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Rocla
1 abonné
48 critiques
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4,0
Publiée le 4 novembre 2024
Très bon film aux multiples intrigues admirablement bien mêlées, le tout parfaitement joué par l'ensemble des acteurs. Quelques rares temps morts mais beaucoup d'émotion et de tension, sur fond de contexte de seconde guerre mondiale de plus en plus pesant. La vie intérieure du théâtre, et la préparation de la pièce, comme un film à l'intérieur du film, sont tout à fait crédibles et passionnants. La surprise finale clôture le film en beauté. Vraiment un grand film
revu ces derniers temps comme par masochisme pour retrouver mon impression générale concernant ce film parmi d'autres de François Truffaut dont ce Dernier Métro reçu, comme d'autres, les louanges faites aux truffes, alors que tout sonnait faux...
Une petite histoire de l'Occupation, une évocation du théatre sous l'Occupation, telle se présente la chronique de François Truffaut. Reclus dans la cave de son théatre, l'auteur juif Lucas Steiner observe clandestinement les répétitions de la pièce qu'interprète Marion son épouse, épie aussi les sentiments naissants entre cette dernière et Bernard, qui lui donne la réplique. Il assiste, comme le spectateur, à un travail créatif soumis aux contraintes de la période tout autant qu'aux contingences sentimentales au sein de la troupe, qu'évoque avec délicatesse Truffaut. C'est ce second aspect qui, au coeur d'un environnement historique dramatique, donne sa fantaisie eu film, et ce sont ces aspirations le plus souvent déçues qui, même si elles tiennent une place très modeste dans le scénario, confèrent aux personnages leur humanité attachante et leur justesse. La force du film est précisément de s'appuyer sur une reconstitution habile, tant dans la forme que dans l'esprit, des années de l'Occupation. Le couvre-feu, le dernier métro, les coupures d'électricité et la pénurie sous toutes ses formes fondent le contexte du récit probalement mieux que des incidents dramatiques. De l'accessoiriste de la troupe à l'infâme critique collabo Daxiat, tous les protagonistes existent pleinement autour du couple vedette Deneuve-Depardieu. Et son souci du détail vrai, son tact à l'égard de ses personnages permettent à François Truffaut de réaliser une oeuvre sensible, une fiction historique tout à la fois divertissante et crédible.
Quand on regarde le dernier métro en 2020, on se rend compte, malgré ses nombreuses récompenses, que c'est loin d'être un des films majeurs de Truffaut. Néanmoins c'est extrêmement bien joué, avec un Depardieu formidable et une Deneuve tout en nuance, et le film, avec un décor de théâtres fort réussi, est aussi sobre que sombre. A voir.
Tout en finesse, dans un style parfois assez monocorde mais sans légèreté, Truffaut nous livre un récit sans sécurité où le suspense n'est pas évident. L'ennui, ou plutôt la banalité, illustrée par la bulle de ce théâtre au centre de la guerre, est un prétexte pour enfouir, cacher les émotions, les pensées et les intentions. Une histoire de faux-semblants, où se chacun se défile en apparence pour vivre en secret, ou l'inverse.
Je connais très mal le cinéma français des années 80 et ayant beaucoup aimé la trilogie des 400 coups de Truffaut, j’avais bon espoir de découvrir quelque chose de bien avec Le Dernier Métro. Mais je n’ai pas du tout accroché, je ne saurai expliquer pourquoi : trop de dialogues, pas beaucoup d’action, malgré une excellente représentation de Paris occupée. Pas suffisant pour m’accrocher helas.
C'est dans le point d'ancrage d'un théâtre et ses coulisses que Truffaut évoque la période de la seconde guerre et la traque des juifs. Bien écrit, avec une tension permanente, un drame, multi césarisé et notamment pour la merveilleuse C. Deneuve, qui fera date.
A travers l'évocation d'un théatre Francois Truffaut nous parle de la seconde guerre mondiale en s'entourant de Deneuve et Depardieu. On est face un bon cru de Truffaut, les acteurs sont bons pourtant le film se passe sans ressentir véritablement d’émotions . C'est le principal défaut du film mais il est de taille , car au final tout se passe sans que l'on s'attache aux personnages set sans ressentir la moindre chose pour eux.
Peut-être est-ce à cause de ses accusations récentes, mais je ne peux m’empêcher de voir Depardieu comme un prédateur tout au long du film. Lourd et peu commode, il semble meilleur au théâtre qu’au cinéma (ceci dit ; il faut être bon acteur puisque nous sommes au cinéma et non au théâtre). Catherine Deneuve et Heinz Bennent forment un très beaucoup couple et de très bon directeurs de théâtres. Les scènes au sous-sol sont inexorablement les meilleurs et Bennent est vraiment excellent. La fin également mérite le coup d’œil ; à condition d’avoir le courage de regarder tout le reste.
Doté d’un certain style avec son joli casting et sa mise en scène intimiste dans un théâtre parisien sous l’occupation, Le dernier métro, malgré des qualités, laisse pourtant un gout mitigé. C‘est notamment dû au scénario et à son manque d’intérêt sur le long terme car même si ce n’est pas désagréable à suivre, on se demande toujours quel est le but du film et qu’est qu’il veut montrer. Le contexte historique n’étant pas exploité, c’est bien le théâtre qui est l’unique but du film et cela rend un ensemble long avec une fin qui se laisse attendre. C’est joli dans la forme, mais sans intérêt dans le fond.
Bien joué, un peu lent au début. Le rythme reste moins spectaculaire que dans les films actuels. Depardieu est crescendo dans l ampleur de son personnage.
Le meilleur Film de François Truffaut ! Le dernier Métro, rempli toutes les cases pour être un film parfait ! Une réalisation unique, des acteurs/actrices sublimes ! ( le duo Deneuve-Dépardieu marchent hyper bien) A regardez !
Formidable reconstitution de la vie sous l’Occupation mais aussi réflexion sur l’art théâtral (les mots de la pièce et la vie réelle des personnages se mêlant), c’est sans doute l’un des films les plus célébrés de Truffaut – il obtint 10 césars en 1981. On suit avec intérêt le quotidien de la troupe du théâtre Montmartre, que Lucas Steiner dirige depuis la cave. Le personnage de Daxiat, critique de Je suis partout est particulièrement réussi. On retrouve la thématique du triangle amoureux, centrale chez Truffaut, déclinée sur un mode plus heureux que dans Jules et Jim. Jean Poiret est formidable dans un rôle de composition sérieux, Depardieu est comme toujours intense, et Deneuve est sublime.
Oui j'ai aimé le film peut sembler monotone mais en fait non on ne s'ennuie pas du tout. Par contre qu'on m'explique l'alchimie entre de pardieu et Deneuve je ne trouve pas du tout. Pour le reste très bien... J'ai aimé la façon dont sont décrites les coulisses du théâtre