Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
gabdias
90 abonnés
1 814 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 24 décembre 2014
Scènes de joutes verbales et de mœurs à la cour du roi de France Louis XVI, une bonne intrigue fouillée où tout un chacun est près à tout au meilleur comme au pire pour accéder au roi. Patrice Leconte mène une troupe d'acteurs de talent (Jean Rochefort en tête) à un haut niveau grâce à des dialogues subtils et intéressants. César du meilleur film en 96.
Satire féroce sur les us et coutumes de la Cour de Louis XVI, entre hypocrisie, corruption et opulence crasse. Au duel à l'épée, Rémi Waterhouse et Patrice Leconte préfèrent celui, plus incisif, de la joute oratoire. Un casting en or et une partition musicale savoureuse signée Antoine Duhamel.
Cela faisait longtemps que je devais voir ce film. C'est enfin chose faite.
Voilà un sujet original et parfaitement maitrisé. Le tout servi par des acteurs au top, en particulier Fanny Ardant et Jean Rochefort. Evidemment à quel point est-ce romancé, difficile de dire, mais je pense que la réalité ne devait pas être si éloignée. Et perdre la face à la cour devait effectivement entrainer des complications, histoire d'utiliser un euphémisme.
L'histoire arrive a bien se renouveler, on reste donc accroché sans s'ennuyer. Un film d'époque sans duel dans les escaliers c'est bien aussi et montre une autre facette de cette période historique.
Une histoire peu intéressante et qui ne décolle jamais, des dialogues pompeux (et digne d'un mauvais théâtre) qui deviennent vite gonflants, des situations tellement surjouées qu'elle en deviennent…ridicules, des acteurs mal dirigés (seuls s'en sortent Rochefort et Ardent). Un film sans doute ambitieux mais très mal maîtrisé et dont le succès critique et populaire reste un mystère. César du meilleur film et du meilleur réalisateur en 1997 (mort de rire)
L'aristocratie française se livre une lutte interne pour gagner une entrevue en privé avec le roi. Mais ici, point d'armes ou de sang qui coule, les portes de sa seigneurie s'ouvrent à coup de traits d'esprit ou autres moqueries. Marquis, duchesses ou abbés s'évertuent alors au cours de leurs nombreux repas à s'envoyer des piques dans l'intention de monter dans l'estime de la hiérarchie royale.C'est dans cet univers que le jeune baron Ponceludon de Malavoy va tenter de se frayer un chemin dans le palais de Versailles pour plaider sa cause auprès du roi, à savoir entreprendre des travaux d'assainissements des marais qui infestent son domaine et tuent jour après jour les gens de son peuple.Il découvrira alors un nouveau monde et apprendra à se défendre au cours de ces fameuses joutes verbales mais aussi dans tous les procédés qui caractérisent la noblesse: manipulations, coucheries, faux-semblants deviendront ainsi son lot quotidien...Le mot "Ridicule" prendra alors tout son sens devant cette bassesse aristocratique, mais définitivement pas devant ce métrage rempli de répliques assassines prononcées dans le phrasé soutenu de l'époque qui ne manquera pas de rappeler à tous, que si la noblesse française était puérile, au moins avait-elle une belle langue.Une œuvre jubilatoire qui nage allègrement entre ironie et causticité.
Bon film sur l'absurdité et le ridicule de la Cour du roi de France (en l'occurence Louis XVI) avec ses jeux d'influence, ses humiliations et autres ronds de jambe. Cette satire de la Haute Société de l'époque séduit par la qualité d'écritures des dialogues se composant principalement de jeux de mots, de joutes verbales et divers traits d'esprit. Malheureusement, ces échanges de répliques peu naturels et le jeu théatral des acteurs usent à la longue et l'absence d'une histoire consistante et ambitieuse se fait ressentir. Toutefois, l'exercice est pas mal et on ne peut que se délecter devant l'intelligence de ces échanges.
Pour avoir l'attention du roi, sachez le divertir et faire preuve d'esprit. Vous serez, alors, à sa guise, écouter. La concurrence est rude mais tous les coups sont permis. Patrice Leconte nous présente ici, à l'aide d'un casting subtil et juste, un film terriblement actuel dans lequel il démontre, notamment, que la téléréalité n'a rien inventé...
Ah que ne voilà un très bon film ! Prenant place au 18e siecle à l’époque de Louis XVI, Ridicule est l’évocation de la cours du roi et des relations entre les nobles pour se faire un nom par des joutes verbales et des duels d’esprit et de bons mots. A la Cours, tout n’est que manipulation et faux-semblants et tout est bon pour humilier l’autre et s’en glorifier pour atteindre les faveurs du roi. Sur cette thématique bien originale, Patrice Leconte dresse donc un portrait bien proche de notre politique moderne ou chacun peut déchoir de son statut à la suite d’une phrase maladroite. Outre la reconstitution de qualité, le film jouit de dialogues parfaitement écrits et interprétés par des acteurs tous excellents et justes. Le scénario est donc très bon et se suit sans le moindre ennui jusqu’à une fin parfaitement cohérente. Ridicule est donc un film dont le titre est approprié pour son sujet mais pas pour sa qualité !
Largement surestimé lors de sa sortie, " Ridicule " reste une satire extrêmement prévisible de la cour aux temps de Louis XIV ; aucun poncif du genre satirique nous est épargné, qu'il s'agit des caricatures extrêmes en passant même par des scènes vulgaires car censées être décalées (la scène de départ, la plus surprenante de toute malgré tout)... Les joutes verbales, censées être l'atout majeur du film, ne sont pas à la hauteur de la réputation du film, même si certains traits d'esprit restent par ailleurs bienvenus (le concours de poèmes improvisés par exemple). Néanmoins, on ne peut que louer les qualités esthétiques du film (la flore est tout aussi bien photographiée que les salons de courtisants) et l'interprétation des acteurs (en particulier Bernard Giraudeau, génial). Mais ce sera tout. Un peu déçu au final.
"Ridicule" c'est l'histoire du baron Ponceludon de Malavoy qui veut proposer au roi un projet d'assèchement de ses terres pour éviter à ses gens de vivre dans des conditions de misère et d'en mourir. Mais au Versailles de Louis XVI, ce n'est pas évident de se faire entendre et de parvenir à ses fins à moins que l'on ait assez d'esprit pour trouver des phrases cinglantes dont toute la cour va parler. Portrait au vitriol d'une société aristocrate sur sa fin, le film nous décrit les mœurs de la cour de Versailles avec régal et l'on ne peut s'empêcher de penser que son propos reste d'actualité aujourd'hui. Qu'importe la vraie valeur des personnes, tout ce qui compte ici c'est de faire parler de soi, quitte à employer un bon mot qui va ruiner la vie d'une autre personne. Tout en étant cynique et en nous montrant que personne n'est à l'abri du ridicule, le film démontre aussi qu'il y a des gens au-dessus de ça et que ces effets de cour fonctionnent parce que les gens le veulent bien et s'y accrochent. Au-delà de son propos, le film bénéficie d'une reconstitution solide et du savoir-faire habile de Patrice Leconte. Et en plus de savoureux dialogues, le film bénéficie d'un excellent casting que ce soit Charles Berling en baron qui se plie aux règles pour parvenir à ses fins, Jean Rochefort en marquis amateur d'esprit sans pour autant parvenir à en faire lui-même, Fanny Ardant en comtesse manipulatrice ou encore Bernard Giraudeau en abbé prétentieux.
En regardant RIDICULE et les mœurs de la cour du Roi de France dans des temps anciens, il est assez étrange de voir des parallèles avec notre époque ! En effet, le monde n'a pas vraiment changé et un mot peut entraîner pouvoir ou descendre une personne, surtout à l'heure d'internet.
Une satire réussi de la société du XVIII eme et de la cour. Un classique aux répliques parfaites à voir au moins une fois. Les acteurs sont parfaits en particulier Charles Berling et feu Bernad Giraudeau.
Joutes verbales, maniement habile du verbe, courtisAneries, humiliations publiques, sexe et duel au pistolet (sur le près, au petit matin), « Le comte » Patrice s'amuse avec les codes de la noblesse arrogante et prétentieuse de la prison dorée de Versailles au temps du bon roi Louis XVI, qui n'avait pas vraiment la tête aux revendications sociales des sujets de son royaume. On rentre parfaitement dans le contexte grâce à des costumes et décors de qualité, des dialogues exquis balancés avec le ton de l'époque et des acteurs qui prennent un malin plaisir à se ridiculiser les uns les autres. Magnifiques Fanny Ardant et Judith Godrèche (ah que j'aurais aimé être Charles Berling... très bon aussi), truculents Jean Rochefort et Bernard Giraudeau... Vraiment Leconte est bon. A voir.
La grande qualité de ce film est son écriture. Les dialogues sont de véritables joutes verbales, imaginez les battle de 8 miles à la cour de Louis XVI. Les mots sont des armes et le ridicule tue. Pour déclamer ce texte on a le droit à une casting impeccable tous sans exception jouent parfaitement la futilité de leurs personnages. Un pur moment de plaisir.
Les dialogues et l'interprétation de ce film sont remarquables. Les acteurs (Berling, Rochefort et Godrèche en tête) sont très bons ! Dommage que l'histoire soit un peu moins appuyée.