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    Habemus Papam
    Note moyenne
    3,5
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    457 critiques spectateurs

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    cinono1
    cinono1

    299 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2011
    Le film commence bien, Moretti distille autant ironie douce, voire burlesque avec un respect pour le cas de conscience du nouveau pape, Michel Piccoli qu'on ne peut se lasser de revoir. Le film dégage une réelle beauté plastique bien agrémenté par une B.O. soignée. Film sur le poids des responsabilité, le jeu des hierarchie, satire de l'homme-enfant, le film finit par s'égarer dans des pistes narratives confuses mais dégage un parfum de mélancolie assez vivace.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 septembre 2011
    Horribilis Filmum !!

    Je ne comprends absolument pas les critiques positives sur ce film, lent, ridiculement ubuesque du point de vue de l'histoire et du scénario et inintéressant sur le plan technique !!!

    J'ai passé une trés mauvaise séance et je regrette d'avoir voulu rester jusqu'à la fin.

    Cela faisait des années que j'avais hésité à me lever autant de fois pendant un film .. enfin ... une projection !!

    Effectivement, je ne suis pas prof de lettres à la sorbonne et je ne suis pas sensible aux messages de l'auteur distillés au 44ème degré. Je suis un internaute normal qui vous déconseille tout simplement ce film et qui a le sentiment de s'être fait trompé par les critiques plus que surestimées présentes sur la fiche de ce film !!!
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2011
    Un film avec un sujet original, c'est pas si souvent, et quand en plus il est réussit, il serait dommage de passer à coté ! Moretti peint un tableau léger sur un sujet grave qui touche tout à chacun : la remise en question de sa vie. Il y jette des petites touches d'humour, pétillantes, toujours harmonieuses, mais rate cependant la fin du film, étrangement sérieuse et pesante quand tout le reste n'était que poésie.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 décembre 2011
    Le scénario est original. Habemus Papam arrive à nous faire sourire 2 ou 3 trois fois (scène de la partie de volley et le début dans le noir) sans plus. Qu'est ce que c'est lent et on finit vraiment par s'ennuyer... Les trois étoiles vont à Michel Piccoli pour son incroyable prestation. Il nous ferait presque monter les larmes aux yeux. La fin est saisissante, mais prévisible. En s'attaquant au Vatican, Nanni Moretti tenait un bon sujet et aurait pu faire un très bon film... malheureusement, la déception est belle et bien là.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 septembre 2011
    Le sujet est surprenant, méconnus. Et donc frais, innovant et intrigant ! Michel Picoli joue admirablement bien, on rentre dans l'incompréhension de se qu'on lui demande : guider 2 milliards d'humain. L'humour est très présent, les piques contre la rigueur de l'église est subtile et drôle. Les situations inventées sont assez loufoques (un championnat de volley au Vatican ...) et rigolotes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 septembre 2011
    Très bon film de Giovanni "Nanni" Moretti, dont le thème - pas facilement déterminable - est le poids de la responsabilité : ici, celle incombant au souverain pontife nouvellement élu, Melville (pas l'auteur de Moby-Dick, mais le très bon Michel Piccoli). Première qualité du film donc : alors que Moretti aurait pu "paresseusement" s'attaquer à l'Eglise par la lucarne du pouvoir (comprendre : de l'abus de pouvoir), le réalisateur italien choisit de renverser la perspective, et de s'attaquer à l'Eglise de l'intérieur, en montrant l'accablement, l'effondrement, puis l'égarement de son plus haut représentant. Si l'on aurait pu s'attendre à une charge contre l'excès de pouvoir au sommet de la hiérarchie catholique (une attaque du pouvoir "par le haut"), Moretti choisit astucieusement de décaler son propos, en montrant que le haut, le sommet, le faîte de l'Eglise, est en train de tomber bien bas, ou ne se sent tout bonnement pas "à la hauteur". Lors de la réunion du conclave, il est assez savoureux de voir chacun des cardinaux prier pour ne pas être choisi par les autres, id est par Dieu. Melville, lors de l'annonce de sa désignation aux plus hautes fonctions pastorales, en vient lui aussi rapidement à déchanter et, pendant que les cardinaux chantent à la gloire du nouveau pape, laisse percer de son désarroi, en parvenant péniblement à "accepter" officiellement son poste, devant répéter son "oui" crescendo, sans qu'aucuns ne l'entendent, et avec cette impression surtout que ce "oui", si lent à être perçu pour les autres et dans le monde, signifie l'impossibilité intérieure, psychique, pour Melville lui-même, d'en assumer les conséquences, c'est-à-dire de faire coïncider ce "oui" avec ses conséquences immédiatement performatives. Au moment de se présenter au balcon devant tous les fidèles, Melville déraille, ne peut pas, ne peut plus, se fait la malle (oserions-nous dire, pour filer la métaphore, que Melville ne parvient pas à se "jeter à l'eau", et plonge dans le doute paralysant d'une conscience immergée, prenant l'eau de toutes parts, assaillie de sentiments d'impuissance devant la grandeur de la tâche ?).
    Habemus Papam est indéniablement réussi - ne serait-ce que pour son titre, équivoque, problématique, impossible ou en tous les cas retardé - parce qu'il s'agit d'un film qui touche à du sérieux sans se prendre au sérieux une seconde. Contre ceux donc qui attendaient du film une raillerie plus décapante de la religion et de la psychanalyse, ou davantage de "sérieux" dans la critique, osons défendre le film, son ironie vagabonde, sa dérision épicée, sa profonde superficialité (ou alors, rappelons qu'ils peuvent satisfaire leurs attentes dans un bon bouquin de philo, mais pas dans un film trop intelligent pour être trop sérieux : Habemus papam a cette intelligence du sud qui se rit du sévère doctrinaire). Quelle plus délicieuse saillie contre le christianisme et la psychanalyse que celle mettant en scène un pape se faisant psychanalyser, de surcroît dans les règles fixées par l'Eglise niant tous les lieux communs du freudisme ? Alors que la critique philosophique du "pouvoir" s'entête à établir depuis des décennies que le psy a remplacé le prêtre (ou le fauteuil le confessionnal), voilà le prêtre demander au psy de l'étudier, ou le psy se confiant librement aux prêtres sur sa vie sentimentale... Bref : les idées d'Habemus Papam sont lumineuses, et le film ne souffre même pas d'intellectualisme : tout est habillé dans des scènes drôles, légères et décalées. Toucher à d'authentiques problèmes par le biais de la fiction (tout en évitant les problèmes "faciles" de pédophilie par exemple), subordonner le sérieux au jeu, c'est peut-être la plus grande qualité d'Habemus Papam. La séquence du volley est déroutante et de ce point de vue représentative : psy et prêtres sont des enfants dépassés par le même jeu...
    Le jeu dans Habemus Papam est d'abord celui du comédien, de l'acteur ; au sens large, le jeu, c'est d'abord le jeu propre au théâtre. Melville vient d'être élu pape, mais il refuse le rôle, trop lourd, trop pesant : sortie de scène. Après avoir perdu la trace de son personnage principal, le parte-parole du Vatican (le metteur en scène) décide d'engager un garde suisse pontifical pour faire croire à sa présence ; pour jouer le rôle du pape que le pape ne veut pas jouer, un autre endosse son costume invisible. Perdu entre la lumière de son aura et l'obscurité de son anonymat, le pape joue alors dans un milieu fictif d'ombres et de lumières, de fantômes et de chimères. Et puis quelque chose remonte à la surface, un souvenir, un fantasme déçu : celui qu'avait Melville enfant de devenir acteur. Comme si la mauvaise pièce qui se jouait au présent exhumait pléthores d'autres mauvaises pièces évanouies - comme si le théâtre se multipliait lui-même, prenait toute la place vacante laissée par la foi [...]

    La critique complète sur le Tching's Ciné bien sûr (note finale : 17/20) : http://tchingscine.over-blog.com/
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 septembre 2011
    Je peux comprendre les éloges qu'a reçu ce film. Il n'y a rien a redire sur la réalisation ni le jeu des acteurs et encore moins le choix des scènes, on appréciera différents lieux comme le café (lieu de rassemblement) et le bus. Mais je m'attendais à être emporté, à être pris dans un tourbillon d'émotion. Finalement, le film m'a laissé de marbre, il y a bien quelques scènes drôles ici et là. L'opposition entre l'église et la psychothérapie est super bien trouvé, surtout que ces deux aspects ne sont pas glorifiés.
    On regrettera une fin ... surprenante. Et un début de film un brin longuet et pompeux.
    Bref, l'ensemble ne m'a pas touché, dommage :/
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 septembre 2011
    Bof... tout ça pour ça... je ne comprends pas les critiques enthousiastes de la presse. Michel Piccoli (qui surjoue quelque peu) joue un personnage falot, déprimé, dont on se demande comment il a pu être élu pape. Si c'est pour remettre en cause l'infaiilabilté de l'église, ok. Mais même si les acteurs sont généralement bons, les costumes et la mise en scène aussi... au total, c'est une déception...
    Cleven
    Cleven

    3 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2011
    De superbes images, une belle mise en scène, des excellents acteurs, une bande originale de choix,
    une trame au départ intéressante... mais malheureusement le scénario n'est pas à la hauteur et le film semble long à certains moments, certaines scènes sont inutiles, certains personnages auraient mérité une place plus importante dans le film (le psychanalyste), plein de pistes de scénario sont abordées sans aboutir et laisse un goût inachevé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 septembre 2011
    Un film plein de questions sur la religion mais aussi la religion et le theatre, la religion et la psychanalyse, la religion et le sport... Picoli admirable
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 septembre 2011
    Très grand comédien. Réalisation un peu trop surlignée parfois mais drôle, profond, émouvant et assez imprévu...
    Jean Francois L
    Jean Francois L

    14 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 septembre 2011
    Décu au bout du compte par des longueurs, des situations qui se répètent et un aboutissement qui nous fait poser des questions sur la religion et le role de Dieu... (c'est déjà pas mal). Un film porté par ses nombreux acteurs. Je m'attendais à beaucoup mieux...
    ISAO12
    ISAO12

    44 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 septembre 2011
    moretti nous fait une bonne blague avec une fin aussi folle que le début mais avec heureusement un très grand piccoli.
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 septembre 2011
    De Nanni Moretti je n'avais vu que le très beau La chambre du fils, palme d'or à Cannes. Ce nouveau a aussi eu les honneurs du festival mais est reparti bredouille. Pas vraiment étonnant. L'idée de départ est excellente et d'ailleurs cela commence très fort. Mais très vite on déchante. Dès que le nouveau pape prend la poudre d'escampette, le film fait de même. Ca part dans tout les sens, Le scénario passe sans cesse du drame à la comédie loufoque si bien qu'on ne sait plus trop où donner de la tête. Finalement on s'ennuie très vite. Si Michel Piccoli est très bien, le rôle est sacrifié au profit de parties de cartes ou de volley ball entre cardinaux et de scène de théâtre de Tchékov, le tout dans un bric à brac mollement inconsistant. De la part de Moretti on pouvait s'attendre à une satyre un peu plus corrosive et décapante du Vatican lui, non croyant, qui y est personna non grata, ou de la psychanalyse. Au final on se retrouve devant un film hybride plus ridicule qu'intéressant. Raté. Vu dans le cadre du Festival d'été.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 14 septembre 2011
    "Vide" est le terme qui semble le plus convenir pour qualifier le dernier film de Nanni Moretti. Pourtant, l'idée de départ était bonne, et offrait matière à creuser. Le premier quart d'heure est bercé par une délicieuse atmosphère où règne un mélange d'humour, de dérision et de gravité. On y voit des cardinaux qui prient pour ne pas être élus à la place suprême, un vainqueur qui fuit lorsqu'il se rend compte de l'immense responsabilité qui lui incombe désormais, et le Vatican qui décide d'engager un psy pour le sortir de cette crise. Tout ça met l'eau à la bouche, mais bon, c'était déjà dans la bande-annonce, donc on n'attend plus qu'une chose, que le film décolle. Attente bien vaine... Car Nanni Moretti tourne en rond, ne fait que répéter la même chose, et reste désespérément en surface. Du coup, l'ennui gagne au point, j'avoue, de piquer du nez...

    Pourtant, le réalisateur introduit des notions qui auraient pu être intéressantes, comme la confrontation de la psychologie et de la religion. Le sujet sera à peine effleuré et juste utilisé comme outil comique (certes réussi) lors de deux ou trois scènes. Certains me diront que ce n'est pas le sujet du film. Je suis d'accord mais alors pourquoi la présence de ce psychologue pendant tout le film ? Juste prétexte à donner un rôle à Moretti et à l'organisation d'un tournoi de volley entre cardinaux (si, si !) ?

    La fugue du futur Pape dans Rome est plus réussie, et crée une certaine intimité entre le spectateur et cet homme qui cherche un sens à sa vie (interprété au passage par un brillant Piccoli, tout en nuance). Mais là encore, Moretti reste en surface. Cette escapade aurait pu être le moyen d'explorer plus en profondeur le retour à la réalité et la confrontation au monde de cet homme d'Eglise de haut rang. Le réalisateur lui préfère le monde plus onirique du théâtre, idée pas forcément très originale mais pas non plus mauvaise car créant un certain décalage avec la religion. Mais encore une fois les intentions de Moretti reste assez floues et limitées.

    Le film se poursuit ainsi, en demi-teinte, à force de successions de scènes pas toujours raccord les unes avec les autres. Le réalisateur semble meubler comme il peut pour tenir une durée raisonnable. Heureusement la dernière séquence donne une certaine force au final du film, en grande partie grâce à l'interprétation de Piccoli. Mais ça ne suffit pas à rattraper un film dans l'ensemble plat et ennuyeux.
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