet univers matérialiste et surfait, surtout qu'elle sait, oui, elle sait que la fin est proche... Le film met beaucoup de temps à poser le décor, d'où une certaine lenteur contemplative, notamment lors de la scène d'introduction, servie par une esthétique dégageant une ambiance torturée et qui annonce déjà comment toute cette histoire va fatalement se terminer. Chaque protagoniste va réagir différemment en se retrouvant confronté à la situation de fin du monde: Claire sera très paniquée et triste de savoir qu'il n'y aura pas de futur pour son enfant, tandis que Justine sera calme et étrangement attirée par cette planète Melancholia supposée heurter la nôtre. Pour Justine, qui est en dépression, il n'y a plus rien de bon à sauver sur terre. De plus, elle a la conviction qu'il n'existe pas de vie ailleurs dans l'univers et que, par conséquent, nous sommes seuls. Bon, de toute façon quand on crève, on est toujours seul... Alors effectivement, il n'est pas très joyeux ce film, c'est le moins qu'on puisse dire ! Ce n'est pas un film qui nous met bien, plutôt un film qui nous met assez mal. Sans compter la caméra qui a tendance à donner légèrement mal au coeur durant les scènes où elle semble incapable de rester immobile plus d'une seconde. Malgré tout, un film intéressant.
    black-jack
    black-jack

    12 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2012
    Ce film aurait pu être un chef d’œuvre s'il n'était incessamment pollué par la prétention imbécile et creuse de son auteur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 avril 2012
    La bande annonce de "Melancholia" étant magnifique ce film promettait beaucoup. L'image est d'une grande beauté. On peut penser que l'utilisation de filtres ou un travail en post-production important a contribué à cette luminosité toute particulière qui nous baigne dans l'univers. Cependant, ce film est en réalité un échec. En premier lieu la réalisation caméra à l'épaule nous ramène à ce qui se fait de plus mauvais en terme de série télé. Celle-ci ne permet en rien de connaître les personnages, on constate que les acteurs sont écrasés, coupés, oubliés par le cadre. Cela a pour effet de tuer complètement l'histoire. Le scénario globale du film était pourtant alléchant mais jamais le film nous permet de comprendre les sentiments des personnages. Une deuxième partie du film est un peu mieux réalisée (la caméra ne gigote plus) mais jamais la dualité et les rapports de force des personnages ne se ressentent. En effet, les dialogues sont plats et sans intérêt, le jeu d'acteur est pauvre et propret (les animaux sont peut-être les plus crédibles). Pour finir l'images trop propre, et la fin, réunion du catastrophisme d'Hollywood (effets spéciaux trop classiques) avec un mauvais film d'auteur Danois (minimalisme du naturel) achève ce film qui aurait pu être un chef-d'œuvre. Reste quelques bonnes idées mal utilisées, la récurrence de celles-ci étant particulièrement lassante.
    Filmosaure
    Filmosaure

    122 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2012
    Boudé au profit de The Tree of Life, Melancholia (probablement sanctionné par les propos polémiques de son auteur) se contente du Prix d’interprétation féminine au festival de Cannes (largement mérité). Où Terrence Malick nous imposait un chaos de plans magnifiques, certes, mais inintéressants au possible, et l’irritation d’un film dépourvu de coordination scénaristique, Lars Von Trier a sculpté un petit bijou ; une perle noire, non exempte de défauts, mais bouleversante de par sa beauté et par la gracilité des interprétations.

    Que ceux qui n’ont pas apprécié sa dernière œuvre, Antichrist, se rassurent : celle-ci se révèle infiniment plus poétique, à la frontière du divertissement et de l’œuvre d’art. Le réalisateur n’est ici en aucun cas misogyne, comme pouvaient l’affirmer les détracteurs d’Antichrist ; Melancholia est porteur du destin de deux femmes, toutes deux magnifiées de façon différente, toutes deux touchantes, fortes et fragiles.
    Structuré en deux parties, le film se fait tout d’abord témoin des langueurs de Justine (Kirsten Dunst), jeune mariée confrontée à ses états d’âme. Après un prologue alternant de nombreuses scènes, somptueuses de lenteur et d’émotion, qui trouveront pour la plupart leur écho à la toute fin du film, l’on est transporté dans la fête de mariage de Justine, organisée par sa sœur Claire (Charlotte Gainsbourg). Sur fond de drames familiaux, Justine subit l’égoïsme agressif de sa mère (une Charlotte Rampling génialissime et détestable), qui déteste les mariages, et l’indifférence libertine de son père qui appelle tout le monde Betty, y compris sa propre fille, qui a besoin de lui.

    Peu à peu, le bonheur ambiant se dissout et la fête se transforme en doux cauchemar, alimenté par les dérives de Justine, qui catharsise son mal-être par la fuite et l’indifférence, et peine de plus en plus à cacher la dépression qui l’habite. Rêveuse, gracieuse, elle trouve écho dans la Blanche Ophélie de Shakespeare, demoiselle noyée dans son désespoir (parallèle rappelé dans l’affiche du film, un des plans du début, et un des livres de la bibliothèque choisis par Justine). Kirsten Dunst est inoubliable en Ophélie, et Lars Von Trier traduit avec une justesse incroyable les affres de la dépression, symbolisés par cette image seule et les dires de son héroïne : dans sa robe de mariée, elle tente d’avancée, incommodée et retenue par d’épais, répugnants fils de laine grisâtres lui retenant les pieds et s’emmêlant autour de ses jambes.

    spoiler: Melancholia, c’est donc cette maladie qui ronge Justine, mais c’est également le nom de cette planète en transit qui menace d’entrer en collision avec la Terre. Dans la deuxième partie, c’est sur la sœur, Claire, qu’est focalisée l’attention. Si terre à terre dans la première moitié, elle panique et révèle toute sa fragilité, inquiétée par cette planète malgré les dires des scientifiques qui affirment qu’il n’y a aucun risque tandis que Justine s’est complètement calmée : elle semble savoir quelque chose que personne d’autre ne sait et avoir accepté sa destinée avec une sorte de stoïcisme désabusé. Comme les chevaux qui se calment soudainement à l’approche de la fin, elle cesse ses comportements erratiques et se contente d’être présente, silencieuse, victime de la fatalité.

    spoiler: Les dernières minutes sont une explosion de beauté et d’intensité qui, portées par les notes de Wagner, nous laissent tremblants, un peu abîmés, toujours un peu prisonniers de l’univers particulier dont nous avons été les chanceux témoins.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 mars 2013
    Un film très beau par moments, beaucoup moins emballant à d’autres instants. C’en est presque agaçant…
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 avril 2012
    Avec le cinéma de Lars Von Trier, esthétique et souvent radical, on est invité à poser un regard vierge sur chaque nouvelle œuvre. Mélancholia, c'est la dissection d’une relation tumultueuse entre deux sœurs aux personnalités contraires sur fond de fin du monde. Lars Von Trier met en images dans son nouveau film le sentiment insaisissable par excellence : la mélancolie. Le film est à l’image de son créateur : étrange, retors, énigmatique et difficile à cerner. Les premières images de Melancholia laissent pantois : les cinq minutes de prologue sont d’une beauté saisissante, mais posent le cadre d’un film qui, d’ores et déjà, ne semble pas vouloir se laisser attraper par le spectateur. Melancholia regorge de symboles et de métaphores, ce qui en fait un film aux sens multiples. Dès lors on se sentira à coup sûr captivé par la beauté sidérante des images, de la photographie et de la lumière, mais pour ce qui est de se sentir ému par le sort des personnages ou de comprendre pleinement le sens du film, c’est déjà moins évident. Le casting est intéressant : Kirsten Dunst est franchement convaincante (prix d’interprétation à Cannes), Charlotte Gainsbourg un peu moins, mais le jeu retenu de tous les comédiens fait toute l’ambiance feutrée de ce film atmosphérique. On aurait peut-être juste voulu que le sens ne s’échappe pas autant au début du deuxième chapitre : un peu plus de clés pour comprendre l’ensemble n’auraient pas été de trop, car le cinéma de Lars Von Trier n’est pas pour les premiers venus.
    MadRom
    MadRom

    61 abonnés 403 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 avril 2012
    C'est une blague là ? 4.0 de moyenne pour la presse pour un film sans queue ni tête, le film raconte quoi d’intéressant ? On se tape la dépression d'une fille pendant 2h, fille qui par ailleurs devine le nombre d'haricot qu'il y a dans un bocal et qui construit une cabane en bois à la fin . C'est dire le niveau de débilité qu'atteint le film, je parle même pas du dialogue qu'elle a avec sa soeur sur la vie extra terrestre, c'est à se demander si Lars von Trier n'a pas une case en moins ( la question est encore plus légitime avec ce qu'il a dit au dernier festival de Cannes).Bref le film ne va nul part et ne parle de rien, c'est juste un délire du réalisateur que les cinéphiles prennent pour un tripe méta-physique teinté de poésie. Personnellement je considère ça comme un film pathétique et prétentieux.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 11 avril 2012
    Long et dénué de sens sont les deux expressions qui me viennent à l'idée après avoir passé 2h10 devant Melancholia.
    L'incompréhension est générale une fois le générique de fin atteint. Tout du long, on se sera demandé "Pourquoi cette histoire en particulier ? Un quelconque sens ? Un lien ? etc" et tout du long, on aura aucune réponse à ces questions.
    Le film est relativement mou, les scènes et les situations s'enchaînent sans que l'on comprenne pourquoi, on ne trouve même pas l'intérêt qu'a éprouvé Lars Von Trier à choisir cette famille, cette histoire pour finalement venir au bout du film sans aucune précision.
    Cette histoire de mariage et de liens familiaux aurait très bien pu être remplacée par n'importe quoi d'autre, n'importe quoi d'autre d’intéressant.
    Malheureusement ce n'est pas le cas.
    En revanche le jeu de Kirsten Dunst vaut le détour, même si ce n'est pas son meilleur rôle (ex : The Virgin Suicides)
    En bref ce film est mou, long et peu convaincant, à croire que le réalisateur lui même ne savait pas ou il voulait aller. Un film plutôt à éviter, sauf pour 2h10 à tuer, littéralement.
    (PS : Je n'ai pas compris l'engouement autour de ce film, qui m'a été pourtant vivement recommandé)
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 avril 2012
    Un film très spécial. J'ai apprécié le côté implicite et inexpliquée de nombreux évènements du film, il ne prend pas le spectateur par la main. Ensuite, Lars Von Trier nous fait vivre la fin du monde avec un réalisme époustouflant. Le jeu des actrices, Dunst et Gainsbourg en tête, y est pour beaucoup. Les dernières minutes du film font froid dans le dos. Par contre, on peut reprocher au film quelques longueurs et une caméra capricieuse. À voir tout de même.
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