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Un visiteur
3,0
Publiée le 12 novembre 2010
Une histoire magnifique, des acteurs formidables(Deneuve, Depardieu les deux plus grands acteurs de l'histoire du cinéma français) pour le plus grand succés populaire de Truffaut. Pas le meilleur Truffaut mais un film formidable d'émotion et de passion. Les personnages sont touchants et Truffaut réussit le pari de toucher tout en restant impressionnant de mise en scène. Un beau film, un monument du cinéma français.
Ce film marque pour moi la découverte du grand réalisateur François Truffault. Pour cela, j'ai choisi son plus grand succès. Et, petite déception... Malgré une histoire originale, une mise en scène soignée (belle BO)et le duo Deneuve/Depardieu émouvant, le film s'avère long à cause d'un rythme trop lent qui donne l'impression d'un long métrage se mordant la queue. Dommage...
En y pensant, il paraitrait presqu'improbable que Lucas Steiner ne soit jamais découvert... après l'avoir vu deux fois et ne me posant la question que maintenant, je me dis qu'il n'y a que deux possibilités: ou bien il faut que je forme mon esprit critique pour déceler les invraisemblances, ou bien Truffaut est un maître et la puissance de ses films transforme systématiquement fiction en un récit réel et fluide. Ce n'est pas refus de remise en question personnelle que j'opterai pour la seconde solution. Les personnages sont vrais, les personnages ont tous des parts d'ombre, les idées sont brillantes ... il est difficile de ne pas être élogieux, bien qu'on puisse reprocher une certaine froideur ambiante qui, cela dit, convient parfaitement au sujet du film. Ou comment l'art survit sous un régime totalitaire. Un an plus tard, cette idée du théâtre au temps du nazisme sera abordée sous un angle différent par Szabo dans MEPHISTO, mais, selon moi, avec bien moins de génie et de fluidité.
Après son hommage au cinéma dans La nuit américaine, et avant un projet d’hommage au music-hall jamais réalisé, Truffaut réalise Le dernier métro, qui lui se déroule dans un théâtre. En adaptant une histoire vraie, située pendant un fait historique (Paris occupé), il joue avec les faux semblants et les illusions de la scène. La réalité, très peu montrée ou simplement entrecoupées par les répétitions théâtrales (par exemple les actions contre les nazis de Granger sont évoquées implicitement), est reproduite comme chacun le sait par les artifices du théâtre. Ce théâtre est contrôlé par les coulisses, qui lui-même est contrôlé par le lieu secret, le « double fond », la cave dans laquelle se cache Steiner. Chaque personnage à sa part de réalité et d’illusion, ce qu’il paraît et ce qu’il cache (l’homosexualité, la résistance de Granger et Steiner caché par sa femme dans la cave), et ce jeu d’équilibriste entre les deux atteint son apogée lors de la scène finale dans l’hôpital. Peut-être était-ce le meilleur moyen pour représenter la dualité de la France à l’époque, entre résistance et collaboration. Le film, d’une très belle photographie et d’une inventive mise en scène, est porté par l’élégance de Catherine Deneuve, remodelée en héroïne hitchcockienne (resserrement du cadre autour de sa coupe de cheveux faisant immanquablement penser à Vertigo). A noter que tous les acteurs sont excellents, notamment Gérard Depardieu à la fois subtil et d’une présence forte. 9/10
Pendant l'occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale, un directeur juif de théâtre parisien est obligé de diriger ses acteurs en se cachant dans la cave. Sa femme, Marion ( Catherine Deneuve ) l'aide à faire le lien avec l'extérieur. Ce film culte, est sans conteste l'oeuvre la plus accomplie de François Truffaut. Un long-métrage très riche tant dans le fond que dans la forme. Il aborde en effet, avec tolérance, des thèmes comme L'homosexualité, masculine et féminine. Mais surtout, ce 22e film du réalisateur nous présente un point de vu, plus qu'intéressant, de l'occupation allemande, les bouleversements et les attitudes qu'elle entraîne. Le cinéaste recrée ainsi l'ambiance pesante et tragique de la France des années 1940, d'une manière très subtile, notamment grâce à une réalisation empreinte de pudeur, de contenance, mais aussi à travers un scénario brillant, ce qui lui valut le césar du meilleur réalisateur et le césar du meilleur scénario. La mise en scène, sobre et soignée, est au service d'une interprétion en tout point remarquable, avec en tête la composition fascinante de Catherine Deneuve et la prestation remarquable d'intensité de Gérard Depardieu, ils n'ont pas démérité leur césar du meilleur acteur et de la meilleur actrice. Cette comédie dramatique aux 10 césars, propose également une réflexion sur les résonances entre la vie réelle et la fiction théâtral ( à l'image de " Fahrenheit 451 " du même auteur ) , qui constitue un lien non négligeable avec la parabole de la caverne ; un césar du meilleur film, amplement mérité. " Le Dernier métro " est ainsi un classique et chef-d’œuvre impérissable du cinéma français des années 1980.
Superbe film sur l'histoire d'un theatre parisien durant l'occupation. C.Deneuve illumine ce film de sa beauté, Depardieu toujours tres bon et des excellents seconds roles...........Poiret,Ferreol et surtout M.Risch. Un des grands films francais de ces 30 dernieres années.
Avec ce dernier métro, Truffaut, Le cinéaste de la nouvelle vague, connu l'un de ses plus beaux succès, couronné de 10 Césars et aillant atteint l'ampleur des grands classiques auprès du public. L'élégance de la reconstitution des années 40 et le charme qu'offre l'interprétation du face à face Depardieu-Deneuve contribuent à ce succès. Et comment résister à ce film au faux aires de pièce théâtrale qui nous accompagne des trois coups jusqu'au rappel?
François Truffaut,le génie de la Nouvelle Vague,nous cueillait littéralement avec ce bijou de film sous l'occupation."Le dernier métro" raconte surtout la vie d'un petit théatre parisien,refuge contre les absurdités extérieures.Un monde ou l'amour apparait de façon totalement inattendue entre un résistant vagabond et une directrice rigide,qui cache son juif de mari dans la cave.Gérard Depardieu,tout en robustesse et candeur,trouve là un de ses rôles les plus nuancés.Quant à Catherine Deneuve,elle est cérébrale,mais surtout absolument éblouissante.Un vrai beau couple de cinéma comme il n'en existe plus.Truffaut apporte de la légèreté à un thème qui ne l'est pas.La scène théatrale comme rempart à la Gestapo,aux exterminations de juifs,au nazisme ou au STO.Le réalisateur surprend constamment,et le huis clos se transforme en valse des sentiments.Les éclairages,les décors et les costumes sont impeccables.La vie y est célébrée.On en ressort très ému,je vous l'assure.Chapeau bas.
Le dernier métro est un monument du cinéma français et il a sacrément bien vieilli. Il passionne toujours plus, avec le temps qui passe. Il ne manque de pas de souffle. Un travail admirable. Merci Arte pour cette diffusion.
très beau scenario, beaux textes, un grand depardieu et le reste du casting est pas mal non plus, un des meilleurs films sur l'occupation et critique de l'antisémitisme et grand classique du cinéma et sans doute le meilleur truffaut (selon moi)
Visiblement lui-même lassé par son style il est vrai loin d'être admirable, François Truffaut avait en 1980 retourné sa veste et pris ses distances avec un mouvement créatif qu'il incarna longuement, et ce non pas grâce à la qualité de ses films mais bel et bien par l'intermédiaire de son charisme personnel naturel, chose suffisante pour faire face à des médias à côté de la plaque. Enfin, restons-en aux faits et intéressons-nous au "Dernier Métro" puisque c'est bien de cet objet terriblement ennuyant et bien identifié dont il est ici question. Jamais avare de scènes théâtrales, de dialogues inutiles et bien évidemment adepte des interprétations complètement sur-jouées et fausses, Truffaut nous remettait ici le couvert avec des intentions néanmoins différentes : fini la paluche faussement intello, place à la bonne production guimauve destinée au grand public. Il est vrai que F.T. accordait une grande attention au box-office et considérait que des chiffres de fréquentations astronomiques étaient la récompense suprême pour un metteur en scène ; aussi a-t-il dû se sentir complexé en reprenant longuement sa filmographie, d'où probablement cette ouverture vers la bêtise et le néant intellectuel... "Le Dernier Métro" ou comment tendre une perche aux ânes, donner raison au consensus, accepter le conformisme gerbant et reconnaître les thèses des Franchouillards-piliers de comptoir. Entièrement conçu pour ces coincés de notre triste et abjecte cérémonie des Césars... En lisant ces quelques lignes, la plupart d'entre-vous se demanderont pourquoi tant de rancoeur ? C'est vrai, Truffaut ne m'a rien fait et c'était probablement le plus humble et le plus honnête des cinéastes de la Nouvelle Vague. En cela, j'ai beaucoup de respect pour lui. Néanmoins, son cinéma n'a jamais été inspiré et ce "Dernier Métro" aujourd'hui encore adulé ne mérite pas mieux qu'un statut de téléfilm plat et soporifique, sans aucun relief. J'ai tenu un peu plus d'1h30 avant de m'arrêter : trop, c'est trop.
Fort et puissant, deux adjectifs peut-être pas assez critique pour ce Truffaut mais quand vous êtes un inconditionnel du réalisateur, même un film en dessous de sa moyenne vous charmera totalement ! A quelle heure passe la dernière rame, ligne 3, direction Gallieni, Joyce ?
Certes les acteurs sont excellents (en tête desquels Gérard Depardieu), mais l'histoire tourne quelque peu en rond au rythme des représentation théâtrale. La mise en scène et le jeu des acteurs n'arrivent pas remplir la longueur du film et le manque d'intrigue principale, ce qui en fait un assez bon film mais qui laisse une impression mitigé.