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    Habemus Papam
    Note moyenne
    3,5
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    457 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 25 septembre 2011
    On suit dans ce film , les angoisses et inquiétudes du futur(?) pape ( le cardinale melville ) . Projet ambitieux , qui fourmille de questions , habemus papam laisse son spectateur perplexe tant le contenu de ce film peut paraître vide de sens . A aucun moment Moretti n’effleure les question telles que la responsabilité ou la croyance . Même si par certains aspects , on peut voir l'esquisse d'une vision infantile des cardinales ( comme s'ils étaient des enfants ) , le film a du mal à émouvoir ou à faire resurgir une quelconque empathie auprès du cardinal en question . On apprend pas grand chose de plus en sortant du film . Volontairement( ou pas ) lisse et peu critique , habemus papam se laisse regarder sans marquer .
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 septembre 2011
    Piccoli est excellent dans le rôle du pape qui doute. Certes, c'est éloigné de la vérité,mais l'idée est intéressante, les dialogues et le casting au top. Bravo Moretti.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 septembre 2011
    Une assemblée de cardinaux cacochymes est enfermée dans la chapelle Sixtine pour élire le nouveau pape. Chacun prie pour échapper à cette charge. Ils ont allègrement passé le cap du Quatrième âge. Certains sont visiblement gâteux. Il y a les favoris et il y a les outsider. Le français Melville (Michel Piccoli, grandiose) est de ces outsiders. C'est lui qui est élu. Mais Melville ne comprend pas trop ce qu'il va faire en tant que pape. Melville a 85 ans. Melville a le regard égaré, le verbe hésitant. Au moment de revêtir les attributs pontificaux et de gagner le balcon de Saint Pierre pour bénir la foule, il s'insurge. Il ne peut pas être pape. Il ne sait pas pourquoi mais il sent qu'il ne va pas y arriver. Il se sent continuellement fatigué. Il ne se voit pas souverain pontife.
    La foule attend, massée au pied de la basilique. Elle veut son pape. Elle s'inquiète. Les médias subodorent du fait divers haut-de-gamme hyper-vendeur. Le porte-parole du Vatican est harcelé par les journalistes, à qui il brode une version officielle cousue de fil blanc. Le pape a besoin de se retirer pour méditer. En fait, le pape se retrouve aux prises avec un psy réputé sur la place de Rome (Nanni Moretti, pétillant). Un psy en rupture avec sa femme, psy également, pour de futiles questions théoriques. Un psy chargé de tirer les vers du nez au pape en présence des cardinaux, sous les voûtes de la chapelle Sixtine.
    Ce film est du grand art. Du grand cinéma italien comme on en avait presque oublié l'existence depuis la disparition de Fellini. Un sujet dingue, traité sur le mode ironique. Un pape gâteux qui, à peine élu, s'enfuit à travers Rome pour se fondre dans la foule. Il va consulter une autre psy, la femme du premier, aussi paumée que son jules. Il va se joindre à une troupe de comédiens menée par un fou, qui ne remarque pour ainsi dire pas sa présence. Il va errer dans la capitale italienne, toute la flicaille pontificale aux trousses pendant que le psy, séquestré derrière les hauts murs du Vatican jusqu'à ce que Melville accepte enfin de tenir le rôle qu'on lui a assigné de force, occupe comme il le peut ses compagnons de détention en organisant un match de volley-ball.
    J'ai craint, à la fin du film, que l'histoire se conclue sur une tragédie rendue prévisible par le déroulement de l'action, et qui aurait suffi à anéantir l'édifice savamment architecturé par Nanni Moretti. Il n'en est rien. Le maître reste jusqu'au bout maître de son oeuvre. C'est au contraire une conclusion lucide qui ouvre à une réflexion sur ce qu'est l'Eglise catholique aujourd'hui en tant qu'institution, ou plutôt ce qu'il en reste, et pourquoi elle en est là. Le contraste est particulièrement cru entre le délabrement de ce pape égaré place Saint-Pierre, et les jeunes chrétiens qu'il scrute, comme ils attendent en vain son apparition au balcon pontifical. Il fend cette foule où les jeunes sont en nombre et on le retrouve parmi les cardinaux tordus sous l'âge, flanqués de Gardes Suisses à l'accoutrement grotesque. Du grand art, vraiment. Et un grand Piccoli dont on peut espérer qu'il n'abdiquera pas de sitôt.
    bietryolivier
    bietryolivier

    2 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2011
    Un film qui fait du bien.
    Le réalisateur ose aborder un sujet qui semble tabou dans la religion catholique, le doute. Il le fait en mélangeant drame et comédie et ça c'est fantastique.
    Au départ je pensais que Piccoli n'était pas un bon choix, mais non, il est tout simplement éblouissant de simplicité, il nous fait parfaitement sentir le doute.
    Et que dire de notre réalisateur acteur en psychanalyste, à part parfait.
    Un homme de Dieu n'en reste pas moins un homme!
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 177 abonnés 7 496 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 septembre 2011
    On l’attendait avec impatience, le nouveau film de Nanni Moretti, reparti bredouille du 64ème Festival de Cannes, malgré ses 5 nominations (dont la Palme d'Or, le Grand Prix, le Prix du Jury & le Prix du Jury Œcuménique).
    D’autant plus que l’intrigue de départ est des plus originale et avoir Michel Piccoli dans le rôle titre, il ne pouvait pas y avoir plus motivant. L’histoire se déroule au sein du Vatican, le Pape vient de mourir et le Conclave s’apprête à élire un nouveau successeur. La tension est son comble, aussi bien à l’intérieur du lieu sacré qu’à l’extérieur ou des millions de catholiques attendent de pied ferme de savoir quel sera le nouveau successeur. La fumée noire se fait omniprésente dans l’attente de la fameuse fumée blanche, l’élection du nouveau souverain prend alors une allure inquiétante puisque le nouveau Pape fraîchement élu ne semble pas prêt à supporter ses nouvelles fonctions, comme s’il portait le poids de la misère du monde sur ses épaules. Ce dernier, en pleine dépression, se voit contraint de consulter un psychanalyste. Ce que l’on retiendra uniquement de ce film, c’est la prestation de Michel Piccoli, face à une mise en scène des plus apathique, n’aidant absolument à entrer au cœur du film et à s’y’intéresser jusqu’au bout, malgré une première partie réussie, Habemus Papam (2011) sombre dans le grand n’importe quoi en seconde partie (notamment avec le tournoi de volley entre cardinaux). Finalement, l’ennui prend le dessus, ce qui est vraiment regrettable de la part d’un film si prometteur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2011
    Très bon film et les acteurs jouent très bien ! Vraiment une bonne surprise, à découvrir
    michelvdb
    michelvdb

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 septembre 2011
    Faire chevaucher psychanalyse et foi…. était une gageure ! Pis… une incongruité. Nanni Moretti a osé. L’homme doit aimer jouer avec le feu… Il a revêtu pour l’occasion, en diablotin de service, le costume du psy …A mon humble avis l’essai n’est pourtant pas tout à fait réussi…
    Si le postulat de départ est plaisant… très sérieux même, pensez… le doute d’un pape face à l’immensité de sa tâche et au milliard de chrétiens qui n’attendent qu’un mot de lui pour se fondre en béatitude… à l’arrivée zéro miracle (c’était couru d’avance pardi ) et ce que le réalisateur/psy fait durant un long cheminement erratique, reste à la hauteur de son interminable partie de volley-ball organisée avec la Curie.
    Ce sont d’ailleurs les cardinaux (tous méritent leur barrette), le porte parole du Vatican (Jerzu Stuhr excellent) et Michel Piccoli, sublime dans sa quête d‘homme perdu à la recherche d‘une issue simple et courageuse (le pouvoir de dire non !) qui sauvent le film.
    Le diable ne s’est pas habillé en Prada, mais en Moretti
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 septembre 2011
    Un film assez bizarre en fait. On balance entre le rire, l'émotion, le tragique et la nostalgie sans véritablement savoir sur quel pied danser. Une chose est sûre cependant, Michel Piccoli et Nanni Moretti sont excellents. Alors même si la fin me laisse sur ma faim, je reconnais que l'ensemble du propos est très intelligent.
    Fabouille93
    Fabouille93

    3 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Michel Piccoli joue super bien, mais j'ai trouvé ce film trop loufoque. Quelques longueurs par ailleurs...
    alex1181
    alex1181

    74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Un film surprenant agréable et original . Un sujet austère et bien traité. Je regrette même si c'est peut être le rôle que Michel Piccoli soit si en retrait aussi peu bavard ; à pousser les situations dans le burlesque je pense que certaines rencontres du futur ex Pape auraient pu être plus drôles encore grâce à des quiproquos et autres clins d'oeil à l'actualité du film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Le nouveau pape, fraîchement élu, recule devant devant l'importance de la tâche et ne peut entrer dans ses nouvelles fonctions. Il quitte le Vatican et déambule dans Rome au grand effroi du service du protocole, pendant que ses anciens collègues font passer le temps avec des jeux insolites. Du grand art.
    Seemleo
    Seemleo

    64 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Extraordinaire Piccoli jouant un pape bonhomme avec ses fêlures humaines. Moretti dépeint le Vatican durant ces jours cruciaux de changement de chef au sommet de la hiérarchie catholique, avec un regard amusé, sans anticléricalisme, mais tout de même assez caricatural : les cardinaux et les proches du pape sont de grands enfants un peu irresponsables et le style frôle le vaudeville. L'humour est omnipotent, omniprésent et omniscient, mais l'intrigue patine rapidement et le propos se limite à une pochade burlesque et sans assise. On est loin de la psychanalyse du catholicisme..
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 septembre 2011
    Moretti parodie gentiment le vatican, mais avec suffisamment de finesse pour faire ressortir les contradictions dans la hiérarchie des ordres. Il nous rappelle surtout que même le Pape est un homme comme les autres, avec ses doutes et ses regrets.
    Théo T
    Théo T

    24 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2011
    Superbe film de nanni moretti qui joue son rôle de psy à merveille et un Michel piccoli irréprochable. Une histoire qui nous laisse dans un mélange de sentiments agréable.
    cineccita
    cineccita

    46 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2011
    Le film est intéressant notamment sur l'énorme responsabilité que représente la fonction papale. A voir même si certaines lenteurs apparraissent.
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