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Un visiteur
5,0
Publiée le 30 avril 2015
David Lean ne fait jamais de films médiocres, Ils sont au moins bien, bons, au mieux excellents. Ici, porté par un casting de Titans du cinéma, une histoire cousue main par des scénaristes et un écrivain Français, Pierre Boulle, à qui on doit le roman "La planète des singes", ce chef-d’œuvre de technique et d'écriture, fait exploser l'écran par ses couleurs et la puissance du bras de fer entre Alec Guinness et Sessue Hayakawa. Fabuleux moments de cinéma, de suspens jusqu'au retournement final haletant, posée, crédible, cette réalisation est une des meilleures du septième art.
quand on pense que ce grand film de guerre a plus de 50 ans.... d'une grande intelligence, les personnages sont tous très bien travaillés, aucune caricature facile, un scénario redoutable pour un modèle du genre, qui parle des conditions parfois épouvantables de détention. vu 5 ou 6 fois avec le même plaisir. culte.
On voit une partie de ce qu'il se passe dans les camps de prisonniers japonais. Mais le film est loin de la réalité. Cela reste bon et donne un aperçu du devoir du soldat, de ses valeurs et de sa frustration quand il faut accomplir son devoir pour le bien du plus grand nombre.
Film majeur parmi les films de guerre, Le pont de la rivière Kwaï est un film dont on ressort rarement indemne. Une exception dans le genre, le film ne dénonce pas les japonais, contrairement à ce que l'on peut croire, mais l'ensemble de la guerre. Un peu à la manière d' Apocalypse now, on nous montre la folie de cette seconde guerre mondiale, qui fait plonger ceux qui la font dans la folie également. Alec Guinness est le plus marquant. Il livre une prestation remarquable ( récompensé par un oscar mérité ) et interprète un colonel britannique qui pense avoir de l'honneur à résister aux japonnais, mais met la vie de ses soldats en danger pour cette soi-disant bravoure, et se met en tête de "vaincre" les japonnais en construisant le pont, sans se rendre compte qu'il trahit son pays. L'image est belle, le paysage magnifique, la BO culte et les acteurs sont bons. Certes ce film ne contient pas d'action, mais on ne s'ennuie pas pour autant. Un des rares reproches que l'on peut lui faire est sa longueur de près de 3 heurs ( Lean a l'habitude de faire de longues fresques ). Pour conclure, David Lean nous offre un film mythique, culte et en plus avec un final d'exception.
Un film à la motivation anti-militariste plus que louable avec d'excellents acteurs tout en étant très réaliste grâce à l'excellente mise en scène et à de beaux décors. Mais ensuite tout s'arrête là. L'oeuvre, peu rythmée, s'avère très longue et parfois ennuyante.
Superbe réalisation de David Lean et premier opus de la seconde carrière du "poète du cinéma des horizons" (selon l'AFI), ce film enchante les sens, enflamme notre intelligence, éblouit notre esprit... De l'art de positionner des hommes ordinaires (ici non convenus) dans un cadre extraordinaire. Exemplaire et toujours vivant !
Enorme classique des films de guerre, "Le Pont de la Rivière Kwaï" a beaucoup vieilli mais n'en demeure pas moins toujours aussi intéressant à voir. Le film de David Lean est extrêmement bien réalisé, très bien joué, seule une musique un peu trop grandiloquente à des moments pas forcément utiles plombe un peu le début du film (je ne parle pas du fameux tube siffloté, évidemment). Les décors de la jungle birmane sont magnifiques. La première heure est vraiment passionnante, même si sa conclusion spoiler: qui nous explique ô combien la main de fer du colonel Nicholson remettra au travail ces "sauvages" plongeant dans la rivière Kwaï, mais surtout comme l'ingénieur britannique est plus intelligent que le japonais, incapable de savoir où construire un pont solide, vient salement tâcher l'ensemble, tout comme la glorification du système pyramidal d'obéissance du monde dit "civilisé". Heureusement, le film n'est pas vraiment manichéen, notamment grâce à ce colonel japonais Saïto, qui n'est que l'alter-ego de son interlocuteur britannique finalement - obnubilé par ses codes culturels spoiler: (bon par contre qu'il autorise une fête des prisonniers à la fin de la construction du pont, c'est too much). Enfin, le dénouement est mémorable, mais quand même un peu exagéré sur quelques points, notamment la chute... Ceci dit, "Le Pont de la Rivière Kwaï" demeure un colossal monument de guerre.
Oeuvre culte, "Le Pont de la rivière Kwai" se dote de bases solides en adaptant un roman. En effet, l'histoire est prenante. D'autre part, la réalisation est réussie et les acteurs sont convaincants. Ainsi, le film est plaisant malgré une touche politique dissimulée et on est plutôt captivé.
La longueur du film ma fait peur, car les longes fresques historiques comme cela, ont tendances à m'ennuyer si le rythme et la progression de l'histoire sont trop lent. Mais étonnamment cela n'a pas du tout été le cas, la première partie rend conte de l'ambiguïté de la situation du prisonnier de guerre (obéir aux japonais,construire le pont mais dans quels conditions ? ) La seconde partie ce concentré sur l'opération américain pour détruire le pont. Cela abouti a une scène final d'anthologie, à la fois spectaculaire (surtout pour un film de cet époque ) et dramatique.
"Le pont de la rivière Kwai" marque un tournant dans la carrière de David Lean puisqu'il s'agit de sa première fresque historique et épique avant "Lawrence d'Arabie" ou "Le docteur Jivago". Si le cinéaste britannique est devenu si doué dans le genre, c'est parce qu'il n'a jamais sacrifié ses personnages au spectaculaire et il parvient ici à les nuancer.
J'ai vu un film... qui est un véritable chef-d'oeuvre de David Lean... Passé les premières minutes, on est pris dans cette histoire à hauteur d'homme d'un officier britannique qui a tout compris des règles du management de projet... capable de galvaniser les hommes et de transcender les différences pour bâtir ce "fameux" pont sur la rivière Kwaï... On suit son évolution, sa domination face aux conditions difficiles dans ce camp japonais... Et son "amour immodéré" pour son "oeuvre", au-delà de ses objectifs de militaire. Ce film d'exception prend le temps de poser les émotions, les sentiments, les situations et nous embarque dans une aventure humaine au coeur de la jungle asiatique. Le scénario, tiré du livre de Pierre Boulle, est époustouflant, et livre tout une série de messages profonds. Ce film porté est par Alec Guinness, William Holden, Sessue Hayakawa qui livrent une prestation tout en finesse et en subtilité. L'humour n'est pas absent, malgré des tensions fortes. Pour de nombreuses raisons, ce film est devenu un des grands classiques du cinéma, et a largement mérité les Oscars obtenus, compte tenu de la minutie de la reconstitution et du jeu des acteurs. La BO est envoutante et originale, et malgré les décennies, la fameuses marches est aujourd'hui entrée dans l'inconscient collectif. La scène finale nous fait entrer dans un état paroxysmique de tension et de déchirement.
Meme si je remets dans le contexte de l époque ce film, il est évident que ce dernier malgré le fait qu il soit collector a quand meme du mal a vieillir. A l' instar de certain monument de l époque celui ci a perdu avec le temps sa qualité le film est très long , lent sans réel rythme , peu entrainant , les relations entres les personnages , prisonniers peu passionnante ..... L action est ringarde .... J ai eu beaucoup de mal a le finir l ennui ma souvent guette..... On se rend compte de l évolution du cinema quand on pense que ce film etait une superproduction et quand on voit ce que l on fait aujourd hui.....
Même si l’absence de positionnement moral de David Lean (et ses scénaristes non crédités car blacklistés par la commission McCarthy) vis-à-vis de l’autorité militaire rend le personnage du Colonel Nicholson, symbole à la fois de la noblesse britannique et du militarisme le plus acharné, incarné par Alec Guiness assez difficile à cerner, toute la réflexion faite sur le sens de l’honneur et ses limites dans l’une des pires situations que peut provoquer la guerre, celle d’être fait prisonnier par l’ennemi, rend le long-métrage véritablement intéressant sur un plan psychologique. La beauté des décors exotiques, l’impressionnante (et très onéreuse) scène d’explosion finale, mais aussi l’inoubliable chanson sifflotée par les soldats, aident elles-aussi à faire de ce film d’aventures une œuvre magistrale et spectaculaire, et ce malgré les pertes de rythme qu’engendre la durée étirée de cette adaptation du best-seller de Pierre Boulle.
Cette superproduction de 1957 mérite assurément sa réputation. Pas tellement à cause de la prouesse technique du pont (il a réellement été construit et explosé avec un train dessus (mais Buster Keaton en avait fait de même en 1926), ni à cause de sa zizique (recyclage d'un air militaire de 1926 qui est sifflé dans le film et non chanté à cause des paroles obscènes ajouté en 1939), mais pour sa réalisation sans faille, ni temps mort et pour l'interprétation halluciné d'Alec Guiness. Le film est d'ailleurs très fort à ce sujet, puisque on est pris d'empathie pour ce personnage malgré son attitude déroutante avant de comprendre (pratiquement à la fin du film) que ce colonel admiré et respecté de ses hommes est aussi cinglé que son homologue japonais. Fallait le faire ! Et du coup que la vérité historique sur la condition des prisonniers anglais dans les camps japonais soit édulcorée, n'a que peu d'importance parce que justement la question n'est pas là ! William Holden, contrepoint positif de Guiness est très bon. Petit détail : La scène de spectacle avec les prisonniers travestis est pompée sur celle de la "Grande Illusion" mais en moins bien (parce que sans connotation érotique). Un très grand film !