Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Dynastar21
31 abonnés
438 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 27 juin 2011
Excellent film. C'est le troisième Malick que je visionne (après la Ligne Rouge il y a longtemps et The Tree of Life). C'est un excellent road-movie tout en poésie, mais une poésie meurtrière. On peut le dire tout de suite, Martin Sheen est juste énorme acteur (une vraie classe et une gueule de cinéma qu'on adore, un peu comme Steve McQueen), sa prestation est excellente, il est complètement habité par son personnage. Le film traite donc de la violence et on ressent de la nostalgie quand les 2 héros à qui on refuse leur amour, traversent le middle west américain. La fin est surprenante pour le héros et la qualité de la réalisation est très soignée, on sent tout le professionnalisme de Malick qui oeuvre déjà. Le film pose des questions sur la violence, la construction des Etats-Unis, l'adoration de ses "héros" (Martin Sheen ressemble à James Dean dans le film et il est traité comme une "superstar" à la fin et c'est très surprenant). Ce road movie est désabusé, lunaire et intriguant. Il manque peut-être parfois un petit brin de folie ou alors il y à quelques longueurs. Néanmoins, c'est très bon, 4/5.
Terrence Malick tourne peu et aime le cinéma quand il prend son temps. Trop peut-être. Enfin c’est ce qui m’a toujours gêné avec son cinéma. La Balade Sauvage est son premier long métrage et fort heureusement, les tics de Malick ne s’affirment pas encore pleinement (mais oui, il y a quand même des gros plans sur des feuilles qui bougent au crépuscule). En gros, l’histoire, c’est celle de C. Starkweather et C.A. Fugate, amants dont la chevauchée macabre (ils ont quelques morts au compteur) a également inspiré le Tueurs Nés d’Oliver Stone. Ici les références de l’époque sont nombreuses (le film est de 1973) et on plonge avec délice dans une Amérique profonde d’un autre temps. Les personnages sont à la fois mystérieux et fort bien écrits. L’interprétation est au top et les paysages sont sublimes. Malick parvient à nous emmener avec ses deux héros mi-quidams moyens, mi-marginaux dans leur fuite du monde. On prend pleinement conscience de la grandeur de ce qui les entoure et on s’interroge sur ce qui mène leur fuite. Une véritable révélation, un véritable coup de cœur.
Très bon film, 'La Balade sauvage' est une production au scénario ambitieux (pour son époque), avec un bon casting (Sissy Spacek est parfaite comme à son habitude), et une réalisation maitrisée... j'ai eu un coup de cœur pour ce film, car je suis très facilement entré dans l'histoire qui prend des directions assez surprenantes. De plus, malgré des aspects détestables, les personnages sont attachants. Dommage qu'il dure aussi peu longtemps, je pense qu'il était nécessaire de plus développer la relation entre Kit et Holly ; d'ailleurs ses personnages sont vraiment intrigants, surtout cette dernière car son comportement est souvent peu compréhensible. A voir !
Terence Malick filme avec virtuosité et poésie la cavale d'un couple de délinquants à travers l'Amérique sauvage. Le réalisateur y aborde l'un de ses futurs thème de prédilection : la nature et sa violence. Les paysages sont sublimes et magnifiquement filmés, tandis que Martin Sheen trouve certainement là l'un de ses meilleurs rôles en déséquilibré issu de l'Amérique profonde. A voir.
Un modèle du genre que ce road-movie dans la même veine que "Sugarland express" ou "Easy rider". Un film superbe, magnétique, saisissant pour sa violence. Martin Sheen, en sociopathe se prétendant rebelle à la façon de James Dean et Sissy Spacek en adolescente impassible sont tous deux excellents, un couple aux motivations très puériles mais sauvages. Une mise en scène de Terrence Malick très intelligente, quelques plans grandioses. Une œuvre d'une force incroyable, parfaitement remarquable.
Terence Malick est surtout connu pour son savoir-faire en matière d'images épiques et contemplatives et pour lévasion que ses films procurent. Ici on parle bel et bien de son premier film, qui réunissait déjà tous ces éléments, avec les tous jeunes Martin Sheen et Sissy Spacek dans leur folle aventure au coeur d'un décor saisissant de beauté et d'authenticité. Badlands est un road-movie incontournable.
Lors de la sortie du long-métrage, survenue en 1975, un critique du nom de David Thompson avait crée la sensation en écrivant qu'il s'agissait du "premier film le plus maîtrisé depuis le Citizen Kane d'Orson Welles". Cette comparaison plutôt audacieuse n'est cependant pas exagérée, tant on peut déceler dans "Badlands" un potentiel futur effectivement notable. Pour son premier essai, Terrence Malick a choisi de conter le road movie violent de deux amants auxquels on refuse le droit de s'aimer. Inspiré d'une histoire vraie, "Badlands" est une épopée sanglante aux langoureux accents romanesques. Malgré un récit qui s’épuise quelque peu, il s'y dégage un incontestable souffle crépusculaire, sorte de refrain lyrique décapant, sublimée par les compositions formidables du couple Martin Sheen-Sissy Spacek, ainsi que par la bande-originale qui sera judicieusement reprise ultérieurement par Hans Zimmer dans "True Romance. Prometteur.
Le film mérite peut-être plus, mais j'ai cependant tiqué de temps en temps pendant le visionnage. L'amour de Terrence Malick pour la nature se ressent déjà dans ce premier film et Martin Sheen est absolument brillant d'un bout à l'autre en jeune homme insolent et imprévisible. Sissi Spacek, quant à elle, est excellente et offre une interprétation de grande qualité et très originale. Pourtant, j'ai par moments eu du mal à trouver son personnage crédible, tant elle ne semble jamais réagir à rien. spoiler: La mort de son père, notamment, m'a paru être une scène relevant de l'absurde tant sa réaction me parait improbable. Toujours est-il que ce film sous forme de Bonnie and Clyde désertique est savoureux et ne s'oublie pas facilement.
Bon, globalement c'est pas mal mais c'est vraiment pas mon genre de film. Au niveau de la mise en scène, c'est plutôt bien filmé mais on est tout de même loin des films récents de Terrence Malick (cadrage, photographie etc. tout est quand même moins réussi que dans ses derniers films). Après le problème du scénario c'est que même si c'est inspiré de faits réels, on a du mal à comprendre certaines actions des protagonistes, du coup ça sonne parfois très faux (bizarre pour un film inspiré de faits réels...).
C'est vrai que Martin Sheen à la classe dans ce premier film de Malick qui fait déjà part de son obsession pour les grands paysages et toutes les merveilles de la nature. Bien que ce film soit plus linéaire que les autres, peut-être un peu moins poétique, et surement plus violent : ce film me rappelant "True Romance" "Tueur nés" et bien d'autres. La BO est géniale, le thème principal me rappelle étrangement "You're so cool d'Hans Zimmer" et le couple Spacek/Sheen fonctionne à merveille. Un bon premier film qui annonce un grand réalisateur.
À l'opposé d"une séparation" film iranien superbe aussi, "LA BALADE SAUVAGE" est un film de "sensations fortes", baroques et folles.... J'ai apprécié l'aspect "folle équipée où l'on sait que ça va finir mal" la façon lyrique de filmer, les ciels flamboyants, la nature; c'est un cinéma d'impressions, de romantisme tragique.
Kit 'est quand même un fou furieux qu'il est délicat de contrarier... Sissy elle, est dépassée par le comportement de son jeune amant "écorché vif". Ca m'a rappelé, Bonnie and Clyde pour le côté, fuite en avant où une fin tragique semble inexorable... Mais autant "Bonnie and Clyde, semblaient en accord, autant là, Holly et Kit sont en décalage.... Kit et Holly en osmose avec la nature, sont 2 êtres qui ont du mal à trouver leur place dans la société. Grands espaces désolés et grandioses, C'est beau !!!
Terrence Malick révéla dans son premier long-métrage sorti en 1973 les fascinants Martin Sheen et Sissi Spacek, tous deux engagés dans une fuite en avant amoureuse et meurtrière aux airs de Bonnie et Clyde. Le réalisateur américain y démontrait déjà sa maîtrise impressionnante de la mise en scène et de la lumière, incorporant à son film les obsessions de ses futures œuvres : le passé et la mémoire, le rapport à la nature, les questionnements sur l’existence et l’essence de la vie. Distillant une ironie, une distance et une légèreté volontairement décalées avec la dureté de son sujet, Malick posa avec La balade sauvage les premières pierres de son ouvrage en même temps qu’il dressait le portrait désenchanté d’une Amérique ne croyant plus à ses propres mythes. Éblouissant.
Tragique et romantique. Le premier long-métrage de Terrence Malick raconte la descente aux enfers d'un jeune couple formé de Kit (Martin Sheen) et d'Holly (Sissy Spacek). Les décors sont sublimement filmés, ils traduisent toute la désolation et la poésie de la fuite des deux amants : du feu purificateur aux immenses champs en passant par les longues routes désertiques, il est évident que Terrence Malick a voulu faire de la nature un témoin, voire même un acteur spoiler: (le passage où ils se construisent une cabane) de son histoire. Rien ne semble avoir plus d'importance que l'amour entre les deux protagonistes : c'est presque de manière harmonieuse que les pauvres victimes du jeune homme sont filmées spoiler: (y compris le propre père de la demoiselle) , comme si les deux amants construisaient eux-mêmes leur vie idéale uniquement à eux deux, en négligeant totalement la société. Photographie sublime, musique envoûtante, intrigue touchante, tout fait de "La balade sauvage" un grand film.
Pour son premier film, Terrence Malick s inspire d'une histoire vraie. C etait pas mal ! Un road-movie où deux personnes s aiment sans vraiment le dire avec une folie de tuer afin d obtenir la Liberté. C est un film tres beau et très juste, ce qui parait paradoxale. Un Film ou l'on retiendra un la poésie que dégage Terrence Malick grâce à sa mise en scène. Il ne se passe grand chose, néanmoins le deroulé du film est intéressant et nous accroche jusqu'à la fin. A noter une très belle musique et un duo Sheen/Spacek qui marche très bien
Après avoir adorer The Tree Of Life, voici un classique de Malick qui ressort en salles. Neo-Fan de Malick, je ne pouvais rater cela. Malgré une impression mitigé, on y voit une étape dans le parcours du cinéaste et ça ne peut qu'être plaisant que de constater qu'il existe encore des cineastes à leitmotiv. J'attend avec impatience la version de 8h de TTOL maintenant et je m'en vais de ce pas à la recherche des autres oeuvres de Malick.