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Un visiteur
3,0
Publiée le 1 septembre 2013
Apparemment inspiré d'un fait divers, "La Balade Sauvage" est un film unique au sens qu'il parle de métaphysique (j'adore), et qu'il met en scène un jeune couple paumé qui se met à parcourir les Etats-Unis en tuant à foison. Alors oui, au début c'est pas mal, mais j'ai trouvé le propos super simple et pas assez travaillé, même si certains passages sont très bien trouvés! Les acteurs sont plutôt bon (surtout Holly qui me fait penser à l'actrice de "Carrie", les deux héroïnes ayant la mort en commun, le fait qu'où elles passent on les fuies), la musique magnifique met l'ambiance aux passages assez tranquilles. Je n'ai pas été entièrement absorbé par le film. Dommage mais je le conseille pour le thème qu'il traite et d'un road movie un peu calme (pas assez épique).
Le premier film de Terrence Malick, qui s'inspire d'une histoire vraie, donnait déjà un bel aperçu de son style si particulier: montage des correspondances, images léchées, plans de la faune et de la flore primordiaux, paysages à couper le souffle, évasion des personnages dans la nature, voix-off omniprésente... A travers un road movie très singulier Malick filme l'absurdité et la violence de ce monde qu'un jeune couple ne comprend pas. Barrières sociales et familiales sont bravées avec brutalité par le jeune Kit, un petit malfrat qui se prend pour James Dean et qui devient un impitoyable meurtrier pour se protéger des représailles. Martin Sheen l'incarne avec beaucoup de justesse. Sissy Spacek est vraiment délicieuse dans le rôle de la jeune héroïne, adolescente perdue et naïve qui va peu à peu gagner ne maturité et réussira à se détacher de cette descente aux enfer. La musique est déjà très importante pour le cinéaste, avec un très beau morceau de Carl Off "Musica poetica" ou deux chansons mélancoliques de Nat King Cole. La voix off nous berce déjà avec les premières questions existentielles d'une jeune fille en mal d'amour et de repères. A noter: le très rare Terrence Malick s'était donné un petit rôle dans sa première oeuvre, cherchez bien, ce n'est pas très difficile à trouver. Car les apparitions publiques de Mr Malick sont très rares voire inexistantes! Quoiqu'il en soit Malick signait déjà son premier chef d'oeuvre... Même s'il s'avoue toujours comme un incompris. Malick, digne héritier de Orson Welles?
Premier long-métrage de Terrence Malick, premier chef-d'œuvre. Sans doute aussi son film le plus accessible. Empli d'une poésie sauvage, il montre l'œil fin et le regard naturaliste du réalisateur qui dessine un visage violent mais exaltant de l'Amérique. Les deux acteurs principaux sont excellents et jouent avec réalisme, et Martin Sheen parvient avec brio à rendre son personnage très sympathique, malgré la cruauté aveugle dont il fait preuve. Quant à la bande originale, elle est au diapason des tribulations du couple : à la fois joyeuse et mélancolique, attristante et entraînante. "La Balade sauvage", c'est au fond une sorte de rêve naïf : Kit se veut criminel romantique tandis que Holly découvre une liberté qu'elle ne connaissait pas. Les grands espaces américains, remarquablement filmés, renforcent l'impression de lâcher-prise total. Malick met d'ailleurs en scène la première envolée lyrique de sa filmographie – celles-ci font partie de ses marques de fabrique – lorsque le couple vit en autarcie dans une cabane dans les arbres. Là est la vraie vie, nous dit le cinéaste, une existence libre et oisive en communion avec la nature. Déjà sont présents tous les thèmes qui lui sont chers et qu'il cultivera par la suite, mais "La Balade sauvage" n'est pas une introduction précédant une œuvre plus consistante, mais bien une de ses plus grandes réussites, chef-d’œuvre majeur du cinéma américain.
1 film - 1 chef d'œuvre. Vu récemment dans un plutôt grand cinema d'art et essai. La salle, ainsi que moi, a plus qu'aimé. Bravo au tout jeune réalisateur qu'était alors le grand Terrence Malick, aujourd'hui arrivé au sommet de son art avec "The Tree of Life". Après avoir vu "La ligne rouge", je peux affirmer qu'il fonctionne de la même façon. Une voix-off et une camera toujours au meilleur endroit.
Jai bien aimé lambiance du film et son latmosphère. Certes le rythme nest pas très soutenu. Je ne sais pas si dans cette région, donc le Texas, les gens sont autant simples que cela. Cest clair quils parlent un minimum. Des itinéraires du genre, cest un fait réel, en tout cas au Etats - Unis. Peut être pas en Europe, mais en Amérique des personnes arrivent à vivre sans être déclarées, un fait tout à fait courant. Ce mélange de vie, de nature et de violence me semble néanmoins un peu disproportionnée. On va me dire, cest les States. Pis ce nest quun film, le cinéma a le droit de distordre, il ny a finalement pas trop de disproportion quant à la réalité de lépoque en tout cas. Par contre quand deux jeunes gens décident de fuir, ils partent loin, changent de région, là apparemment ils partent à reculons, cest souvent le problème dHollywood. Enfin pas tout Hollywood évidemment. Cest un très bon film, certes un peu violent. Cette escalade vertigineuse assez impressionnante. Je crois que cest inspiré de faits réels. Mais par contre puiser de lessence directement du pipeline cest très burlesque.
Le premier film de Terrence Malick possède déjà quelques traits de fabrication du réalisateur. Les dialogues sont déjà très bien écrits, tout comme les personnages. Sa pâte fait que ce n'est pas un road-movie comme tout les autres, Martin Sheen et Sissy Spacek forment un couple à la fois original et banal. Malick mêle la violence du héros avec la douceur de la voix-off et aussi la musique, superbement composée
Première réalisation de Terrence Malick, "Badlands" raconte l'histoire d'un road movie meurtrier d'amants criminels lancés dans la cambrousse américaine synonyme d'agriculture détruit par l'érosion,terres que traversent leur personnages. Tiré d'un fait divers établit, le film se démarque surtout sur la base de l'innocence perdue représenté par le couple à l'écran avec d'une part la folie de l'homme et l'insouciance de la jeune fille. Le réalisateur a par ailleurs fait un très bon choix de casting en employant Martin Sheen et Sissy Spacek. Malick pose les fondements essentiels de ses futures oeuvres, l'innocence dans un monde qui ne peut l'être ainsi que la puissante idolâtrie américaine qui se reflète sur la personne pour se donner une valeur (ici ce sera James Dean). Un bon premier film en somme pour ma part, qui personnellement m'a dérangé dans la structure des dialogues et des situations par moments.
Je ne suis déjà pas très friand du cinéma de Terrence Malick dont "la Balade Sauvage" est le premier long-métrage, mais au-delà de belles images, d'une bonne musique et de l'interprétation forte de Martin Sheen et plus nuancée de Sissy Spacek, la motivation et le comportement meurtrier de ce jeune couple m'échappe complètement. Malgré un léger soupçon d'intérêt, le film, inspiré par le "road trip" sanglant de Charles Starkweather et de Carol Ann Fugate en 1958, est devenu culte au fil du temps … je me demande d'ailleurs pourquoi.
L'histoire de tous les interdits dans un seul road movie. Grâce, une fois n'est pas coutume, à l'intelligence et au courage des distributeurs parisiens, on peut (re)découvrir le dernier et le premier Terrence Malick dans le même mois de cet été 2011. Et le parallèle est intéressant, surtout sur la première demi-heure. Même période, même quartiers résidentiels, même comportement du père qui fait tout pour protéger sa (magnifique) petite fille. Avec l'arrivée des ennuis et du père Sheen, on change de registre totalement avec une rupture qui a du mal à faire vraisemblable, mais qu'importe, grâce au casting digne d'un conte rock'n-roll, on se laisse emporter par ce Thelma and Louise hétéro qui fait dans le détournement de mineur à haute vitesse. Dommage aussi pour quelques invraisemblances, il faut savoir qu'une Cadillac de 2 tonnes ne peut pas ne pas crever sur un tel périple, au moins tous les 300 kms, surtout avec la qualité des pneus de l'époque (à chambre). Mais en fait, en train de contempler la superbe Sissy, et d'admirer Sheen jouer les James Dean à la perfection, on ne s'aperçoit plus de grand chose ! Sur ce truc un peu étrange et violent, parfois Orange Mécanique version US, on plane et les facilités ou les apprentissages de Terrence n'ont pas tant d'importance. Un beau film aussi léger sur la jeunesse et sa beauté universelle que sombre face à sa connerie insondable. Comme beaucoup de films depuis une dizaine d'années, un preuve supplémentaire que pour bien vivre, il faut surtout bien choisir ses fréquentations...
Au Texas, un jeune individu nommé Kit fait la connaissance d'une adolescente, Holly. Après un coup de foudre pas comme les autres, ils sont forcés de fuir la ville et vivre leur vie ailleurs... Si "La Balade Sauvage" est un peu moins malickien sur la forme qu'aujourd'hui, il n'en reste pas moins une oeuvre splendide sur la liberté de vivre et choisir sa vie, n'importe où et n'importe quand. C'est une sorte d'ode à l'instant présent, un thème de la vie cher au cinéaste, où les péripéties s'enchaînent comme si de rien n'était. Le rythme, les dialogues, Malick accumule les passages singuliers. A la fin, on a l'impression d'avoir là un film incomplet, lâché en pleine nature. Pourtant, le charme ne cesse d'opérer, que ce soit dans les personnages ou les paysages. Nous sommes en 1972, le traitement n'est pas aussi parfait que peut l'être l'oeuvre somme "The Tree of Life", et l'aspect road-movie du film semble conventionnel, comparé au style des autres films de Malick. Ce qui n'empêche en aucun cas "La Balade Sauvage" d'être un magnifique film, qui prend de plus en plus de sens au fur et à mesure que Terrence Malick trace son chemin au cinéma. Ca va bientôt faire 40 ans. Et "La Balade Sauvage" permet de l'apercevoir dans son unique apparition à l'écran... et à la ville.
Terrence Malick est un artiste à part dans le monde du cinéma, et il le prouve subtilement avec son premier long métrage ou il est en charge de la réalisation, du scénario et de la production. Un homme à tout faire qui a décidé de laisser planer un mystère autour de sa personne jusqu'à aujourd'hui. Lors de sa sortie, "La balade sauvage" posait déjà les spécificités de son cinéma : la beauté de l'image, la présence de la voix off pour établir un rapport entre le spectateur et les personnages, les vastes étendues désertiques de l'Amérique profonde, l'immersion totale avec les acteurs... etc L'histoire de ce film, inspirée d'un fait marquant ayant réellement eu lieu, est cynique, angoissante et choquante. Pourtant, on ne peut s'empêcher d'être en empathie pour les deux protagonistes. C'est de la que le film tire sa principale force : les performances de Martin Sheen et Sissy Spacek pour incarner leur personnage. Au premiers abords, nous pouvons dire que tous les oppose (l'âge, les occupations, le lieu d'habitat), mais à y voir plus clair, ils ont une chose en commun : l'envie de tout balancer par la fenêtre et de partir à l'aventure ! Chapeau bas à Malick pour ce chef d'oeuvre, qui a fait date dans le cinéma, et qui le sera surement toujours pour les 10, 20, 30 prochaines années !
je venais de voir Les moissons sauvages quand j'ai vu ce film... et celui qui m'y a accompagné, pour me convaincre, m'avait dit que celui-ci, la Balade sauvage, était encore mieux. Quelle déception! Certes, des thème reviennent, ainsi que les couchers de soleil, mais ici, la poésie tragique fait place à l'horreur gratuite, à la léthargie maladive.
Considéré comme un film culte par beaucoup de cinéphiles et on ne peut que leurs données raison. Magnifique road-movie avec des scènes esthétiquement sublimes. on suit l'odyssée sanglante d'un couple de jeune américain, les crimes froids commis par le personnage deanien joué par Martin Sheen sont géniaux et horribles à la fois. Plans de la nature ou gros plans tout est fait pour marqué les yeux, scénario classique mais qui fait réfléchir.
Je m'attendais a mieux vu toutes les bonnes critiques qu'il à reçu. J'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs mais rien de bien méchant. Sinon les acteurs sont très bons et c'est d'après une histoire vraie malgré tout je n'ai pas adoré ce film.
Beaucoup de cinéastes , dont Truffaut , considéraient les Moissons du Ciel - comme l'Aurore de Murnau - comme etant les meilleurs films de tous les temps ; je viens de re(re)voir la Ballade sauvage de Malick et je pense qu'il les surpasse encore ! Quelle merveille de pureté , de simplicité . Le Cinéma a l'état pur . Déjà , comme pour les Moissons ( plus commercial ) la beauté d'une bande originale d'une douceur incroyable , avec cette voix off tout au long de cette envolée lyrique . Tout y est parfait , tout y est d'une puissance poetique profonde renforcée par cette magnifique habitude de Malick de parsemer son film des traces de présence d'animaux dans une nature exacerbée .