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    J'ai tué ma mère
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    Loskof
    Loskof

    388 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2014
    Pour la sortie de Mommy je me suis dis que ça serait bien de découvrir un peu la filmographie du garçon, pour savoir déjà si ça vaut le coup de me déplacer au ciné et pour vérifier ce que l'on peut lire un peu de partout sur son talent. Et ben pour un premier film c'est vraiment réussi !
    Bon je l'ai pas vu dans des conditions idéales puisque sans sous-titre donc j'ai du un peu m'accrocher pour comprendre les dialogues !
    C'est un film qui possède pas mal de défauts, forcément pour une première réalisation, notamment une mise en scène parfois trop appuyée, le cadrage par exemple qui est exagérée, même si l'on peut apprécier un effort dans ce domaine. Idem au niveau de la construction du récit, c'est assez achée, les chapitres s'enchainent sans réelle cohérence, et on pourrait presque se dire qu'il serait possible d'inverser tous les chapitres et que le rendu serait le même.
    Mais ces défauts sont compensés par une grande générosité à l'écran. Toutes les situations sonnent vraies, les dialogues sont justes. En fait Dolan arrive en 1h30 à faire le tour (ça en donne l'impression) des rapports conflictuels entre un fils adolescent et sa mère. En plu les scènes sont très longues, parfois en plan séquence, ou du moins en plan long, les situations ont le temps d'être développées, on se retrouve dedans.
    Et finalement, que ça soit un premier film ou non on s'en fiche, car on se trouve face à un film réussi !
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    630 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2011
    J'ai été ébahi par ce film d'une objectivité et d'une sincérité rare. J'avais déjà adoré le deuxième long-métrage de Xavier Dolan, "Les amours imaginaires", qui m'avait vraiment surpris par son atmosphère et la surface lisse de ses personnages. Ici, la perception reste identique à travers un duo d'acteur étonnant qui déborde d'émotion, de vérité, de haine et d'amour l'un envers l'autre sans réussir à s'atteindre, à se connecter normalement avec l'autre, sans savoir pourquoi. C'est la première fois que j'observe une relation (ici, mère-fils) aussi bien retranscrite et traduite, et pourtant si complexe ; le scénario est d'une lisibilité rare et tenace, on explore la haine et l'amour de cette relation au travers leur quotidien aléatoire, piquant, tantôt vrai, tantôt faux, enrobé de citations magnifiques (celle de l'ouverture est sublime!), de confessions à coeur ouvert, de défilé d'objets suivi de touches de musiques discrètes, douces et efficaces. Le côté autobiographique du long-métrage a sûrement joué en la faveur de Xavier Dolan mais on ne peut pas dire qu'il n'y a pas de génie là-dedans! L'esthétique est singulière et bien ancrée : les plans serrés, les visages décentrés, les dialogues improvisés... Les scènes de disputes, d'incompréhensions, de retrouvailles sont filmés avec une intense justesse, c'est juste clair comme de l'eau de roche. Le rôle de la mère est tenu par Anne Dorval (alias Criquette Rockwell pour les connaisseurs de passe-temps débile) qui cache plus d'un tour dans son sac : personnage à la fois évident et complexe, elle le manie d'une manière abrupte et touchante, nous énervant quelque fois dans ses réactions. C'est l'histoire d'un fil incassable qui peut se tordre dans tous les sens sans que jamais les deux bouts ne soient séparés. Le texte est superbe, malgré les longs charabias québécois qui n'ont pas de sens chez nous, çà fait parfois rire, l'image de certaines scènes poussent aux larmes comme à la rébellion, touchant une part d'humanité indéniable et inexplicable chez chacun. Dolan éclaire sur les bribes des souvenirs maternels, des désirs oubliés en passant par la haine de l'incompréhension et la volonté de s'échapper... Un chef d'oeuvre, vraiment!
    septembergirl
    septembergirl

    602 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2014
    Un drame réaliste, juste et parfois amusant, qui constitue le premier film du jeune réalisateur canadien Xavier Dolan. Une réalisation maîtrisée, aux acteurs remarquables de sincérité, dans laquelle le jeune homme impose déjà son style. Un film cependant assez irrégulier et fouillis, quelquefois intense, quelquefois ennuyeux, qui traite son sujet de manière trop superficielle. Malgré quelques maladresses, il s’agit d’un film audacieux et mature ! Encourageant !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juin 2014
    Après avoir été fasciné par le visionnage des "Amours Imaginaires", et après aussi la récente victoire Dolan à Cannes pour "Mommy" (Grand pris du jury), j'ai décidé de m'approcher un peu plus près de sa filmo. Et crois que je suis tombé amoureux de ce cinéma.

    Ce cinéma tellement brut, tellement poétique, tellement amoureux, tellement réaliste, créatif, inventif, puissant, grandiose et pourtant simple... Les mots manquent pour décrire le talent avec lequel Xavier Dolan filme ses rapports mère/fils (car oui, c'est autobiographique). Est-il nécessaire de rappeler que le "nouveau prodige canadien" comme on l'appelle désormais, n'avait que 20 ans à la sortie de ce film ? Rarement nous n'avons pu voir une telle performance à un si jeune âge, d'autant plus que "J'ai tué ma mère" est SON film (acteur, scénariste, réalisateur, producteur). A un si jeune âge, même si l'on aime pas, cela mérite le respect.

    Que dire de plus ? Interprétation excellente (plan séquence de 5 min au début du film, dans la voiture, à tomber par terre de par l'élégance du jeu), scénario brillant de réalisme et de sincérité, mise en scène originale, créative et variée (caméra à l'épaule, gros plans intimes, accélérés, ralentis, 4ème mur brisé...).

    Je n'en rajoute pas. Regardez. C'est excellent.
    Alain D.
    Alain D.

    583 abonnés 3 279 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2017
    Ce drame, réalisé par Xavier Dolan, nous offre des images fortes, marque de fabrique du réalisateur Canadien. Ce film, mis en scène de façon magistrale, jouit aussi d'une très belle bande musicale.
    Le scénario signé Xavier Dolan nous propose des scènes fortes chargées d'émotion. Il nous conte une histoire émouvante, évoquant les affres d'un adolescent différent et le combat d'une mère pour aimer un fils perturbé.
    Anne Dorval est magnifique dans l'interprétation du rôle délicat de la mère. Xavier Dolan, qui assure également le premier rôle de ce film, effectue, lui aussi, une belle prestation d'acteur.
    Le pitch : Hubert Minel, 16 ans, est un adolescent "spécial" ; Il haït tellement sa mère avec qui il vit que la cohabitation devient un enfer.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    67 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2014
    Un film bouleversant qui tape dans le mille grâce à sa sincérité et à la profondeur de ses enjeux. Xavier Dolan, pour son premier film délivre une œuvre sublime à beaucoup de points de vue. La mise en scène, tout d'abord est étonnante de maîtrise et fourmille d'idées : il joue avec sa caméra et nous offre tour à tour des cadrages austères, des envolées superbes ou des artifices un brin clipesques et futiles parfois, il faut bien le dire. Le tout fait sens et rend échos à son personnage qui, lui aussi, part dans tous les sens. C'est là-aussi la force du film : ses personnages sont complexes, torturés et perdus et on ne peut qu'être touché par tant de détresse. Les questions qu'ils posent sont universelles et touchent par leur violence et leur radicalité. On soulignera enfin une écriture incroyable de maturité et de simplicité et un jeu d'acteurs subtiles. Et oui, le jeune canadien ne fait pas que faire des films, il y joue, et il y joue diablement bien. En bref, un vrai coup de poing dans le ventre et une belle interrogation sur la maternité et le poids d'être différent.
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2016
    Premier film du prodige québécois, "J'ai tué ma mère" raconte la relation complexe entre un ado et sa mère. Complexe parce qu'elle unit deux êtres qui non seulement ne se comprennent pas mais qui en plus ne font pas tout pour s'entendre, et l'émotion qui jaillit de cette suite d'incompréhensions provient du fait que le spectateur, lui, est la plupart du temps en mesure de saisir les actions de chacun des personnages. Il voit ce que Chantal et Hubert nient, parce qu'il prend du recul sur leur conflit alors qu'eux s'entêtent à penser qu'ils ont raison et refusent le dialogue. Xavier Dolan (injustement taxé de narcissisme) a su faire une place à celui qui se trouve de l'autre côté de l'écran, lui donner la possibilité d'entrer dans sa propre intimité, car le récit est en grande partie autobiographique. De ce film qui a le courage de dire "Je" sans jamais faire semblant, sans se (et nous) raconter des histoires, ressort une générosité troublante et rare, inscrite dans des propositions formelles aussi audacieuses qu'inégales (tous les ralentis ne sont pas géniaux, toutes les situations ne sont pas passionnantes), qui dévoilent un cinéma de situations s'intéressant aux différents régimes d'images et à l'écriture d'un texte mis en valeur par une langue vivante. Car les personnages du cinéma de Dolan ont besoin de s'exprimer et de se faire entendre, de bouger et de vibrer, tout comme le film ne cesse d'être en mouvement, d'expérimenter et de foncer. "J'ai tué ma mère" n'a pas encore l'époustouflante maîtrise de "Tom à la ferme" ou de "Mommy", mais il transmet déjà une énergie et une sincérité qui ne peuvent laisser indifférent et qui passent essentiellement par le talent de ses acteurs (Xavier Dolan et Anne Dorval magnifique; Suzanne Clément immense), preuve qu'un cinéma qui incessamment dit "Je" peut aussi être partageur.
    MC4815162342
    MC4815162342

    397 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2014
    Après avoir entendu parlé du jeune réalisateur Xavier Dolan à Cannes cette année (2014), où son film "Mommy" lui a valu un très beau prix, je me suis donc intéressé au gars, j'avais d'ailleurs déjà entendu son nom dans la série "Les Bobos" où sa fidèle Anne Dorval joue.Donc je commence par le plus logique, son premier film, et déjà à 20 ans on sent son envie de nous proposer un univers réaliste et profond voire même intime, J'ai tué ma mère qui est évidement un titre métaphorique révèle une relation compliqué et tendue entre une mère et son fils, pourquoi c'est si dure entre eux, pourquoi Hubert hait-il sa mère ? On ne le saura pas vraiment, apparemment elle n'avait pas voulu d'enfant, elle n'a pas su bien l’élever, son père en plus parti à ses 7 ans n'a rien arrangé, en bref plus Hubert a grandi plus il a détesté sa mère, une mère pas vraiment à l'écoute ni très attentionné, leur relation va vraiment se compliquer et éclater mais au final une mère reste un mère, jamais personne ne pourra la remplacer.Dolan nous livre là un sujet fort et très bien écrit, il a déjà une mise en scène très professionnelle et une envie de montrer son talent, la réalisation est également très bonne, posé et soigné, la bande son est vraiment très belle, niveau casting Xavier Dolan se donne le premier rôle et s'en sort extrêmement bien, il donne le rôle de sa mère à Anne Dorval qui deviendra par la suite une fidèle de son cinéma, moi je l'ai connue à travers la série "Le Cœur a ses Raisons", une série à mourir de rire où elle était déjà extra, le reste du casting m'est complètement inconnu, faut dire que j'en vois pas beaucoup des films Canadien, ce qui est sur en tout cas c'est que j'adore leur accent, pas toujours compréhensible, surtout quand ils s'énervent mais j'adore, d'ailleurs en parlant de s'énerver, les moments du films où Hubert et sa mère s'énervent sont vraiment incroyables, on ressent vraiment une sincérité dans le jeu qui du coup va au delà du jeu, c'est vraiment impressionnant.Bon bref, un très bon premier film pour le Dolan, plus qu'à voir les autres.
    caro18
    caro18

    171 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 septembre 2010
    Les relations difficiles (c'est le moins que l'on puisse dire) entre un fils homosexuel et sa mère. J'ai trouvé ça d'une banalité et d'un ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 juillet 2010
    Chronique petite-bourgeoise d'un désespoir-champagne.

    Xavier Dolan est mal dans sa peau, Xavier Dolan est triste, Xavier Dolan est incompris, désespéré
    .... Mais Xavier Dolan adore filmer son visage au ralenti et en gros plan

    X.Dolan n'a, sans aucun doute, pas de problême d'égo.
    stebbins
    stebbins

    499 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 août 2009
    Réaction à chaud suite à la projection du premier film de Xavier Dolan... Ecrire quelque chose à son sujet relève pratiquement de la catharsis tant il s'avère éprouvant. Un choc dépourvu de grâce, proprement indigeste, d'une hystérie insupportable. L'esthétique cafardeuse, présente du début à la fin, donne littéralement envie de cracher son estomac. Xavier Dolan s'arrange pour faire passer son maniérisme douteux pour de la sensibilité adolescente post-rimbaldienne... Malheureusement, le jeune apprenti cinéaste s'embourbe dans les lieux communs les plus marécageux. Racoleur jusque dans son titre, ce premier long métrage parfaitement déprimant demeure moins original que profondément prétentieux. Aux présomptions vient s'ajouter l'emphase des personnages, point d'aboutissement d'un festival d'artifices qui, jusqu'alors, n'était plus à prouver. Quant au contenu de cet objet informe, il n'en finit pas d'être condamné aux joutes verbales les plus vaines : la maman crie, les " fuck you " fusent, le fils fugue et personne n'assume. D'une noirceur difficilement supportable, le métrage s'éteint péniblement sur la réconciliation de nos deux personnages, sans pour autant nous donner une once d'explication. Sommet de complaisance et de nombrilisme, J'ai tué ma Mère est donc l'oeuvre d'un tâcheron. Non vraiment, ça flanque le bourdon un coup pareil...
    Santu2b
    Santu2b

    248 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 avril 2014
    Il aura beaucoup fait parler ce "J'ai tué ma mère" présenté à Cannes en 2009. Toutes les tirades dithyrambiques possibles ont même été délivrées : "une claque", "un sommet", "à seulement 19 ans"... Si l'on ne peut que souligner la précocité de son âge, avouons quand même que son film ne révolutionne pas non plus ce début de siècle ! "J'ai tué ma mère" se dessine en réalité entre deux feux ; l'un, vif et chaleureux, l'autre, beaucoup plus terne et plat. Incontestablement, Dolan a du talent et l'exerce au mieux dans ses fantastiques qualités de découpeur d'images ; soit quand il laisse son récit voguer sur des notes beaucoup plus lyriques. Porté par une bande-originale excellente, l'oeuvre devient alors à ce moment un saisissant captatif de visages, couleurs et sons, entrecoupé de ces scènes-monologues dans un noir et blanc non moins superbe. On croit alors que ces prouesses visuelles vont se retrouver dans le fond même du propos mais c'est précisément là que l'on se trompe. Car "J'ai tué ma mère" n'est qu'un ramassis de clichés, se voulant novateur mais distillant en réalité la plupart des thématiques désormais inscrites à l'écran depuis une décennie : adolescence, parents, homosexualité, religion... On n'a pas attendu Dolan pour traiter de ses sujets ; il suffit de faire un tour chez les Drumont, Honoré et consorts. Non seulement il n'invente rien, mais de plus, malgré quelques sourires, tout tourne en rond sur le plan scénaristique et finit même, au rythme des disputes de nos deux protagonistes, par lorgner l'insupportable. Trop d'hystérie tue l'hystérie !
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2009
    Quel talent ! Mis en images, comme un journal dans lequel tout est dit et écrit dans le désordre, ce film peut mettre mal à l'aise. De mon côté j'ai été enthousiaste et impressionné.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 septembre 2015
    A travers les citations qu'il place en encarts (celle d'ouverture signée Maupassant, par exemple) et la mise en abyme qui s'opère naturellement à travers cette histoire (que Dolan écrivait à 17 ans, de manière autobiographique), J'ai tué ma mère dénote une compréhension profonde et douloureuse du rapport parent-enfant, lien indestructible pour le meilleur et pour le pire, entrave et filet de sécurité. Au-delà, je suis resté complètement en-dehors de ce premier film au maniérisme très prononcé, dans lequel Dolan ensevelit son cri du cœur sous une mise en scène trop voyante, trop désireuse de se faire remarquer. Les citations se multiplient (Lynch, Wong Kar-Waï...), les murs sont tapissés d'affiches qui donnent un cachet "artiste" au personnage, les effets visuels s'étalent à grosses louches : J'ai tué ma mère, plus qu'à une porte d'entrée dans l'univers de son réalisateur, ressemble horriblement à la carte visite d'un auteur naissant soucieux de se ménager une crédibilité. Je comprend l’écueil dans lequel s'enfonce Dolan, mais cela n'enlève rien au fait que l'émotion se trouve euthanasiée par cette fuite du naturel, d'une spontanéité épurée. Dolan cherche à compenser ça par la teneur parfois hystérique de son récit, qu'il veut à fleur de peau, mais cela créée plus d'antipathie qu'autre chose et j'ai trop eu l'impression de le voir raconter sa propre histoire sans assez de sincérité. Pour se livrer à fond, il aurait sans doute fallu renoncer davantage à cet esthétisme clinquant et lui préférer la simplicité. Dommage, puisque certaines idées de fond sont bonnes et qu'on sent, bien sûr, que Dolan est quelqu'un de subtil. Remarqué mais très loin de présenter l'alchimie recherchée.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 662 abonnés 12 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2011
    Toute la fougue, l'insolence, l'inventivitè mais aussi le mal-être de l'adolescence! il faut prèciser que le jeune québecquois Xavier Nolan, rèalisateur, scènariste et principal interprète, n'avait que vingt ans quand il a bouclè "J'ai tuè ma mère". Et à peine projeter sur la Croisette, le film provoqua un vèritable engouement qui n'est pas retombè depuis! Le mètrage se prèsente comme une sorte de chronique, celle d'un adolescent observant jour après jour une mère qu'il ne peut plus voir en peinture! Le ton est à la fois cruel et drôle, les scènes se succèdent sans appesantir, soutenues par une bande originale très bien pensèe et surtout très varièe! Quel talent ce Dolan parce qu'il arrive surtout à prendre toujours une certaine distance et surtout à nous faire sentir à quel point il aime profondèment les personnages qu'il filme! A commencer par cette mère aussi irritante que dèsemparèe! Quelle imagination crèatrice aussi (les scènes de ralentis en musique sont souvent brillantes) et quel sens vrai du cinèma chez quelqu'un d'aussi jeune! Bien loin des mauvais films d'ados vulgaires et poussifs, voilà un petit film de finesse et d'intelligence à dècouvrir rapidement...
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