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Ryce753
21 abonnés
431 critiques
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5,0
Publiée le 7 août 2012
Un très bon film de guerre et un classique que chacun de nous devrait au moins avoir vu une fois. Le film est assez long mais bizarrement il ne m'a pas semblé ennuyeux pour autant. J'avais d'ailleurs quelques réticences avant de le voir vu sa durée et son année de sortie (1957). Autant pour moi, ce visionnage a été assez plaisant et divertissant grâce tout d'abord à un scénario que j'ai trouvé vraiment bien écrit et "alléchant" à suivre. Ensuite, la première partie du film dans le camp de prisonnier est tout bonnement un régal (vraiment amusante cette confrontation entre le colonel anglais et le directeur du camp japonais). La deuxième partie du film est plus basée sur le soldat américain évadé de ce camp interprété par William Holden. On suivra donc son parcours, son recrutement dans l'équipe d'élite visant à détruire ce fameux pont, la préparation minutieuse d'un plan d'attaque, son voyage à travers la jungle pour atteindre ce fameux pont, etc,etc. Voilà, rien de plus à ajouter si ce n'est que ce film doit avoir au moins été vu une fois. Un final d'anthologie d'ailleurs.
Avec ses 55 ans, le film a gardé une bonne partie de sa force. J'aime bien cette idée de raconter la petite histoire qui joue son rôle dans la grande. Plusieurs films de guerre de cette époque sont niaiseux et tellement mal fichus qu'on y croit pas une seconde, mais là ça n'est pas du tout le cas. Ce n'est pas non plus un très grand classique du film de guerre, mais je suis sûr que les adeptes du genre aimeront.
Le meilleur film de David Lean avec Lawrence d’Arabie bien sur. Un grand film d’aventure et de guerre avec des acteurs très bons. Le film n’a pas prit une ride, grâce à ses décors naturels, magnifique paysage de jungles. Et pour couronner le tout le film bénéficie d’une des meilleurs scène d’explosion épique du Septième Art, il s’agit bien évidemment de l’explosion du pont. Enfin voilà un chef d’œuvre du cinéma.
Un excellent film. Une histoire vraie parfaitement adaptée au cinéma. Un très bon casting, une musique devenue célèbre, une très bonne mise en scène. De l'action, même si ce n'est pas le coeur du film. On sent toute la souffrance de ceux qui tentent de traverser la jungle. Vraiment, rien à en redire.
Magnifique film par les thèmes débattus et la mise en scène. Comment survivre dans l'adversité ? Comment se fixer des objectifs pour ne pas lâcher ? Comment ne pas se faire piéger par l'action ? Comment se comporter face à l'ennemi ? Les dernières 20 minutes sont extraordinaires avec les différents points de vue sur le pont, avec les réactions du colonel anglais qui met du temps à se rendre compte de ses erreurs. Chaque protagoniste a une opinion différente sur ce qu'il y a lieu de faire. C'est extraordinaire
Un film culte d'une intelligence rare, le despote du Japonnais, le flegme de l'Anglais, la nonchalance de l'Américain, que de clichés, mais, qui sont exploités avec brio. Le film de bout en bout est maîtriser et donne une leçon de cinéma. L'envers de l'histoire, la folie qui se transmet et se croise. A travers le temps, pas une ride n'a de prise sur les chefs d'oeuvre. En voici la preuve.
"Le pont de la rivière Kwai" porte bel et bien la marque du futur réalisateur du monstrueux chef d'oeuvre "Lawrence d'arabie". Long travelling, plan large en cinémascope sur des décors naturels magnifiques. Certes le film n'est pas réaliste ni historiquement ni sur la cruauté de la guerre, il est plutôt naif même de ce point de vue, mais il n'est pas dénué de sens pour autant, Lean y traite d'une réflexion sur le devoir des soldats, le choc des cultures, la traitrise, le mensonge et l'absurdité de la guerre qui est le moteur du scénario. Si on peut evetuellement lui reprocher certaines choses, cela n'empêche pas "Le pont de la rivière Kwai" de mériter son statut de classique, et d'être un grand moment de cinéma.
Le pont de la rivière kwai, grand classique américain, est un film qui fonctionne par son histoire prenante, ses acteurs qui sont excellent et son décor parfait. Une moral évidemment pour couronner le tout et une fin réussi, un film légèremment long mais qui ne doit pas être raté.
Monument des films de guerres qui raconte l'épopée d'un groupe de prisonniers britanniques coincés au beau milieu d'un camp japonais, "Le Pont de rivière Kwai" symbolise, au même titre que "La Grande Evasion", l'une des références de son époque. Mis en scène avec beaucoup de modernité par David Lean, ce récit mêlant dureté et légèreté montre quelques signes de vieillesses mais réussit encore et toujours à susciter l'intérêt du public en dépit des décennies qui nous sépare de sa production. Comme dans la plupart des succès de l'époque, ce n'est pas sur les effets spéciaux que repose la principale qualité du long-métrage lais avant tout ses idées scénaristiques. Relativement riche ne la matière, "Le Pont de la rivière Kwai" se montre varié et crédible dans ses rebondissements grâce notamment à la qualité du casting qui le compose. Aux commandes ce sont donc deux stars hollywoodiennes qui se partageront la vedette simultanément. Avec d'un côté le rigide et honnorable Alec Guinness dans la peau du colonel Nicholson et de l'autre le fougueux et désabusé William Holden sous les traits d'un faux commandant de la marine américaine. Ne partageant que très de peu scènes mais divisant plutôt le métrage en deux, les deux têtes d'affiches tiennent bon et offre un magnifique voyage en Asie orientale. On en retiendra les nombreuses leçon de morales dont il est souvent question ainsi que le redoutable colonel Saito joué par un méprisable Sessue Hayakawa.
Un film de 1957 ! on peut réaliser les prouesses qu'il a fallu faire pour tourner ce film, le trucage final, ... Bien sûr, parfois la pose des acteurs fait sourire, sans parler de l'étude de caractères, mais incontestablement en 1957, c'est un chef d'oeuvre.
Déception pour moi, ce film m'a heurté pour son déni total de la réalité barbare de la guerre. Pendant deux heures de film, c'est Saint-Tropez au camp de prisonniers. Les détenus sont libres, jamais insultés, toujours respectés par les gardiens. En plus ces deux heures débouchent sur une tentative de sauvetage du camp tournée en ridicule! J'ai alors essayé de voir le film comme une dénonciation du comportement "l'honneur d'abord" incarné par le chef anglais ... mais difficile de savoir vraiment quelle lecture est faite -par le réalisateur- de ces faits! De fait je reste sur ma fin, et trouve définitivement dommage d'avoir gâché un sujet prometteur.
Un brillant film de guerre! Enfin si on peut appeler ce film comme ça... Le pont de la rivière Kwaï aborde la guerre sous un point de vue assez novateur, loin des clichés habituels. A vrai dire il s'agit davantage d'un film sur la guerre et les hommes qui la décident, la font, la commandent... Alec Guiness trouve ici sûrement le rôle de sa vie dans son personnage de colonel anglais complètement aveuglé par ses principes militaires de la vieille école. Le film sera basé sur ce personnage ainsi que sur celui de Shears, le major américain sans scrupules, et du colonel Saito, le commandant japonais du camp de prisonniers qui a lui aussi sa ligne de conduite dictée par ses principes et ses pressions hiérarchiques. Le film comporte une grande dimension humaine.
La mise en scène de Lean est majestueuse, on le sent bien que derrière la caméra il s'agit de l'homme qui va réaliser Lawrence d'Arabie quelques années plus tard. Il n'a pas peur de la démesure sans jamais tomber dans le tape à l'oeil. Le décor est à la hauteur de la mise en scène: grandiose. C'est sûr que Lean s'en est donné les moyens. La photographie a un certain cachet, le technicolor renforce ce côté aventuresque. D'un point de vue scénaristique le film est brillant. Non seulement d'approfondir certaines thématiques, le film reste bien calibré. Il n'y a rien de trop, ce qu'on pouvait craindre au départ à la vue des 2h40 qui composent le film. Le pont de la rivière Kwaï arbore également un côté pacifiste assez subtil car sa critique de la guerre n'est pas unilatérale. Lean nous expose des moments de bravoure tout en les mêlant à la folie guerrière. Les dialogues sont également très bien écrits, certaines répliques font mouche et la qualité du jeu d'acteur sert bien cela. Outre la superbe prestation de Guiness qui illustre à merveille toute l'ambiguité de son personnage, il y a aussi Holden qui brille. En fait Le pont de la rivière Kwaï pourrait se résumer par une équation toute simple: de très bons acteurs un très bon scénario une très bonne mise en scène une très bonne Bo = Un très bon film.
C'est épique, intelligent, très divertissant, jamais lourd. C'est à la fois du grand cinéma et du spectacle, c'est fin, c'est maîtrisé de bout en bout et ça se conclut par un final tendu et magistral. Un grand moment de cinéma!
Même s’il représente l’un des premiers grands films colorisés du cinéma, Le Pont De La Rivière Kwaï reste une vision édulcorée de la guerre. Avec comme exemple des ennemis japonais ridicules ou des conditions de détention parfois étranges, le film manque souvent de réalisme. Cela ressemble plus à une histoire sympathique autour d’une anecdote bien réelle. À regarder, mais loin d’être magistral.
Voici un film original. "Le pont de la rivière Kwai " raconte l'histoire de prisonniers britanniques forcés à construire un pont pour les japonnais.Durant 2h40,nous suivons ses soldats.Il est étonnant dans un film de guerre de ne pas voir de combats.David Lean a préféré montrer les relations entre soldats plutôt que la bataille. Alec Guinness est bon dans le rôle du colonel Nicholson. Un regard inédit sur la guerre qui n'a pas trop vieillit. Certains passages sont un peu long (5 à 10 minutes de trop peut-être) mais en comparaison de la durée du film,cela ne dérange pas. à noter: Les 15 dernières minutes sont grandioses. Récompensé par 7 Oscars en 1957 dont celui du meilleur film.