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Sidik
19 abonnés
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5,0
Publiée le 15 mai 2021
Quand on regarde la bouillie numérique que sont la plupart des grosses productions de notre époque, on se dit des fois que les FX ont retiré quelque chose au cinéma. La plupart du temps ça ne me dérange pas, mais je trouve que quand c'est filmé sur le vif, au naturel, ce petit suspense de la seule prise à ne pas rater, ça a quand même plus de gueule. Et ce "Pont de la Rivière Kwaï" en est le parfait exemple. Aucune prise en studio, aucun effet spécial. Tout ce qui a été filmé n'a pas été retouché numériquement, et ça claque. C'est magnifique. Ça n'a pas prit une ride. Tout est filmé en extérieur, sur le vif, et ça rend le film incroyablement immersif. Et c'est là que le film tire son épingle. David Lean était du genre à adapter les grands récits pour en faire de grands films ("Lawrence d'Arabie" en est un parfait exemple), mais celui-là a un côté plus réservé, modeste, mais tellement poétique... Tout le symbolisme autour de cette relation entre les Japonais et leurs prisonniers anglais est puissant. Tout le symbolisme autour de la construction de ce pont est sublime. Tout est parfait. Un film d'autant plus magnifié par la réalisation virtuose de David Lean et du tour de force de la par des acteurs (Alec Guiness et Jack Hawkins en tête de liste). Une œuvre qui n'aurait pas plus être plus parfaite.
Les sifflets mythiques, l’interprétation magistrale d’Alec Guiness, la beauté du pont, de sa destruction et des images en général ont fait la gloire méritée de cette super-production spectaculaire qui a cependant pris quelques rides…
Dirigé par David Lean, « le Pont de la Rivière Kwai » est un classique. Pas très réaliste sur les conditions de détention des soldats britanniques et de leurs relations avec les Japonnais, cette fiction tient malgré tout la route et se regarde sans ennui durant ses 160 minutes. Son tournage, son scénario, ses décors naturels, ses interprètes (Alec Guinness, William Holden, Jack Hawkins, Sussue Hayawaka), son thème siffloté, son ton parfois décalé, l’intensité des dernières minutes qui mènent jusqu’à la destruction, réalisée sans trucage, de l’ouvrage, sans oublier ses 7 Oscars, ont fait sa notoriété. Bien que datant de 1957, le spectacle reste aujourd’hui encore grand.
Le pont de la rivière Kwai c’est un film de guerre sans la guerre (mise à part dans le final) ou l’on suit un groupe de prisonniers anglais contraints de construire un pont pour l’armée japonaise. C’est un film à grand spectacle, utilisant très bien ces plans larges pour filmer des décors grandioses. Il a un petit côté décalé, presque humoristique qui fonctionne plutôt bien. Seulement le côté grandiloquent de David Lean se montre un peu trop car il y a quelques longueurs sur les plus de deux heures et demie de film. Il reste tout de même un film qui a traversé le temps comme son fameux thème sifflé.
Un colonel anglais fait prisonnier fini par collaborer avec l’ennemi jusqu’au moment fatidique où il pose l’action en faveur de sa patrie. Une aventure épique que ce Pont de la rivière Kwaï ! Elle le fut aussi pour l’équipe de tournage qui a dû s’exiler dans la jungle de Ceylan pour mettre en son et images cette reconstitution historique de la seconde guerre mondiale. À lire les témoignages, les difficultés rencontrées furent innombrables. Cela n’a pas empêché David Lean et ses artisans de livrer une œuvre des plus achevées. La réalisation est sans faille. La cohésion de la production est perceptible tant au niveau de l’histoire racontée, la mise en scène, la prise de vue que la direction artistique. Paysages naturels et cinémascope aidant, chaque séquence devient une œuvre en soi. Tout semble couler naturellement dans ce film, on ne sent jamais le trucage. Contrairement à la coutume de l’époque, les acteurs masculins ne cherchent pas à jouer les gros bras. Ils vivent la situation et leur personnage progresse avec justesse selon le développement de l’action. À commencer par Alec Guinness qui offre une performance subtile et sentie digne de l’Oscar qu’on lui a décerné. Même si certaines scènes peuvent sembler s’étirer, elles demeurent bien rendues et servent de charpente à la fresque qui se construit tranquillement devant nous jusqu’à la conclusion des plus spectaculaires. Tourner sans effets spéciaux, l’explosion d’un pont conjugué à la chute dans le vide d’un train est un tour force inimaginable. On regarde le film à la fois captivé et émerveillé.
Un grand classique du cinéma de guerre et d'aventures, et une peinture de la folie destructrice des hommes. Film aux 7 oscars dont un pour Alec Guinness auteur d'une énorme presta.
Le Pont de la Rivière Kwai est un monument incontournable du Septième Art. Passionnant de bout en bout, le dénouement est si grotesque qu'il en devient tragique.
C'est un très long film tourné en 1957. C'est une très grande oeuvre du cinéma américain avec un budget conséquent. Le film a été tourné en Thailande, il y a beaucoup de figurants et de très bons acteurs. Un très grand film de guerre. Il reste long, la première vue reste très intéressante, après il reste difficile de le revoir. La seconde fois reste difficile.
C’est trop trop ancien, je sais que cet argument va déplaire, à la plupart des lecteurs, mais moi c’est mon point de vue, c’est ce qui m’a le plus dérangé dans ce film. Lent, long et assez inintéressant. Néanmoins, les films sur la seconde guerre mondiale m’intéressent. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5
Découvert par hazard en programmation télé sur Télé-Loisirs, j’ai décidé d’enregistré. Et j’ai compris que la bande son du film, c’est des sifflements de la patrouille était celle qui était mythique. Ce film ne dénonce la guerre que par l’emprisonnement sans cesse du colonel Nicholson, mais rien d’plus à mes yeux. Quelques voir même, pas mal de longueurs qui finisse par faire accélérer. Mais l’architecture du pond est pour l’époque, assez futuriste et ça m’a plu ça. Et quelques scènes d’action et de tirs aurait été les bienvenue.
7 oscars?.Mis a part les conditions de détention qui manquent vraiment de réalisme, c'est assez long et un peu ennuyeux. Difficile de ne pas soupirer sur sa chaise par moments... Seul les 30 dernières minutes sauvent un peu le film.
Une aventure épique que ce Pont de la rivière Kwaï ! Elle le fut aussi pour l’équipe de tournage qui a dû s’exiler dans la jungle de Ceylan pour mettre en son et en images cette reconstitution historique. À lire les témoignages, les difficultés rencontrées furent innombrables. Cela n’a pas empêché David Lean et ses artisans de livrer une œuvre des plus achevées. La réalisation est sans faille. La cohésion de la production est perceptible tant au niveau de l’histoire racontée que de la prise de vue qui, paysages naturels et cinémascope aidant, font de chaque séquence une œuvre en soi. Tout semble couler naturellement dans ce film, on ne sent jamais le trucage. Contrairement à la coutume de l’époque, les acteurs masculins ne cherchent pas à jouer les gros bras. Ils vivent la situation et leurs personnages progressent avec justesse selon le développement de l’action. À commencer par Alec Guinness qui offre une performance subtile et sentie digne de l’Oscar qu’on lui a décerné. Même si certaines scènes peuvent sembler s’étirer, elles demeurent bien rendues et servent de charpente à la fresque qui se construit tranquillement devant nous jusqu’à la conclusion on ne peut plus spectaculaire. Tourner sans effets spéciaux, l’explosion d’un pont conjugué à la chute dans le vide d’un train est un tour force inimaginable. Ne serait-ce que pour la réalisation des séquences qui composent la finale, le film mérite d’être classé parmi les chefs-d’œuvre de la cinématographie.
Un grand classique du film de guerre et une peinture de la folie destructrice des hommes, loin des clichés d'usage. Une oeuvre qui illustre bien la folie qu'est la guerre comme en témoigne la réplique finale. La performance des acteurs (dont Alec Guiness) est pour beaucoup dans la réussite de ce très grand film.
L'histoire se passe en 1943. Tous les prisonniers doivent construire le pont sur la rivière Kwai, même les officiers. Le bras de fer commence entre les 2 chefs qui en deviennent fou. L'américain risque la vie de ses hommes pour défendre ses principes. Finalement, le colonel Saito semble dépasser par tous les événements et ce sont les britanniques qui donnent des conseils aux japonais et la mise en scène les montre supérieurs à eux. Les officiers britanniques veulent faire un vrai pont, ils le font et ils en ont fiers. Pendant ce scénario principal, une histoire principale émerge, le commandant Shears réussit à s'échapper mais il est transféré et doit y retourné car lui seule connaît la jungle. On apprend là qu'il n'est pas vraiment commandant et qu'il a prit l'uniforme d'un officier mort au combat pour pouvoir avoir des avantages.
Dès le début on a la chanson phare sifflé par les soldats, on sent qu'on va passer un bon moment.
David Lean fait l'apologie du travail. Le travail rend heureux car il nous empêche penser à la mort (Blaise Pascal). Le pont est durement construit à la sueur du front des soldats et même des blessés. On a pas envie que le pont se détruise mais on a quand même envie qu'il se détruise. Avant le passage du train, le suspens est à son comble.
Film de guerre cultissime, porté par un casting impressionnant au niveau des têtes d'affiche et qui, en dépit de sa longue durée, n'est pas vraiment ennuyeux. Dès ses premiers plans, le film captive et éclate notre rétine avec quelques plans fabuleux. Cet émerveillement ne cessera jamais vraiment, si ce n'est en découvrant les horribles sévices endurés par les pauvres prisonniers. Découpé de manière étrange dans sa narration (on suivra le parcours d'un côté du perso d'A. Guiness, formidable de bout en bout, et d'autre part celui de W. Holden). Un film impitoyable sur l'homme en guerre, avec quelques passages cruels et terribles. Un scénario bien construit, avec un déroulement parfois surprenant, qui nous entraîne au coeur de la folie des Hommes. Au niveau mise en scène, c'est du très haut niveau, avec un sens du détail et du cadre proprement bluffant. Du grand et beau cinéma, éternel et précieux. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com