Après avoir entendu parlé du jeune réalisateur Xavier Dolan à Cannes cette année (2014), où son film "Mommy" lui a valu un très beau prix, je me suis donc intéressé au gars, j'avais d'ailleurs déjà entendu son nom dans la série "Les Bobos" où sa fidèle Anne Dorval joue.Donc je commence par le plus logique, son premier film, et déjà à 20 ans on sent son envie de nous proposer un univers réaliste et profond voire même intime, J'ai tué ma mère qui est évidement un titre métaphorique révèle une relation compliqué et tendue entre une mère et son fils, pourquoi c'est si dure entre eux, pourquoi Hubert hait-il sa mère ? On ne le saura pas vraiment, apparemment elle n'avait pas voulu d'enfant, elle n'a pas su bien l’élever, son père en plus parti à ses 7 ans n'a rien arrangé, en bref plus Hubert a grandi plus il a détesté sa mère, une mère pas vraiment à l'écoute ni très attentionné, leur relation va vraiment se compliquer et éclater mais au final une mère reste un mère, jamais personne ne pourra la remplacer.Dolan nous livre là un sujet fort et très bien écrit, il a déjà une mise en scène très professionnelle et une envie de montrer son talent, la réalisation est également très bonne, posé et soigné, la bande son est vraiment très belle, niveau casting Xavier Dolan se donne le premier rôle et s'en sort extrêmement bien, il donne le rôle de sa mère à Anne Dorval qui deviendra par la suite une fidèle de son cinéma, moi je l'ai connue à travers la série "Le Cœur a ses Raisons", une série à mourir de rire où elle était déjà extra, le reste du casting m'est complètement inconnu, faut dire que j'en vois pas beaucoup des films Canadien, ce qui est sur en tout cas c'est que j'adore leur accent, pas toujours compréhensible, surtout quand ils s'énervent mais j'adore, d'ailleurs en parlant de s'énerver, les moments du films où Hubert et sa mère s'énervent sont vraiment incroyables, on ressent vraiment une sincérité dans le jeu qui du coup va au delà du jeu, c'est vraiment impressionnant.Bon bref, un très bon premier film pour le Dolan, plus qu'à voir les autres.