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beautifulfreak
109 abonnés
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4,0
Publiée le 2 juin 2011
Ce n'est pas la palme d'or mais le coquillage d'or (San Sebastien) qu' avait reçu Terrence Malick pour son premier film en 1974. Dès ses débuts, il fait preuve d'une maîtrise formelle et d'une sensualité étonnantes. Martin sheen en clone de James Dean et la jeune Sissy Spaceck (deux ans avant Carrie) forment un couple avide de liberté et de grands espaces. Le rêve (américain) va cependant virer au cauchemar lucide et la balade sentimentale devenir sauvage, belle et rebelle. Nous ne sommes cependant pas dans True Romance ou Natural born killer, chez Malick on trouve de la douceur même dans la violence. Les acteurs, la voix off féminine, la musique accompagnant les séquences splendidement filmées et éclairées: tout cela contribue à en faire un film culte ayant inspiré un nombre considérable de cinéastes. La lucidité désabusée l'emportera au final sur la passion amoureuse, mais le mythe sera né.
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4,0
Publiée le 19 septembre 2022
Le thème de la violence paroxysmique et de la nature sauvage sont au centre du très beau "Badlands" (1973), le premier film de Terrence Malick qui s'inspire de Charles Starkweather, exècutè pour le meurtre de ses parents, et de tous ceux qu'il a massacrès durant sa cavale sanglante avec sa petite amie! On se sent rapidement concernès par ce que font Kit et Holly, par cette tragique virèe dans laquelle ils sont impliquès! Un monde à eux dans lequel ils croient vivre! Et en même temps on s'attache terriblement à ce couple de criminels! De plus le cinèaste nous transporte dans des paysages ètonnants en filmant des plans hors du commun où la nature devient un personnage à part entière! Dotès d'une rèelle prèsence à l'ècran, Martin Sheen (en copie de James Dean) et Sissy Spacek nous offrent un jeu saisissant et naturel! Les scènes prennent vie grâce à eux! Avec "Badlands", le cinèma peut ainsi devenir un art à part entière! Sans doute parce qu'il fait preuve ici d'une dèmarche audacieuse dans son traitement visuel et musical! Culte...
Pour son premier film, Terrence Malick s'intéresse surtout à la question de la Liberté. La façon de l'obtenir et les conséquences qui en ressortent sont expliquées dans ce film poétique et pessimiste. Et Malick joue la carte de l'audace en donnant une réponse, mais en posant aussi beaucoup de questions. Troublant par ses personnages indécis et intérieurement révoltés, le film a quelque chose de magique dans sa façon d'associer les contraires. Rationnel et irrationnel, calme et furieux, implicite et explicite, "Badlands" semble donc continuellement se chercher, mais parait aussi très sûr de lui. Un beau film sur la place de l'Homme dans la Société, et de son bonheur, éphémère ou durable.
Pas encore un très grand Malick, ce premier film a le mérite de ne pas être trop ambitieux. Malick a peut être conscience de son inexpérience en tout cas il se contente d'une histoire simple mais pour nous la servir impeccablement. A la limite, le seul "défaut" de ce film c'est le manque de rythme de la course poursuite. Un montage un peu plus nerveux aurait rendu cette course un peu plus passionnante. Bref, passons ce détail. Malick nous offre ici un road movie meurtrier, occasion pour lui de commencer à filmer la nature qu'il aime tant. Ca reste encore un peu classique, mais déjà on sent les futurs accents lyriques de la réalisation de Malick. Dans son délire psychotique meurtrier, Kit (génialement effrayant Martin Sheen) entraîne Holly (Sissy Spacek) complice passive et narratrice de l'histoire. Mais cette passivité dénote quand même d'une certaine acceptation de cette violence et on en ressent presque l'impression d'une forme de lâcheté qui l'empêche d'être l'égale de Kit. Comme si le basculement de son équilibre psychique ne tenait qu'à un passage à l'acte.
Un premier film de Terrence Malick qui nous offre un road movie sauvage électrique et vintage inspiré assez librement du fait réel. Le cinéaste, comme souvent avec le reste de sa filmographie, choisit de ne pas expliciter plus que de raison les rapports de cause à effet de son récit, préférant une narration en voix-off qui suggère et même qui s'interroge sur les zones d'ombres des évènements, ou sur la personnalité et les actes de Kit, mais qui nous en apprend à contrario plus sur les états-d'âme de Holly. Un partis-pris risqué qui sied pas trop mal au genre, qui ne nuit pas à l'immersion, et qui apporte une part de mystère au personnage. Après tout cela manque de quelque chose. De surprise et d'émotion je dirais. Et je trouve le casting inégal. Sheen joue très bien l'illuminé, tête brûlé, frimeur, mais la romance avec l'autre ne prend pas et l'alchimie reste peu convaincante. Et le toute manque singulièrement de tension dramatique. Bref, un film un peu bancal mais assez honorable quand même pour un premier gallon d'essai. A retenir donc la B.O, le jeu de Sheen, la photographie...
"La balade sauvage" est le tout premier long-métrage de Terrence Malick. Il s'inspire d'une histoire vraie : une jeune femme tombe amoureuse d'un éboueur mais son père refuse cet amour. Suite au meurtre de cet homme, les deux jeunes amants vont fuir ensemble à travers les Etats-Unis. Déjà, rien que ce synopsis est étrange : pourquoi la fille suivrait-elle le meurtrier de son père, même si elle en est amoureuse ? C'est bizarre comme réaction. D'ailleurs, on se rendra compte pendant le reste du film que cette jeune femme semble assez limitée mentalement. Peut-être que cela était voulu (ou pas) mais elle apparaît vraiment comme une idiote qui suit un garçon sans trop savoir pourquoi. Et ce garçon n'est pas mieux. Lui est complètement dénué de raison. En fait, c'est le cas de tous les personnages du film excepté le père. Le garçon, joué par Martin Sheen, ne sait clairement pas ce qu'il veut et il est incohérent. Le couple formé est complètement incompréhensible. On sait pas pourquoi la fille reste avec le gars, on ne sait pas pourquoi le gars s'amuse à tirer sur tout le monde, on ne sait pas pourquoi ces deux là s'aiment alors que rien ne les rapprochent... Finalement, on n'arrête pas de se demander pendant tout le film : "Mais pourquoi ils font ça ?" Et bien sur, aucune réponse n'est donnée. Vous comprendrez qu'il est difficile de s'intéresser à un tel film. Surtout que celui-ci est long et terriblement ennuyeux. Le seul point positif est la musique qui n'est pas trop mal. Mais alors le reste...
Malick montre ici le tout le potentiel de son talent et un avant goût de ce que sera la ligne rouge (pour moi son meilleur film), martin sheen est bluffant, un beau et grand film qui mérite de rester dans les anales.
Et nous voici avec le premier film de Terrence Malick. Et sans nul doute, on est à des années-lumières de son chef d'uvre, La Ligne Rouge. Car, les seules réussites du film résident dans sa très belle photographie et ses beaux paysages. Comme beaucoup de spectateurs avant moi l'ont sûrement compris, Malick a la fâcheuse tendance de trop s'intéresser à la nature et aux paysages et laisse de côté l'histoire et les personnages. Ce qui aurait pu faire un bon film de cavale, avec une histoire d'amour impossible, de rébellion face à une société qui ne comprends pas ces deux jeunes gens et qu'ils ne comprennent pas, et également des scènes d'action sanglantes et la folie meurtrière s'emparant de nos deux protagonistes dans une fuite en avant qui ne fait que repousser l'échéance d'une mort secrètement souhaitée, symbole de l'ultime libération du carcan de leur vie malheureuse. Mais, comme je l'ai dit précédemment, le réalisateur n'en n'a rien à secouer : il livre une histoire vide de sens et exempte de toute forme de réflexion, peuplée de personnages inattachants et non crédibles : À l'image de Kit (pas la voiture!) qui ne justifie à aucun moment ses meurtres, dont le personnage n'apparaît à aucun moment comme étant capable de tuer son prochain malgré les grands gestes et les grimaces de Martin Sheen, rarement un acteur n'aura été autant en dehors de son personnage. Et n'oublions pas cette tarte et guimauve de Holly, horrible caricature de l'adolescente niaise, guimauve et apathique, on prie pour que Kit la secoue très fort et lui foute des claques pour qu'elle se bouge enfin ! Passer votre chemin. Reportez plutôt sur le très proche et réussit Un Monde parfait, seul bon film d'Eastwood avec la seule bonne prestation de Costner, et si vous aimez vraiment les bandits, je vous conseille La Dernière cavale de & avec Kiefer Sutherland. Vous me remercierez.
Premier film de Terrence Malick dans lequel le cinéaste affirme son goût pour la nature sauvage et la voix-off à attrait philosophique. Sauf que contrairement à "La ligne rouge", on ne s'ennuie pas durant le film. Martin Sheen est excellent et a la classe et Sissy Spacek s'en sort plutôt bien. La mise en scène est superbe et la musique envoûtante. Superbe film.
Premier film, premier chef d'oeuvre. A la fois hymne à la nature et description d'un couple de meurtriers en cavale, "Badlands" est un film culte et géantissime. Martin Sheen et Sissy Spacek (future "Carrie") y sont incroyables. Et c'est une histoire vraie.
Il y a le fond et la forme........ Pour la forme, c'est du Terence Malick, une esthétique impeccable avec des acteurs parfaits au milieu de paysages superbes et avec une ambiance fin 50 tout à fait restituée, une vraie balade sauvage, le mot est faible............. et puis il y a le fond, l'errance meurtrière de deux demeurés largement censurée par le même T Malick pour que le public puisse y trouver un certain romantisme sauvage et anti sociétal malgré leur tuerie, car les vrais "héros" ont tués de manière plus qu'ignoble la mère, le beau père et la sœur de 2 ans de Holly (Caril Ann)...... çà glace le sang et la suite est tout aussi sidérante car les meurtres s’enchaînent sans raison, notamment dans la maison des "riches" où ils tuent le couple et la bonne de manière "sauvage"........ Dommage que Malick n'est pas poussé son propos en étant plus proche de la réalité........... Sinon le film en tant que tel est impeccable mais pas d'une certaine beauté.........
Les Bonnie and Clyde des années 70 ; en beaucoup moins charismatique. Il ne se passe absolument rien d’intéressant dans ce film, j'y ai vu qu'un jeune couple, qui pour combler l'ennui tue ou séquestre toutes les personnes qu'ils croisent sur leurs passages. Et la fin bien évidemment on l'a connaît d'avance. Les personnages sont sans profondeur ; quant aux dialogues et la voix off de la narratrice, ils ne relèvent franchement pas le niveau du film qui est déjà assez bas de gamme dans la mise en scène.
Super film à consonance légèrement beatnik, d'une aventure dans les Amériques des années 50. D'une réalisation soignée, d'une narration léchée et des dialogues plus géniaux les uns des autres, voilà un film qui interroge sur le sens de la vie, de l'amour, sans non plus oublier le côté naturaliste, critique, d'une société beaucoup trop étouffante.
Un excellent film! Malgré ses 40 ans, il n'a pas pris une ride! Passionnant, dynamique, exaltant, ce film a tout pour lui, y compris un casting génial et un humour noir à toute épreuve! Un superbe scénario et un duo qui marque l'histoire du cinéma. A voir!!!
Froideur mortelle que ce film. Je me demande pourquoi des gens aussi froids tuent parce qu'on veut les empêcher de baiser lol ? Déjà Clide Barrow était impuissant... Trève de plaisanterie hormis qu'il a une coupe à la James Dean, idole du vrai meurtrier dont l'histoire inspira le film, je ne vois pas d'autre raison pour avoir pris cet acteur.Remarquez , ils ont dû se donner le mot, tous autant qu'ils y sont, pour jouer aussi mal. Fade, lent et décevant.