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Antoine Parker
108 critiques
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3,0
Publiée le 14 octobre 2024
J’ai beaucoup aimé le premier acte, immersif et sous tension Cependant la deuxième partie m’a perdu et ennuyé Heureusement, la séquence finale conclu le film de la meilleure des manières
En eurocentriste qu'il est, Lean néglige les crimes coloniaux et les souffrances infligées par l'empire britannique pour centrer son film sur l'honneur militaire et la fierté nationale. L’humour, qu'on peut apprécier pour la légèreté qu'il apporte au récit, minimise les conditions des prisonniers et donne davantage de l'importance au destin des officiers.
La guerre est vue sous le prisme de la grandeur et du sacrifice, plutôt qu'en tant que tragédie humaine où les intérêts économiques des dominants sont imposés au détriment des masses. Les personnages asiatiques occupent des rôles tertiaires ou antagonistes, renforçant une vision occidentale impérialiste.
On peut quand même tirer du film, à travers l’obsession de Nicholson à construire un pont parfait servant son ennemi, une représentation de l'aliénation au travail, d'un productivisme au-delà de la morale et de l'humain. Reste que cette lueur d'esprit critique s’embrume du désir d'impressionner la galerie de Lean, via des films à gros budgets, aux décors exotiques et aux sujets mastocs.
Classique du Genre , cette Superproduction datant de 1957 est un grand film qui n’a pas prit une ride, grâce à ses décors naturels tourné au Sri Lanka et ces magnifique paysage de jungles ! Il bénéficie aussi d'une musique entraînante qui aujourd'hui encore reste dans toutes les mémoires ! Le film bénéficie également d’une des meilleurs scène d’explosion épique du Septième Art à savoir la chute dans le vide d’un train réalisé sans effets spéciaux et qui est un tour de force inimaginable !
soixante six ans plus tard, je découvre ce film et il n'a pas pris une ride. Quelques longueurs, des jeux d'acteur moyen sur certaines scènes mais cela n'enlève rien, il est de qualité. Le cinéma est intemporelle quand il est bien fait, ce film en est la preuve. Plus condensé et plus rythmé, ça m'aurait davantage plu, bref, un film à voir.
Encore une de ses longues fresques dont le principal défaut est de ne pas partir d'un point A vers un B mais plutôt d'errer dans tous les sens et de partir dans des parenthèses et des longueurs interminables. Mis à part ça "le pont de la rivière kwai" est un superbe film de guerre qui parle de patriotisme, de résistance et de folie, doublé d'un drame, ce qui ne l'empêche pas d'avoir un gros côté comédie avec un humour qui fonctionne très bien. Les personnages sont tous intéressants et joués à merveille. Alec Guiness est magistral mais pour moi il ne mérite pas non plus l'oscar du meilleur acteur. Autre oscar immerité : celui de la meilleure musique de film. Certes la musique est belle, accompagne bien le film et fait très ambiance Star Wars, et le thème principal "the river kwai march" est très sympa, mais il n'y rien de bien exceptionnel non plus dans cette BO. Autre problème : la musique survient toujours n'importe quand, quand on ne s'y attend pas et quand on a déjà oublié que la musique existait, tant elle arrive rarement. La scène finale de l'explosion du pont, qu'on attend depuis le début du film, est juste genialissimement stressante et satisfaisante. Par contre le train on l'entend arriver pendant dix minutes avant qu'il arrive vraiment. Autre détail pas très crédible : le sang qui ressemble beaucoup trop à de la peinture. Sinon très bon et beau classique mais c'est si lent et long... et c'est pas non plus très bien ficelé.
Récompensé par sept Oscars en 1958, dont celui du meilleur film, ce long-métrage de David Lean constitue une référence du genre. Inspiré du roman de l’écrivain français Pierre Boulle, l’histoire évoque la tragédie de prisonniers britanniques obligés de construire une ligne de chemin de fer dans la jungle birmane sous les ordres de l’Armée japonaise durant la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, à la demande des producteurs hollywoodiens, le scénario s’est trouvé enrichi d’une intrigue parallèle faisant intervenir des soldats américains. Dans ce film de guerre où les combats sont rares, ce sont surtout les personnages principaux (Alec Guinness et William Holden) qui offrent une allégorie contrastée du code de l’honneur militaire. Même si l’on est face à une morale bien-pensante des valeurs du patriotisme, le récit demeure captivant en raison d’une mise en scène de grande ampleur (paysages, figurants, décors, etc.). Bref, un classique qui traverse allégrement les époques.
Trop irréel par rapport à la réalité sans pitié des Japonais pendant la guerre. Le colonel Anglais devient pénible à trop aimer son pont. Le film se laisse quand même bien voir, le sympathique chant en sifflant est unique.
Il fut une époque ou les effets spéciaux n'avaient pas le pouvoir, ou les films étaient plus vrai que nature. David lean en a été parmis les plus grands, son cinéma à toujours été tourné vers le destin de l'individu à travers la grande histoire, nous montrant comment celle ci nous ballote, nous broie, nous révèle. Les morceaux de bravoure du film sont des jalons dans la folie que provoque la guerre, la bravoure cotoie la couardise, a ce titre la dernière phrase prononcée par le medecin est un véritable testament du film. Alec guiness et william holden son impeccables. Et il est difficile de ne pas parler de la musique devenu mythique. Ce que le film montre par dessus tout c'est ce que le devoir vous pousse à faire, le chef du camps devient une ordure, le chef des prisonnier finit par collaborer, le lâche finit en heros malgré lui. Et a la fin personne n'en sort indemne. La guerre elle devore tout.
Toutes les louanges autour du film n'ont pas besoin de la mienne en plus. Le film est captivant, prenant et surtout très réjouissant. Le colonel dit que les hommes seront motivés par la réussite du pont. Et bien les spectateurs aussi sont motivés par l'avancée chaotique et pleine de rebondissements !!! Excellent
Chef d'œuvre du film de guerre et de résistance. À l'égal des "Canons de Navaronne" et du "Jour le plus long". Et qui n'a pas pris une ride malgré son ancienneté.
Il y a parfois des films dont on ne retient pas grand-chose. Son côté vieillot n'aide probablement pas, mais voilà j'ai terminé le film et j'ai rien à dire. Je peux comprendre son intérêt, sa réussite, mais elle n'a pas fonctionné sur moi. En bref, j'en retiens avant tout la construction d'un pont et la frustration que la moitié du film ne parle pas du pont, mais d'autres choses. Je m'attendais véritablement à un film entier sur sa construction, mais non. Tant pis, ce sera juste une déception.
Non dénouer d'humour, cette fresque flamboyante non n'est pas pour le moins dramatique. Les têtes d'affiches qu'est Holden, Guinness, hawkins sont excellent. L'ambiance du film, le sens du spectaculaire, la musique culte; les futur grand réalisateur en ferons des films bien inspiré par celui-ci, bien que personne n'en voulais à la base. Et c'est Lean qui récoltera les lauriers. On ne s'ennuie pas, Excellent !
le pont sur la rivière Kwaï est certe un classique du cinema, et je comprends pourquoi. l'histoire et prenante et il y a quelque chose de très dépaysant dans la manière dont c'est raconté. pas dans la mise en scène ceci-dit, et c'est mon principale reproche au film, il n'est pas particulièrement bien filmé et ses couleurs sont parfois belles, mais rarement. beaucoup des plans sont encore pensés en noir et blanc et on en perd presque de leurs beauté.
Pourtant on nous montre beaucoup de belles chose, les décors sont grandioses et transpirent le réalisme (car ils sont réel). C'est ce qui contribu le plus a l'immersion: aucune scène n'est filmé en studio, et pour un film de cet ampleur c'est vraiment appréciable ! je dois aussi relever, évidemment, la performance très juste d'alec Guinness qui montre qu'on peut être poignant sans en faire trop !
globalement, j'ai eu du mal avec le sens/message (avec lequel je suis pourtant d'accord). le film se construit tout le long comme anti-guerre et souligne l'ironie d'agir pour le plus grand bien lorsque celui-ci et choisis de manière arbitraire et suivi aveuglément au sein de la hiérarchie. c'était maladroitement expliqué, par des scènes de dialogues trop insistante ou de la musique en complet décalage avec l'intensité de l'action.
reste qu'il y a beaucoup à apprécier, dans la qualité de l'histoire, le jeu des acteurs, les décors grandioses et le rythme reposant mais qui sait se varier