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MadRom
61 abonnés
403 critiques
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2,0
Publiée le 15 septembre 2012
Filmer quelque chose d'aussi dérangeant que le drame passionnel avec autant de niaiserie, c'est franchement agaçant. Le personnage de Sissy Spacek est une abrutie, son personnage est incompréhensible et il n'y aucune dimension psychologique accordée aux personnages. En fait, c'est traiter une histoire de fond avec uniquement de la forme,de belles images et je ne vois vraiment pas l’intérêt d'un tel film. Le cinéma est fait en partie pour faire réfléchir, là on est consterné par des personnages aussi peu passionnants et par cette histoire d'amour traitée avec un cynisme peu convaincant, franchement il y a d'autres oeuvre bien plus intéressantes à regarder ou à lire portant sur le même sujet. Et puis il y a aussi cette voix off, elle ne gênait pas dans Les Moissons du Ciel mais là, entendre une gourde raconter sa vie pendant 1h30, c'est assez énervant. Je pense que c'est le plus mauvais film de Terrence Malik car on a l'impression qu'à cette époque son cinéma n'avait pas encore trouvé la bonne voie.
Mouais pas trop envoûté, pour son premier film Malick me déçois un peu, le casting est bon, la bande son est superbe, les décors sont très beaux mais le scénario ne m'a pas fasciné, simple, très simple, bon la simplicité ne rend pas un film mauvais mais bon je sais pas cette folie du personnage magnifiquement interprété par Martin Sheen ne m'a pas captivé, j'avance, je tue comme ça sans grande raison, enfin si un amour impossible qui rend le tout justifiable mais bon, bof. C'est pas nul, du tout même mais pas merveilleux non plus.
J'ai vu ce film trop jeune, je n'y avais rien compris ! Si mon premier visionnage il y'a cinq ans m'avais profondément endormis cette redécouverte m'a totalement ébahis. Martin Sheen et Sissy Spacek se livrent corps et âmes et accaparent l'écran. Les sentiments se confondent, un film qui fascine. La mise en scène de Terrence Malick est quand à elle prodigieuse. Une leçon de Cinéma ! Badlands est l'une de mes plus grandes sensations en la matière, une oeuvre parfaite ... Il est tant que j'entame une rétrospective de la filmographie de cet immense Réalisateur.
"J'appris à aimer la forêt... C'est comme si j'étais seule au monde" Le film est aussi une délivrance pour cette jeune fille, un émerveillement de tous les jours, les retrouvailles de la nature. Mais ce n'est que le commencement. Elle se détache ensuite de cet homme qu'elle ne comprend plus. Ce n'est pas la violence qui choque dans ce film, c'est la froideur des sentiments, mêlée à cette narration digne d'un conte pour enfant (témoin la musique féerique de la fin). Déjà Mallick filmait le monde invisible et mettait en images les pensées inexprimées. C'est superbe et en même temps proche d'une vision stylisée dérangeante.
Le choix de confier la narration à la complice de ce sociopathe incarné avec une fausse nonchalance par Martin Sheen permet de se confronter à leur quotidien comme s'il était anodin tout en constatant la violence injustifiable de leur parcours. De même l'esthétique raffinée de la mise en scène ainsi que la douce bande-son s'opposent à la fureur des crimes d'un anti-héros parfaitement coupable. Banalisant formellement la brutalité extrême de ce paranoïaque colérique, l'intrigue n'en souligne que davantage l'horreur par l'angoisse de ce couple inattendu ainsi que les conséquences tant intimes que morales de leurs exactions. Cette variante de Bonnie & Clyde se distingue par son image aussi pure que ses héros sont viciés!
La réaction après la mort du père laisse froid dans le dos. Fait banal pour sa fille et pour l'amant de cette dernière. On l'impression que les personnages se moquent de tout, sont dans les vapes tout le long du film. Des zombies sans attaches. Tout devient banal pour eux. Ils vivent dans la nature sans but précis. Ils s'ennuient et tirent presque sur tout le monde comme des paranos... J'ai finis par prendre le film au second degré pour ne pas m'ennuyer. Comportement très étrange sans explication autre que "Il faut se protéger et donc on a le droit de tuer tous les témoins qui nous ont vu". A partir de là, il ne faut pas chercher plus loin côté scénario et explications. Le personnage principal nous explique de façon très posée son ressenti. On doit se mettre du point de vue des tueurs, mais rien de très évident. Un comportement déplaît à Kit (Martin Sheen) et il tire pour tuer, peu importe comment. Le plus surprenant est que l'on ne voit pas de policier avant la fin du film, que des chasseurs de prime ! Spécial et sauvage, je n'ai pas beaucoup accroché et n'ai apprécié que les 15 dernières minutes. Un vrai film "fait divers" !
Pour son premier film, Terrence Malik revisite l’histoire et la cavale de Bonnie and Clyde, et signe une odyssée fascinante et violente, portée par deux acteurs géniaux, le sauvage et à cran Martin Sheen, et la troublante Sissy Spacek.
Le réalisateur pour une première réussit un joli coup non seulement ça technique est excellente mais en plus il met en vedette deux jeunes acteurs peu connus qui vont marquer le film et leur époque. Le scénario en lui même n'est pas particulièrement riche mais en reprenant ce fait divers marquant le réalisateur montre un nouveau style de personnages, sans recules devant leurs actes qu' on retrouve aujourd'hui dans la télé réalité.
Terence Malick s'inspire de la vraie vie de Charlie Stark-Weather pour livrer une odysée de la vie et de l'amour hors du temps. Martin Sheen et Sissy Spacek s'offrent des premiers rôles en or entre amour passionné et sang versé pour rien. Terence Malick est vraiment un cinéaste unique en son genre, rebelle et intelligent.
Pour son premier film, on ne peut pas dire que Terrence Malick m'est beaucoup emballé. Il signe un road movie, certes très bien fait, mais qui manque cruellement de fun. Et c'est là le principal et gros défaut du film car après, Martin Sheen et Sissy Spacek sont très bons, la réalisation de Malick est soignée avec des plans toujours aussi soignés et les paysages sont vraiment superbes. Mais quel dommage de ne pas rendre ce film plus "vivant", pas non plus à la façon d'un Bonnie and Clyde, Thelma et Louise ou d'un Tueurs nés, mais disons plus animé et distrayant. A voir pour son duo d'acteur mais ce n'est le road movie que je recommanderai en premier.
Le peu d'épaisseur psychologique que Terrence Malick accorde à son couple vedette est très regrettable. Il interroge pourtant les notion du bien, du mal, du choix mais on les suit dans leurs périple violent de façon détaché, sans parvenir à les apprécier ou du moins à les comprendre un temps soit peu. Ce qui fait la force du film, c'est cette façon de soudainement basculer dans la violence, d'offrir des moments contemplatifs et sans crier gare, basculer dans l'irréparable. Mais ici, le souffle poétique de Malick se résume ici à une légère brise et il ne transcende pas son histoire au point de n'offrir guère plus qu'une série B soignée.
Un fait divers qui inspira plus d'un réalisateur et qui donne un road trip passionnant. Malick réussit pour son premier film à mettre son empreinte si personnelle que l'on retrouve dès son second film, une distance poétique, une musique planante, de belles images et des acteurs toujours au sommet de leur art. Le spectateur suit ce duo qui envoûte en quête d'une liberté si éphémère et ne lâche rien jusqu'à la fin.
Inspiré du couple de tueurs Charles "Mad Dog Killer" Starkweather et Caril Fugate, qui sévirent aux Etats-Unis en 1958 et furent responsables de onze meurtres dans cinq états des Etats-Unis, Terrence malick signe un très joli road-movie contemplatif où rien n'est sûr, puisque la douce voix d'Holly ne concorde pas forcément avec ce que le cinéaste nous montre à l'écran. Kit et Holly sont deux héros tragiques qui vivent une histoire d'amour impossible qui n'aura pas d'autre issue qu'une fin douloureuse. Martin Sheen, grimé comme James Dean pour l'occasion, et Sissy Spacek, qui incarnera Carrie deux ans plus tard, forment un très joli couple et signe de très belles performances d'acteur. Malick filme des paysages superbes et livre un film contemplatif où il faut se laisser emporter ici par la douce folie furieuse de ces deux amants où l'un fait sans cesse le contrepoids de l'autre. Badlands est un chef d'oeuvre qui révéla un très grand réalisateur en la personne de Terrence Malick, personnage mystérieux à la filmographie malheureusement trop courte.