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Votre avis sur Ridicule ?
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La vie trépidante de la cour à Versailles. Pour les amateurs de joutes verbales; j'ai simplement adoré.
Bonne vision de la vie à Versailles au 18°siècle, avec ses duels de bons-mots, de répartie, ce conflit permanent entre courtisans pour grimper dans la hiérarchie et l'estime des puissants. A voir pour les dialogues, les costumes et un bon casting mais bien entendu à réserver uniquement à ceux qui apprécient les films historiques, car le contenu ne satisfera pas les autres.
Assez difficile à juger étant donné l'époque dont traitre le film, le ton qu'il emploie, etc. Ceci dit j'ai été plutôt surpris agréablement, surtout par le jeu des acteurs en général. Et plus paradoxalement, par le fait que "Ridicule" n'est pas du tout ennuyeux. Le temps passe bien et on l'on ne s'ennuie pas trop. Les décors, les costumes, l'ambiance, tout est impressionnant de ce côté là. Bon, je regrette cependant le fait que certains passages soient clichés et surtout trop téléphonés selon moi. De plus, ça manque clairement de bande son qui sorte un peu le sujet de son contexte, je pense que ça n'aurait pas été de trop. Je regrette également le fait que parfois, on ne sache plus ou se situer entre le réel ou non. Et puis assez déçu du grand Rochefort qui ne m'a pas convaincu ici même. Après, je ne suis peut-être pas la meilleur cible pour ce genre de long métrage mais je dois quand même avouer l'audace et le temps de travail qu'il faut pour réaliser un film comme ça. C'est quand même du boulot et il faut le relever. Donc pour moi, cela mérité légèrement plus que la moyenne. 11/20.
Remarquable satire de la cour de Versailles au 18è siècle, de ses "bons mots", quand le peuple souffrait de faim et de froid. Il suffit alors de savoir bien parler, avec cette succession de "bon mots" au bon moment pour grimper, et pour pouvoir rencontrer le Roi, y espérer une aide.
Avec une pléiade de vedettes françaises, on comprend ici la futilité de la cour, des rapports de pouvoir, et la superficialité des relations à Versailles, mais il émerge aussi dans la seconde moitié du film une prise de conscience de cette futilité, qui s'apparente à la fin de l'obscurantisme avec l'apparition des Lumières. Donc on a une retranscription fidèle de la cour de Louis XVI, entre strass et petits jeux de mots bourgeois, qui contraste avec les maux réels du peuple, qui déboucheront sur la future Révolution.
Avec une pléiade de vedettes françaises, on comprend ici la futilité de la cour, des rapports de pouvoir, et la superficialité des relations à Versailles, mais il émerge aussi dans la seconde moitié du film une prise de conscience de cette futilité, qui s'apparente à la fin de l'obscurantisme avec l'apparition des Lumières. Donc on a une retranscription fidèle de la cour de Louis XVI, entre strass et petits jeux de mots bourgeois, qui contraste avec les maux réels du peuple, qui déboucheront sur la future Révolution.
« Portrait d’un monde se sachant déclinant mais refusant de mourir »
1780, un noble désargenté monte des Dombes à Paris afin de rencontrer le Roi et d’obtenir qu’il finance un assèchement des marais de sa région. Les gens y meurent en nombre. Le provinciale va découvrir une cour cynique où les bons mots fusent comme des flèches et où l’éloquence peut permettre d’avoir audience auprès de Louis XVI.
Patrice Leconte, pour ce qui est peut être son meilleur film, s’appuie sur un scénario et des dialogues brillantissimes. « Ridicule » percute comme la chute d’un système, il nous montre une aristocratie oisive préoccupée par l’apparence et la place que veut bien lui accorder le Roi. Ce beau monde vit en vase clos autour de mots d’esprits ; complètement déconnecté du peuple qui souffre. La Révolution Française arrive à grands pas et eux ne ressentent même plus le pouls du peuple. La Révolution rôde en coulisses et eux foncent tête baissée. Toute ressemblance avec la vie politique française actuelle serait fortuite. Troquez le costume d’époque contre un costard à 5.000 euros et vous y verrez Fillon et d’autres. Et que dire de ces gesticulations dans les couloirs de l’Assemblée Nationale où les députés les plus en vus ne sont pas les plus actifs et où les députés néophytes tentent vainement de faire bouger les lignes. Et la colère incomprise du peuple qui monte. Ce film est en fait terriblement d’actualité sur la déconnection des élites avec le peuple. Cette réussite est rendue possible car Leconte, avec le choix d’un sujet complexe et profond, transcende l’académisme éculé du film en costume.
L’idylle entre Grégoire et Mathilde montre deux jeunes gens en prise avec les idées des Lumières ; elle, se revendique de Rousseau. Alors que la cour en parle mais ne vit pas cette idéologie dans son quotidien, l’évocation des Lumières permet juste d’afficher son érudition. A part çà, cette idylle ennuyeuse n’apporte guère à la force du film.
1780, un noble désargenté monte des Dombes à Paris afin de rencontrer le Roi et d’obtenir qu’il finance un assèchement des marais de sa région. Les gens y meurent en nombre. Le provinciale va découvrir une cour cynique où les bons mots fusent comme des flèches et où l’éloquence peut permettre d’avoir audience auprès de Louis XVI.
Patrice Leconte, pour ce qui est peut être son meilleur film, s’appuie sur un scénario et des dialogues brillantissimes. « Ridicule » percute comme la chute d’un système, il nous montre une aristocratie oisive préoccupée par l’apparence et la place que veut bien lui accorder le Roi. Ce beau monde vit en vase clos autour de mots d’esprits ; complètement déconnecté du peuple qui souffre. La Révolution Française arrive à grands pas et eux ne ressentent même plus le pouls du peuple. La Révolution rôde en coulisses et eux foncent tête baissée. Toute ressemblance avec la vie politique française actuelle serait fortuite. Troquez le costume d’époque contre un costard à 5.000 euros et vous y verrez Fillon et d’autres. Et que dire de ces gesticulations dans les couloirs de l’Assemblée Nationale où les députés les plus en vus ne sont pas les plus actifs et où les députés néophytes tentent vainement de faire bouger les lignes. Et la colère incomprise du peuple qui monte. Ce film est en fait terriblement d’actualité sur la déconnection des élites avec le peuple. Cette réussite est rendue possible car Leconte, avec le choix d’un sujet complexe et profond, transcende l’académisme éculé du film en costume.
L’idylle entre Grégoire et Mathilde montre deux jeunes gens en prise avec les idées des Lumières ; elle, se revendique de Rousseau. Alors que la cour en parle mais ne vit pas cette idéologie dans son quotidien, l’évocation des Lumières permet juste d’afficher son érudition. A part çà, cette idylle ennuyeuse n’apporte guère à la force du film.
Nyns
Même s'il ne marquera pas forcément les esprits, Ridicule n'en manquait pourtant pas de bel (esprit), pour une parodie sur les usages de la cour du roi Louis XVI amusante. Je place juste amusante car ce n'est pas la meilleure comédie au sens propre de Patrice Leconte (réalisateur de la trilogie Les Bronzés entre autre), et d'ailleurs la séquence d'ouverture semble annoncer quelque chose de mordant et osé, mais c'est finalement beaucoup plus fin, pour coller au sujet et à l'époque. Tout le monde en prend pour son grade avec ce défilement de portrait, défilé grotesque à la cour dans l'unique but de rentrer dans la lumière permettant d'être bien vu et accepté par le roi (qui est bien sur loin d'être le plus subtil d'entre tous). Les prestations sont très bonnes, Fanny Ardant colle à son personnage de femme vénale comme personne. Ils sont surtout servis par des dialogues aiguisés, principales armes de ces braves gentilshommes. Espiègle et distrayant à défaut d'être culte, ce Ridicule vaut au moins le coup d’œil.
pierrre s.
Grâce à des dialogues finement écrit et brillamment interprétés, la comédie acerbe de Patrice Leconte nous fait passer un très bon moment.
Une brochette d'acteurs et d'actrices extraordinaires. Une qualité de réalisation, et un excellent tableau des moeurs décadentes de la noblesse annonçant la révolution française.
Le trait est tellement épais qu'on frôle constamment la caricature, à l'image de Louis XVI dépeint ici comme le dernier des ahuris, ce qu'il n'était pas du tout. Une critique de la noblesse de l'Ancien Régime aurait demandé infiniment plus de subtilité et d'intelligence, nous n'avons ici qu'une condamnation grossière et sans appel.
Nicothrash
Un portrait au vitriole de notre belle France royaliste d'avant la Révolution. Entre frivolités et joutes verbales acérées à la cour de Louis XVI, Patrice Leconte, qui s'appuie sur un casting de haute volée, nous fait suivre l'ascension forcée d'un baron de campagne à la cour pour sauver son petit royaume d'une mort annoncée. Le réalisateur des Bronzés délaisse pour un temps la simple comédie pour quelque chose de plus irrévérencieux et carrément accusateur, on se délecte des bons mots et on s'agace de la méchanceté d'usage de cette époque sans foi ni loi où l'ascension et la chute d'un Homme s'écrivaient au gré de ses calembours. Le scénario est très sympa, les acteurs très bons, les décors bien choisis et les costumes parfaits, un régal de comédie satyrique en somme d'un Patrice Leconte pour le coup très inspiré qui ne souffre pas trop de son arythmie et qui n'hésite pas à dénoncer, un bon moment.
Un chef d'oeuvre. Certainement l'un des meilleurs film de cape et d'épé. De la finesse, de la répartis, des intrigues.
S'inviter à la cour de Versailles pour plaider une noble cause à coup de joutes verbales semblait monnaie courante à l'époque. Loin d'être facile et rapide, le brillant "Charles Berling" va devoir prendre des cours de verbes et de bienséance, auprès de "Jean Rochefort" pour obtenir gain de cause. Cela sans compter les favoris de sa Majesté qui sont loin d'accepter ce drôle d'oiseau venu de loin pour leur voler la vedette. Très bon dans le style, bien reproduit dans l'époque, "Ridicule" porte bien son nom et n'est autre qu'une petite merveille à la française pour les amoureux de poésie et de pics verbaux entre deux pomponnages. J'ai beaucoup aimé !
Film très intéressant avec quelques moments savoureux !! Leconte signe un film étonnant entre comédie et film d"époque sur les joutes verbales et les faux semblants !!! Un moment plutôt agréable malgré quelques longueurs !!
Un aperçu quasi-historique des jeux de cour sous Louis XVI, et leur vanité. Entre deux joutes les beaux esprits tentent d'approcher le roi et ses faveurs. Quelques personnages historiques apparaissent dans les corridors de Versailles pour se vendre ou vendre leurs projets, sans pitié pour personne. Atmosphère glauque, scènes baroques, ou surréalistes avant l'heure, baignent ce récit mené avec conviction. Nous sommes là dans une comédie grinçante aux affres sociales dont il n'est pas dit qu'elles ne sont pas encore d'actualité.
Très bon film de Leconte illustrant combien les mots font bien plus mal que les armes les plus létales. La cour du Roi, les amuseurs en première ligne et le premier camouflet en public qui peut être fatal.... A redécouvrir. Brillant exercice.
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