Autant la première heure est géniale, autant la deuxième déçoit. Commençons par la première partie. On suit un groupe de soldats anglais de la deuxième guerre mondiale prisonnier dans un camp japonais. Ils sont chargés de construire un pont par-dessus la rivière Kwai. On découvre les principaux personnages avec un intérêt florissant, notamment le colonel joué par Alec Guinness, qui ne manquera pas de nous rappeler le colonel Blake dans la BD "Blake et Mortimer" de Edgar P. Jacob. En voyant la résistance menée par ces soldats contre un officier japonais exténué, le sourire nous surprend à maint reprises et on a sincèrement l'impression de faire partie de ce groupe de détenu. Par Malheur, arrive une étape du film où l'on quitte ce fameux camp de détention pour suivre l'expédition chargée de démolir le pont en construction. C'est là que l'on commence à s'ennuyer. Les scènes vides de charmes, de psychologie et de dialogues audacieux se suivent sur un laps de temps qui va vous paraître interminable. De plus, tout ceci est accompagné par une musique inaudible. Heureusement, le film se rattrape sur la fin grâce à une scène monumentale qui réserve quelque surprises. Méritait-il vraiment tous ces oscars??
David Lean (Lawrence d'Arabie - 1963) adapte ici le roman éponyme (1952) de l’écrivain Français Pierre Boulle et grâce à une minutieuse reconstitution, il redonne vie à ce moment clé de l’Histoire. Récompensé par 7 Oscars, dont celui du Meilleur Film et du Meilleur Acteur, Le Pont de la rivière Kwai (1957) passionne du début à la fin et surtout jusqu’au dénouement final, qui nous offre près d’un quart d’heure de suspens haletant. Un film de guerre pas comme les autres, plus axé sur le côté psychologique avec notamment les troupes Anglaises soumises aux ordres des Japonais. Très belle distribution (Alec Guinness, William Holden & Jack Hawkins) et mise en scène parfaite pour ce classique du 7ème Art !
Un autre grand film signé David Lean. Une Mise en scène spectaculaire, une troupe d'acteurs excellents, une musique imposante, dont la célèbre marche Britannique devenue populaire, et toujours de grands paysages epoustaouflant. Tout comme Lawrence d'Arabie, celui-ci peut se classer parmi les drames. Le film est d'autant plus marquant, que le dénouemment de l'histoire se déroule dans les toutes dernières minutes du film. Un pillier du cinéma incontournable.
"Le pont de la rivière Kwai", représente un tournant dans la carrière de David Lean. Le réalisateur britannique, alors habitué aux productions de moyenne ampleur mais qui reflétaient déjà sa qualité de cinéaste, émerge véritablement du lot et signe en cette année 1957 un film qui restera dans les mémoires. Le réalisateur, usant de tout son talent signe une aventure de guerre palpitante, intelligente, flamboyante. Le film tiré d'un roman de l'écrivain Français Pierre Boulle relate le périple des soldats Anglais prisonniers des Japonais durant la seconde guerre mondiale qui doivent obéir au commandement ennemi en construisant un pont capable de relier les unités nippones. David Lean, comme à son habitude, ne crée pas de parti pris. Il ne porte pas aux nues les officiers de la Reine et ne caricature pas les Japonais comme on le voit souvent dans d'autres productions. Dans ce long-métrage, personne n'est ni tout blanc, ni tout noir et le réalisateur laisse se développer une toute autre caractéristique indispensable: la transformation psychologique. David Lean décide de jouer sur cette carte de la folie qu'engendre la fierté et le trop grand orgueil de la part des officiers qui perdent toute notion de leur cause. Alec Guinness, en officier anglais d'abord révolté et inperturbable sur ses positions et ses principes puis devenu meurtri et soumis après la torture est saisissant de justesse dans son jeu sobre et surprenant dans le bouleversement de ses pensées. William Holden, en Américain rebelle est lui aussi impressionnant de fougue et de force dans un registre opposé, celui de la survie et de la raison. David Lean livre une photographie des paysages et des plans d'eau qui ennivrent le spectateur par leur beauté visuelle. Le réalisateur signe un film de guerre atypique, très psychologique sans jamais ennuyer le spectateur qui suit avec intérêt tous les mécanismes du scénario jusqu'à l'explosive scène finale qui vient parachever le meilleur long-métrage des années 1950.
David Lean, comme à son habitude, a réalisé un film remarquable. Tous les éléments ont été soignés avec grand talent à commencer par l'histoire, très originale, adaptée d'un roman de Pierre Boulle. La psychologie des personnages est bien exploitée. La narration est parfaitement maîtrisée et les acteurs bien dirigés. On peut voir dans ce film une critique de la chose militaire et de l'obéissance aveugle. Sous prétexte de montrer la grande discipline et la droiture du soldat britannique des prisonniers de guerre vont non seulement aider l'ennemi mais le servir mieux qu'il aurait espérer. Cela est d'autant mieux montrer qu'en comparaison c'est un militaire peu scrupuleux et qui ne songe qu'à courir après les femmes qui va permettre l'accomplissement de la mission de sabotage.
des images sublime de la jungle, un scénario beton, des acteurs de classe le tout bien filmé, un film de légende, les seuls points négatif le son avec les bruits d'animaux assez énervant et quelques petits détails qui cloche
Du talent au niveau de l'interprétation, et de la réalisation. On devrait pouvoir appeler ça sans mal, un grand film. Un grand film tellement absurde, mais tellement réaliste également.
Un très bon film de guerre. Peu de scènes de combats mais l'aspect psychologique des personnages est très réussi, comme souvent dans ces bons vieux films des années 50. Le colonel Nicholson incarne parfaitement le flegme et le patriotisme brittanique, poussé à son extrème, puisque qu'il finit par collaborer de plein grès avec les japonais au nom de l'honneur anglais. Le film a tendence à se ramollir par moments, mais la fin rattrappe tout ça par son intensité et son suspence. Un film à voir absolument. Mais la raison pour laquelle je lui donne 3 étoiles est que l'aspect dramatique de conditions de vie des prisonniers est complètement occulté. On a l'impression qu'ils sont dans une colonie de vacances et qu'ils passent plus de temps à se baigner dans la rivière qu'à casser des cailloux. La réalité était malheureusement bien pire...
Un classique. Bonne performance des acteurs, et bonne réflexion sur la WW2 (de la part des deux camps !). Un film précurseur de ceux tournés pendant les années 1960. Un peu ennuyeux au début, le film se rattrape dans sa seconde partie, avec plus d’action.