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Deroo Blar
7 critiques
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2,5
Publiée le 19 novembre 2024
J'apprécie Lecomte mais je ne comprends pas la vibe autour de ce film. Certe, il n'est pas dénué de charme, comme chacun de ses film par ailleurs...
Mais oú souhaite t-il nous emmener ? On se contente de certains traits d'humour, du charme naturel de Jean Rochefort mais il ne reste rien dès le film terminé.
Les décors sont réussis, les costumes également mais encore une fois il ne reste rien après et je me serais bien passé du film dont j'attendais certainement plus tant il est rare qu'un film de Patrice soit bien côté.
Film intéressant dans sa première partie où l’on découvre les dessous de la cour du Roi et son fonctionnement assez particulier. Puis vint l’ennui. Entre les amourettes de notre ami Grégoire Ponceludon de Malavoy et l’histoire qui n’avance plus, j’ai littéralement décroché à la moitié du film. Très déçu malgré des costumes et quelques dialogues savoureux, cela ne tient pas sur la durée.
"Ridicule" qualifie la courtisanerie de Louis XVI, incarnée par des aristocrates inconsistants et frivoles dont la principale activité est de faire de l'esprit, au détriment d'autrui si possible. Flagornant le puissant, humiliant le faible, ces parasites poudrés -qui justifient à eux seuls la Révolution!- s'évaluent avec fiel à coup d'épigrammes, de calembours et autres formules badines. A ce jeu du mépris et de la vanité, c'est à qui se montrera le plus brillant et attirera l'attention du Roi. C'est ce que découvre un jeune ingénieur de province (C.Berling) qui prétend naïvement intéresser le Roi à un projet philanthropique.
On aurait tort de ne voir dans le film de Patrice Leconte qu'une comédie de moeurs. Car, si celles-ci prêtent à sourire dans ce qu'elles ont de "ridicules", elles découvrent avant tout une élite futile dont le peuple est la moindre préoccupation. Autour du personnage de Charles Berling, peu incarne une noblesse éclairée (un courtisan ami des sciences, un abbé professant le spoiler: langage précurseur des sourds et muets ). De sorte que le ton du film n'est pas sans amertume ni cruauté.
Sympathique comédie de Patrice Leconte (Les bronzés) dans laquelle est dépeint la vie à la coure (sous Louis XVI) dans toute sa splendeur, avec des histoires d'esprit, d'amour, de jalousie et de vengeance. La musique, les décors, les costumes et les dialogues recréent bien l'ambiance. Quelques scènes et répliques drôles, servies par des personnages savoureux de charisme et méchanceté et brillamment interprétés (Charles Berling, Jean Rochefort, Fanny Ardant, Judith Godrèche, Bernard Giraudeau). Ca aurait mérité d'être encore plus poussé, que ce soit les gags, la romance ou la morale sur la misère.
Chef d'œuvre de mise en scène, de costumes,de jeux, de texte. Le film n'a pas pris une ride ; toujours aussi fin à décrire cette fin de XVIII où l'esprit, les mots l'emportaient sur la réalité. féroce jubilatoire
Les mots d'esprit faits armes. Les nobles à la cour de Louis XVI sont ici dépeints dans ce qu'ils ont de caricatural. Tellement inutiles qu'ils passent leur temps à se battre à coup de phrases. Ridicule met aussi en valeur les innovations du siècle des lumières. La science pratiquée par des passionnés. Les grands travaux d'assainissement. Mais aussi une médecine hasardeuse : "Un bon médecin doit pouvoir juger un sang comme le gourmet, un vin." Les acteurs sont splendides dans leurs costumes magnifiques et semblent se délecter à manier notre belle langue avec vivacité et instinct : "Le travail est l'ennemi de l'inspiration." Du début à la fin, on se régale à voir chacun évoluer dans un milieu au bord du gouffre, tellement égocentrique et obsédé par obtenir quelques secondes d'attention du roi, qu'il ignore que la colère gonde. À voir oreilles bien ouvertes.
Les traits d’esprits sont un moteur d’ascension sociale faites de joutes verbales où les jeux de mots, les calembours, les golibets et autres humiliations sont des armes bien plus meurtrières que la pointe de l’épée. Patrice Leconte est le chef d’orchestre de cette plongée au texte brillant dans l’aristocratie de la fin du XVIIIème siècle. Un grand film français.
L'univers impitoyable de la cour. Les intrigues et les jalousies terribles. Le film décrit formidablement bien tout cela avec une pléiade d'acteurs de grand talent. L'esprit est une arme redoutable mais gare au faux pas. Le paraître est tellement mis en valeur par rapport à l'humain. Excellent
Un bon scénario original replacé dans ce contexte historique si particulier, des prémisses de la révolution française. Les acteurs sont très bons jean Rochefort retrouve un personnage historique , ce pourquoi il excelle. Une belle réalisation et de superbes costumes.
A sa sortie, ce film m'avait marqué par la scène d'introduction. Vous comprendrez pourquoi. Ensuite le réalisateur des Bronzés ne nous fait plus montre de telles scènes. Mais on n'en est jamais bien loin. La bienséance règne. Et au milieu de tout ça, il y a l'esprit ou l'humour comme nous dirions aujourd'hui et tout un tas de règles. Les gens de la cour s'ennuient tellement que les conservations sont leurs seules distractions ou presque. Et si l'esprit peut faire de grande chose, il peut aussi nous faire tomber dans le ridicule lorsqu'un mauvais mot s'échappe. Normalement le ridicule ne tue pas mais parfois si, comme l'est montré au travers de la mort de l'assesseur. Cette réflexion sur la cour au 18e siècle est intéressante, le personnage interprété par Giraudeau, l'abbé, en est presque l'incarnation parfaite, cette hypocrisie qui guette à chaque couloir. On ne s'ennuie pas. Bref, à voir ou à revoir.
Une énième preuve de l’éclectisme de Patrice Leconte. On ne voyait pas forcément le réalisateur des Bronzés à la tête d’un film en costumes. Il l’a fait. On pourra dire que sa mise en scène et sa direction d’acteurs ne sont pas toujours légères, appuyées ici et là. Mais il réussit à donner corps à un très bon scénario de Rémi Waterhouse, original et piquant, où il est question du bel esprit, du verbe pour briller en société et accéder au pouvoir, mais aussi de raffinements et de cruautés, sur fond de manigances, de liaisons intéressées et dangereuses. S’il n’échappe pas à l’exercice de style, ce tableau caustique de la fatuité, de la complaisance et du ridicule d’une cour royale s’apprécie souvent avec délectation. Côté interprétation, Charles Berling et Judith Godrèche sont un ton en dessous de Fanny Ardant et Bernard Giraudeau, mais l’ensemble est globalement de qualité.
Quel plaisir de revoir ce film que j'avais vu en salle lors de sa sortie. Le plaisir est intact., Le film est doté d'un humour subtile, ou les personnages se font des joutes, de jeux de mots et autres saillies . Un ridicule peut tuer l'adversaire au sens figuré mais parfois au sens propre. On peut monter très vite à la cour de LOUIS XVI par ses jeux de mots et redescendre aussi vite. Leconte nous livre un superbe film servi par des acteurs à leur meilleurs niveaux ( Rochefort , Berling Ardant, Gireaudeau)
Vu et rerevu avec toujours autant de plaisir et de délectation. Finesse, intelligence, bons mots, belles ''lettres'', acteurs tous excellents. Que demander de plus ?
La je crois que je suis passé complètement à coté ! Le film ne se résume qu’à sortir de bons mots pour casser l’autre et briller à la cour du roi et s’ouvrir des portes (en gros tout repose sur ça, pas l’argent, pas la ligné … bizarre !). Le hic c’est que j’ai trouvé ces dialogues très moyen, limite ennuyant et que les situations le sont tout autant. Reste juste les décors, les acteurs sympathique et ce petit trio « amoureux » Ardent, Berling, Godrèche.
Un film de qualité, qui montre très bien certains côtés absurdes de l’ancien régime, avant la révolution française. Les dialogues sont savoureux, et l’interprétation de tous les acteurs est excellente. A voir