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stillpop
81 abonnés
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3,5
Publiée le 1 décembre 2011
L'histoire sans fin qui se répète sans fin des seconds couteaux qui oublient leur destin. Un peu déçu forcément de la part du réalisateur de l'excellent « Control ». Du contrôle, justement il y en a un peu trop dans ce film indé typique. On est obligé de penser aux Melville, mais surtout à « No limits no control » de Jarmusch, sauf que la portée de ce chef d'œuvre dépasse largement les atermoiements d'un tueur à gages vieillissant qui ne sait plus sur quel pied danser. Par contre, on ne pense pas du tout à Leone ou Johnny To, vu qu'il manque totalement d'humour. On a donc une très belle photographie qui ne passera que sur Blu-Ray, une belle musique, une belle histoire tellement « déjà vu » qu'elle en devient cliché, un beau casting, et quelques invraisemblances. Mais pour les fans de Clooney, c'est sûr c'est un beau cadeau. Il irradie en faisant beaucoup moins que d'habitude. On attend le réalisateur au tournant pour quelque chose de moins psychologique et plus rythmé.
Là pour avoir de la lenteur, on en a. George Clooney est au ralenti, il interprète à merveille ce rôle mais reste trop sur la même corde. Alors peut-être qu’un tueur à gages se comporte aussi calmement quand il est expérimenté. Avec toute cette lenteur, on pourrait penser que le récit va être d’autant plus clair mais ce n’est pas le cas. Le synopsis nous est bien utile sinon, on commence à extrapoler énormément : est-ce un tueur retraité ? Que recherche-t-il ? Qui sont ces deux femmes qui lui demandent des services ? Bref, le film n’est pas très clair, un peu vide à cause d’une bande son quasiment absente et surtout très froid dans l’expression des sentiments. On peut aussi voir dans cette sécheresse une sorte de dureté qui reflète bien la personnalité de Jack. Sa double vie, son professionnalisme et ses connaissances des armes sont des éléments qui font la part d’espionnage du film. Les rares scènes d’action du type poursuite en voiture ou cavale dans les rues du petit village italien n’arrivent malheureusement qu’à la fin. On attend donc le démarrage pendant une bonne heure. C’est donc une déception mais le dénouement offre une belle réflexion sur le thème de la passion.
En ayant déconcerté plus d'un par son rythme lent, « The American » est pourtant ce qu'on a vu de plus beau en cette fin d'année 2010, ce genre de films qui vous touchent par leur grâce, leur élégance, leur style, faisant de cette histoire au fond très classique un moment de cinéma très émouvant et que j'ai personnellement vécu avec beaucoup d'intensité. Mais si Anton Corbijn est le principal artisan de cette réussite, n'oublions pas pour autant la présence du grand George Clooney, qui nous offre avec sa classe naturelle un personnage étrange, intrigant, ce genre de héros mystérieux que l'on ne voit plus beaucoup et qui n'en sont que plus intéressants à suivre dans leur quête d'un idéal qu'ils n'obtiendront jamais. Du beau cinéma, réalisé avec beaucoup de talent et porté par un acteur remarquable : une vraie réussite.
Du très bon à l'opposé des films d'action pour ados. Nous sommes sur un drame, coté thriller il n'y en a pas et heureusement. On est dans une réalité qu'un James Bond ne peut comprendre ni tout autre qui se la joue gros dur. Un film tout en subtilité qui nous fait vivre un quotidien certainement des plus réaliste d'un tueur à gage. Dès la 1ère minute on s'immerge dans ce faux rythme que l'on croit de l'extérieur exaltant (coup de feu à tout va, course poursuite, sauter entre les immeubles et être immortel) et qui, à vivre, est une longue attente, suspicieux, observateur, sur la défensive et réservé. Clooney y est parfait, les second rôles également. Si l'on rajoute une très belle photographie, des paysages Alpins magnifiques et de superbes silhouettes, c'est un vrai plaisir à l’exception de quelques incohérences (tourner le dos à la porte par ex.) et d'une durée trop courte. 4/5 à découvrir !!!
Un thriller lent et langoureux qui repose entièrement sur les épaules de charismatique Mister George...Malheureusement le manque cruel de rythme tire l'ensemble vers le bas et l'ennui du spectateur ! Dommage...
Etonnant film sans vrai rythme ni dialogues dignes de ce nom qui raconte l'errance pré-retraite d'un future ex tueur à gages. A la télé ça passe, au cinéma, ça doit être un chouille boring, malgré la photogénie des acteurs et du pays d'accueil.
Voila un film étonnant, non pas seulement par le déroulement de l'histoire mais aussi par ses images, la beauté du paysage, le silence dans lequel vit le personnage, c-a-d un village typiquement italiens des Abruzzes... Le silence, dans le village, où séjourne le personnage se mêle à la fois à la quotidienneté...et à l'angoisse dès la nuit tombée, la peur d'être poursuivi par quelqu'un... Voila un film qui vaut la peine d'être vu rien que pour ce personnage principal qu'est Clooney qui essaye tant bien que mal de faire le bon discernement, lui qui n'ose plus fréquenter personne...
Tueur à gage, Jack (Gorges Clooney), américain, va nous embarqué jusqu'en Italie pour se faire oublié, et part la même occasion y honoré un de ces contrat. Ce qui semblais être une banalité pour ce professionnel ressemblera peut être de plus en plus a son dernier, son ultime travail ... et c'est dans cette optique que Anton Corbijn réalise The American, un thriller palpitant et sexy avec comme a la clef une chasse à l'homme violente et impitoyable. C'est en tout cas ce qu'inspire le film a première vu puisqu'en réalité the american est bien plus puissant que cela, c'est un film pensé, reflechi et très efficace dans sa manière d'être réalisé, Anton Corbijn nous embarque en Italie et n'oubliera certainement pas d'y rendre quelque petit hommage ou du moin clin d'oeil a ce grand pays de cinema ... Gorges Clooney arpentant les petites rue rappelle étrangement Marcello Mastroianni (entre autre) dans les nuits blanches de Luchino Visconti, ces errances, cet homme vide qu'il semble être, hanté part sa vie, ses péché, ses amour passé sont en revanche d'avantage sur la filmographie de Federico Fellini, et son désir de femme ne fait que renforcé ces reflet en dehors du personnage de depart bien evidement. Mais le point culminant de ces clin d'oeil survient quand la musique de ennio moricone résonne avec en image sur une télévision "Il etait une fois dans l'ouest" ... Bien plus qu'un thriller, c'est un film psychologique et un tres beau drame, un film déchirant au suspense insoutenable, la pression monte au rythme de l'histoire d'amour proposé, et l'osmose entre ces deux sentiment renforce le couple entre Gorges Clooney et la magnifique Violente Placido. The american est un film sombre, touchant au bord du mélo, une tres belle reussite
l'atmosphère du film est très prenante, même si le dénouement se sent dés le début, george clooney est convaincant, les paysages sont beaux et les femmes sont belles...
Un polar simpliste filmant la retraite d'un tueur à gage, pas e roulement de mécanique, pas de fioriture, pas de feux d'artifices à chaque coin de rue, Clooney s'offre une retraite dorée dans un cadre bucolique et un rythme parfois un peu juste. Au final c'est un film inclassable qui pourra décevoir certains. Pas moi.