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    J'ai tué ma mère
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    295 critiques spectateurs

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    fornasetti
    fornasetti

    2 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 juillet 2009
    la bande-annonce était plutôt bien ficelée et puis, le film, avait été accueilli avec intérêt à Cannes dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs en remportant plusieurs prix, je crois... Là, quelle déception! Film complètement surestimé! L' histoire dénuée d'originalité, les personnages désincarnés (du coup on ne s'y attache jamais) mise en scène inexistante, cadrages chichiteux et les dialogues répétitifs, à la limite du ridicule. ça raconte quoi ce film?
    15 spectateurs perdus et dubitatifs, hier, à la sortie de la séance dans une grande salle vide ...
    fasskinder
    fasskinder

    27 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 juillet 2009
    Je ne comprends pas tout ce bazar autour de ce film qui n'a vraiment rien d'exceptionnel... il y a des séquences copiées à droite et à gauche (Hong Kar Way, Gus Van Sant, Derek Jarman etc), ça ne tourne qu'autour d'une idée et au bout de 15 minutes on a très bien compris la relation amour-haine qui lie mère et fils (sans en comprendre les vraies motivations) mais ça ne va pas avancer jusqu'à la fin du film... le garçonnet a juste l'air d'un enfant gaté un peu chiant et on sait vraiment pas comment la mère arrive à le supporter et à ne pas l'engueuler plus souvent et l'envoyer dans un bidonville africain faire de l'humanitaire...
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2009
    Xavier Dolan a écrit son scénario à 17 ans, qu'il filmé deux ans plus tard, en s'octroyant le rôle central. Impossible de parler de J'ai tué ma mère sans donner l'âge de son créateur, soit pour s'extasier de la précocité de l'apprenti cinéaste québécois, soit pour excuser ses maladresses. Le film provoque des sentiments ambivalents : d'un côté, un profond agacement devant son maniérisme : ralentis, journal vidéo en noir et blanc, scènes accompagnées (sans raison) par une bande son à la Wong Kar Wai..., de l'autre, une certaine admiration pour son culot à évoquer frontalement un Oedipe large comme le Saint-Laurent avec un narcissisme assumé et artistiquement maîtrisé, nonobstant quelques redondances dans son récit. J'ai tué ma mère appartient en définitive à une race de films plutôt rares : de ceux qui énervent et dérangent sur l'instant, mais qui semblent se terminer trop vite et...laissent une vraie trace dans leur sillage. Après cet essai en grande partie autobiographique, on est curieux de savoir comment Dolan va évoluer. Si ça se trouve, un grand cinéaste est né !
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    181 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2017
    Comment un petit québécois comme Xavier Dolan a pu passer de simple doubleur dans Twilight au réalisateur de toute une nouvelle génération? Sans passer par 4 chemins, je ne m'y connais pas beaucoup en terme de cinéma québécois (si ce n'est quelques films de Denis Arcand). Pas que ce type de cinéma soit inintéressant, c'est qu'il est trop oublié du grand public, et c'est malheureusement le cas d'autres productions étrangères. Heureusement, la sortie de "Mommy" fin 2014, l'un des plus gros succès critique du cinéma francophone de ces cinq dernières années, a permis à Dolan, malgré un style et une technique de réalisation très personnels non-accessible à tous, de chavirer le coeur de plus d'un million de spectateurs français l'année de sa sortie. Un film qui plait est un film ayant sa propre particularité, et c'est ça qui fait le charme des films du réalisateur: le genre réaliste qu'il exploite étonne, captive, de quoi retenir l'attention du spectateur. C'est un genre en partie engagé, Dolan (le "Nolan" de l'art réaliste?), apparaissant ici devant et derrière la caméra, a traité plusieurs fois des relations mère/fils, lui-même ayant été élevé seul par sa mère avec qui il a partagé de l'amour et de la haine. Le choc du film provient en partie des révélations, montrées, de ce que l'Homme refuse de montrer par soi-même, notamment ici: la Haine, et les relations conflictuelles entre une mère et un ado. L'histoire, en partie biographique, venant à bout de son idée sans pencher vers le timoré (la peur de trop en montrer, d'être extrême), raconte celle d'un étudiant interprété par Dolan lui-même destiné à vivre avec une mère dont il ne supporte pas les manières et dont il a honte d'être le fils. Suite à un mensonge, son enseignante lui avouant elle-même détester son propre père, l'aidera alors à reconquérir l'amour qu'il eut avec sa mère lors de sa plus tendre enfance. Dolan, malgré son âge au tournage du film, réussi à interpréter son personnage avec beaucoup de justesse, malgré quelques exagérations dans les dialogues par moments. La musique du film, digne de celle de Preisner dans les films de Kieslowski, accompagne cette histoire d'amour et de haine avec douceur, tant le son et les dialogues le font avec la colère, la rage ; le personnage d'Hubert n'est typiquement pas le genre de fils qu'on aimerait avoir, tant il inspire la violence et le mépris. On ressent de la gêne mais aussi de la pitié pour la mère, victime de la vie quotidienne dont elle n'a pas désirée. Petit inconvénient, pas mal de facilités pour l'écriture des personnages secondaires, en revanche suffisamment bien foutue pour les rendre intéressants et attachants. Les 90 minutes passent ainsi toutes seules. Moralement violent (rarement physiquement mise à part à la fin), le film parvient à trouver son esthétique dans les plans de caméra (dont le fameux champ/contrechamp de la scène du diner), dont la conclusion nous fait questionner sur le sens du titre: spoiler: si Hubert ne "tue" pas sa mère physiquement, techniquement parlant elle et lui sont torturés par le destin, allant des problèmes scolaires du lycéen et les crises de nerfs qu'il fait subir à sa mère. Le déroulement de l'intrigue forme ainsi une leçon de vie dont la morale vient de soi.
    Le genre de film qu'on ne regarde pas, mais qu'on ressent.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 juin 2012
    J'ai tué ma mère est un film qui s'avère bon dans l'ensemble . Le premier film de Xavier Dolan commence par cette magnifique citation de Guy de Maupassant : "On aime sa mère presque sans le savoir , et on ne prend conscience de toute la profondeur des racines de cet amour qu'au moment de la séparation dernière" . Il y a une violence dans l'affrontement mère-fils autrement plus fort que celui dans Poil de Carotte avec Richard Bohringer ou dans Vipère au poing de Philippe de Broca ( qui sont soit dit en passant deux mauvaises adaptations d'un roman plutôt pas mal _Poil de Carotte et d'un excellent roman _Vipère au poing ) . Il y a vraiment une force dans ce film qui vient aussi des interprétations de Xavier Dolan qui est aussi bon devant et derrière la caméra mais aussi Anne Dorval , souvent bouleversante en cette mère et comme disait Cocteau ce qui se voit dans le film : "La mère d'un fils ne sera jamais son ennemi" . Il y a aussi une évolution dans le jugement du personnage d'Hubert : il y a la honte et le dégoût au fait d'être le fils de cette femme puis on se rend compte que par la suite se développe une tentative face à la possibilité de rencontrer cette femme dans un autre contexte . Cette progression est particulièrement intéressante . Mais , il y aussi une reconnaissance très forte du protagoniste : il reconnait qu'il l'aime . Cela ne rappellerait-il pas la relation complexe entre Henri et Junon Vuillard dans le magnifique Un conte de noel d'Arnaud Despleschin . Dans le film de Dolan , il y a aussi un très beau plan d'Anne Dorval venant d'apprendre l'homosexualité de son fils enlevant ses boucles d'oreilles : il y a dans cette scène , un moment de solitude , l'absence des moments et des discussions qu'ils partageaient dans le passé . Le passé est d'ailleurs très présent dans ce long-métrage ( on pense aux images de fin ) . J'ai tué ma mère comporte une véritable singularité de l'adolescence . Cependant , le film de Xavier Dolan sait par instants , par moments , instaurer ce qui peut nous plaire au cinéma à savoir l'identification au personnage . Justement , parce que malgré sa violence , sa grande révolte souvent excessive , cache une grande maturité qui lui permet de s'analyser lui-même. Qui n'a jamais éprouvé cette colère intérieure , cette violence ? Qui n'a jamais ressenti une telle difficulté à exprimer ses sentiments et ses émotions ? Ces questions sont évidement rhétoriques . Il y a la scène de la peinture qui est très forte dans le film du jeune réalisateur canadien , c'est comme pour le protagoniste une manière de se libérer et mentalement et physiquement ( sexuellement ) . On apprécie aussi beaucoup les quelques ralentis du film au point de vue mise en scène et même si certains on pu qualifier le cinéaste de prétentieux , on voit juste qu'il s'agit d'un pur plaisir , même une jouissance à user des procédés cinématographiques . Là où on pourrait en revanche reconnaître que le film n'est pas totalement parfait , c'est dans certaines scènes qui n'aient pas vraiment de sens ( un plan laisse Anne Dorval en religieuse , pleurant des larmes de sang _était-ce vraiment utile ? ) . Mais bon , il s'agit quand même d'un bon premier long-métrage beaucoup plus intéressant que d'autres premiers films tels que Pardonnez-moi de Maiwenn , extrêmement manichéen et nombriliste . Ici , on a une oeuvre travaillée , un produit certainement imparfait , qui n'est pas un chef-d'oeuvre certes mais qui provient d'un cinéaste prometteur et possédant un certain talent .
    aaber
    aaber

    31 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 janvier 2010
    La saôulerie et il n'y a même pas de vin chaud en Juillet ! Puissance crasse et bon courage pour la suite ! Camille, ne me fais jamais ça !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 juillet 2009
    Film adolescent qui ne mérite pas qu'on s'y arrête plus d'une seconde : hypernarcissique, poseur, maniéré, profondément antipathique. Non, non, passez votre chemin.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 mai 2013
    Xavier Dolan, tout comme Hubert, le personnage principal qu'il interprète, "nage en eaux troubles, avec la rage de l'ère moderne mais avec la poésie fragile d'un autre temps". En somme, Hubert est un héros romantique.

    Il souffre d'être mal aimé par sa mère et de la haïr lui-même. Il est irrité par les habitudes, le mauvais goût et l'inculture de sa mère (cela m'a rappelé Les armoires vides d'Annie Ernaux), ce qui entraîne une succession de disputes où les deux personnages, justement incarnés par Xavier Dolan et Anne Dorval, s'échangent des mots assassins. Leur lieu de vie est un huis clos étouffant filmé de façon à ce que les personnages y paraissent tous petits, comme écrasés par ce décor surchargé.
    Hubert est un héros romantique parce qu'il a autant soif de liberté qu'Arthur Rimbaud. Xavier Dolan fait d'ailleurs explicitement référence au poète en choisissant de nommer l'amant d'Hubert Antonin Rimbaud. La scène de dripping-sexe rythmée par la musique de Noir Désir est la plus belle du film. Les scènes relatant les songes et fantasmes du personnage principal me font penser à des clips musicaux ou des publicités (mais cela est encore plus flagrant dans Les amours imaginaires et Laurence Anyways).
    Finalement, je remarque une problématique récurrente dans les films de Dolan : l'amour, à l'impossible, est tenu.
    Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, je trouve que ce réalisateur n'a pas vraiment de ... style. Peut-être que cette impression est due au fait que certains passages ressemblent à des pubs télé ou qu'il y a un trop plein d'effets visuels.

    Xavier Dolan, réalisateur à suivre tout de même car "C'est spéciaaaaaaaaaaaaal !".
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2015
    Un film assez dérangeant mais au traitement social et humain très fort. Il faut voir comment la mère ne baisse jamais les bras.. C'est très impressionnant.
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 octobre 2009
    Il y a des films qui me font perdre la foi dans le cinéma; qui me font perdre la foi dans les avis des critiques professionnels; qui me font perdre la fois dans les avis de mes collègues spectateurs. Franchement, je n'arrive pas à comprendre comment un tel film a pu rencontrer un très bon écho dans la presse et un tel succès auprès du public. Personnellement, je ne lui ai trouvé aucune des qualités que j'attends d'un film : je l'ai trouvé déplaisant, prétentieux, creux, ennuyeux. Et, "last but not least", totalement malhonnête, car, d'un bout à l'autre, on n'entend qu'une version de ce rapport mère/fils. Enfin non, ne soyons pas malhonnête nous-même, on entend la mère s'exprimer sur le sujet pendant 32 secondes environ ! Je laisse les amateurs de ce film attendre avec impatience la deuxième œuvre de ce canadien de 20 ans, déplaisant, prétentieux, creux, ennuyeux, malhonnête et antipathique; personnellement, j'irai voir ailleurs.
    yayo
    yayo

    62 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2012
    Très bon premier film. Mise en scène et dialogues excellents.
    Oriwa
    Oriwa

    63 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 avril 2014
    Parfois intense, parfois ennuyeux, le propos et la maîtrise du jeune Dolan ne laissent pas indifférent. "Tu ferais quoi si je mourrais aujourd'hui ?! - Je mourrais demain..."
    cineccita
    cineccita

    46 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2009
    Beaucoup d'audace dans la réalisation, Xavier Dolan joue à merveille. Ce jeune réalisateur-acteur promet beaucoup. Son film est percutant et...drôle. Un premier film d'une étonnante maturité.
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    22 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 avril 2013
    Film canadien particulier et surprenant qui se perd néanmoins un petit peu sur la durée. A noter une bande sonore assez riche!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 juillet 2009
    Attention c'est du lourd : l'origine de l'homosexualité expliquée par le fils spirituel de Mireille Dumas :-)
    Tout sent le toc, aucun des personnages n'est crédible, sur fond de psychanalyse de prisunic, avec ses gros symboles, et le tout saupoudré d'une prétention infinie. Comme toujours, la prétention est directement proportionnelle à la vacuité.
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