AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,8
5202 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur J'ai tué ma mère ?
5
71 critiques
4
109 critiques
3
71 critiques
2
25 critiques
1
9 critiques
0
10 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Quel film ! Xavier Dolan signe avec J'ai tué ma mère un bijou esthétique d'une inventivité de tout les instants et sur tout les plans : bande son à la fois musicale et sensitive, image intimiste et universelle. A la perfection graphique absolument déroutante de folie artistique s'ajoute un sujet difficile traité avec poésie et pourtant avec toute la force avec laquelle il se devait d'être abordé. Le rapport amoureux au centre du film ( mère/fils, couple homosexuel ) n'est pas jugée mais exprimé et soutenu par un grand nombre de références littéraires qui accroit la validité du jugement. Mais ne limitons pas le film à ses bonnes références puisqu'il devient en lui même une référence absolu sur le thème de l'amour qui rarement aura était portée avec autant d'envie, de fougue, de jeunesse et de liberté.
Cruel, insolent, drôle, narcissique, brut mais toujours sincère et franc, "J'ai tué ma mère" vise droit et juste. Ce premier film de X.Dolan a les qualités du débutant (audace, franchise, fonceur, inventif) comme les défauts d'un novice (hystérie, déséquilibre, réalisation borderline, égocentrique). Le duo X.Dolan - acteur - et A.Dorval est la fois réaliste et poignant, leur relation complexe, violente et tordue est une constante déclaration d'amour que seul le spectateur est capable de percevoir. "J'ai tué ma mère", sans temps mort même si parfois répétitif, est un homicide passionnel et authentique, aux répliques assassines, dont l'auteur assume pleinement ses actes et sa préméditation.
Julien D
Alors âgé d’à peine 20 ans, le jeune acteur québécois Xavier Dolan réussit à réunir le budget pour réaliser un long-métrage adapté d’un mémoire autobiographique qu’il a rédigé quelques années plus tôt. Pour revenir sur les troubles de sa relation avec sa mère et sur son coming-out, le jeune homme se donne à jouer son propre rôle tandis que la mère est interprétée par la comédienne Anne Dorval et son petit-ami par François Arnaud, formant un triangle amoureux purement freudien d’une rare intensité. Aujourd’hui que Dolan est mondialement connu, ses fans verront dans son premier film beaucoup de références à sa propre jeunesse (comme son adoration pour Léonardo DiCaprio) mais, plus qu’un travail introspectif écrit avec une subtilité qui fait facilement passer du rire aux larmes, c’est surtout la découverte de la maitrise avec laquelle sont maniés tous ces éléments de mise en scène, que l’on retrouvera bien sûr dans ses films suivants, tels que les témoignages face caméra qui reviendront –maladroitement– dans Les amours imaginaires ou la composition qui isole le héros dans un coin du cadre, qui a assuré de faire de J’ai tué ma mère la révélation d’un jeune prodigue extrêmement prometteur.
pas mal,exelent meme, je regrette simplement les sous titres qui ne serve pas souvent a grand chose.
Xavier Dolan est un scénariste / acteur / réalisateur très prometteur qui nous transporte dans la vraie vie. On s'attache a tous les personnages, nous sommes transporter par tous ces plans, toutes ces couleurs. Il maitrise parfaitement ; un petit bijou d'un artiste très prometteur !
Vinz1
Comme souvent chez Dolan, est mis en exergue la difficulté de communiquer. Ici, c'est celle entre une mère et son ado de fils qui est mise en images. Ce film séminal du prodige canadien contient tout ce qui en fera un cinéaste confirmé par la suite : des êtres qui s'aiment et se déchirent, des plans épurés et autres prouesses visuelles (écran carré, plan-séquence...) qui peuvent être abusives pour certains ou maîtrisées pour d'autres, le tout accompagné d'une très bonne bande-originale. Du très bon cinéma.
Xavier Dolan semble encore avoir 16 ans et en pleine crise, et il nous livre allègrement, sûr de lui (et il peut), une mise en scène frondeuse, stylée, construite, rythmée, inspirée, assumée. Des scènes de disputes explosives et incessantes, qui éclatent violemment, avec la crudité tragi-comique de toute adolescence, sans jamais tomber dans l'hystérie ni même le pathos, et Dieu sait pourtant qu'on les frôle à tout instant ! Rien n'est très tentant des sorties de cette semaine, légère appréhension au moment du choix, de peur d'être témoin d'une séance pénible de nombrilisme vaguement arty, alors comment ne pas être épaté à la découverte de ce personnage émouvant et de son auteur, jeune homme remarquablement doué et prometteur, et de son film personnel et abouti. Il est d’une jeunesse vive et intrépide, créatrice, habile et a du style, alors on l'affuble du vilain qualificatif de "maniériste" ; sa beauté insolente, juvénile, qui se confie facilement à la caméra, ingénue, en trouble quelques uns, qui du coup lâchent du "narcissique" à tout va pour se défendre. Ni maniéré ni charmeur, Hubert Minel est comme ça, tel quel et c'est tout. Personne d’autre ne pouvait l’incarner mieux que l’auteur lui-même. Le reste, ce n'est pas à la critique de cinéma d'en juger.
Pauline G.
Récit autobiographique réalisé à cœur ouvert, J'ai tué ma mère est une œuvre touchante touchant à la relation mère-fils, au coming out, à la frustration de ne pas être autonome ou encore à la relation déroutante du héros avec son père (ou plutôt son géniteur car jamais il ne joue un rôle de père pour lui). Les dimensions croisées du scénario dressent un portrait d'un jeune homme dont la fureur de vivre reste en permanence à fleur de peau et font de cette première réalisation un condensé de réalisme cru auquel on ne saurait rester insensible.
Xavier Dolan , quel talent si jeune. La réalisation est inventive, les plans s'accordent superbement avec la situation, je pense principalement à la scène du repas avec la mère, le plan où on voit d'abord Hubert de côté et ensuite la mère, ce plan montre bien l'éloignement des deux personnages. J'aime beaucoup quand la réalisation s'accorde avec ce que l'on veut montrer, un peu comme en littérature quand la grammaire s'accorde avec ce que l'on veut dire. Ce sont deux personnages incompatibles pour deux acteurs superbes ( Anne Dorval livre une prestation magnifique, Xavier Dolan aussi ) . C'est un très beau film. Je suis Xavier Dolan de très près maintenant, un excellent réalisateur et acteur, ses crises d'hysteries sont bouleversante . Bravo.
"J'ai tué ma mère" (à prendre au sens symbolique bien-sûr) nous plonge dans une relation amour-haine d'un fils et de sa mère: d'un côté un adolescent, avide de liberté, de découvertes culturelles et de rencontres et de l'autre une mère perdue et peu à l'aise dans son rôle. Xavier Dolan, qui signe son premier film présenté à Cannes à l'âge de 19 ans, filme avec intelligence la violence de cette relation complexe et bouleversante. Anne Dorval y est épatante, capable de passer d'un personnage ultra drôle dans "le Coeur a ses Raisons" à un rôle touchant qu'elle maitrise parfaitement. Le cinéaste a de belles années devant lui.
MAGIQUE! FANTASTIQUE! POETIQUE! MAGNIFIQUE!
ce film est plus qu'un chef d'oeuvre!
Du haut de ses 16 ans, Xavier Dolan a écrit un scénario tout simplement brillant! J'ai adoré cette relation mère-fils durant la dure période de l'adolescence. On s'envoie des je t'aime et des je te déteste à tout va. On s'engueule et on se fait un câlin. On entre dans un monde plein de confusion, de haine, de colère, d'amour. Un monde sans repère. J'ai adoré les scènes entre la mère et le fils. J'avais vraiment la sensation de faire un retour en arrière. On a tous eu ce genre de moments. En plus de sa relation avec sa mère, Hubert est homosexuel. Ainsi, en plus de vivre une adolescence difficile comme beaucoup, il doit faire face à sa différence encore si peu accepté dans notre société.
Mais Xavier Dolan ne s'est pas seulement chargé du scénario. Le jeune homme a réalisé son film deux ans plus tard. Et on ne peut que se poser la question suivante : pourquoi avoir attendu si longtemps? Le film est une pure merveille!!! Chaque plan mériterait d'être décortiqué, d'être analysé dans tous ses détails. Chaque mise en scène a un sens, voir plusieurs. Et au delà d'une réalisation réfléchi, le jeune homme nous offre plus qu'un poème en image. Chaque scène est d'une beauté, parfois - même souvent - violente. J'ai adoré la mise en scène du repas avec la mère (toujours au "bar" jamais à la table éclairée au centre de la cuisine afin de montrer que ce sont deux individus qui vivent dans une même maison et non une famille). J'ai adoré la scène d'amour entre Hubert et Antonin. Et, je ne citerais que ces deux plans là, autrement, j'écrirais un roman. J'ai adoré aussi tous les textes insérés au montage. Chacun était d'une telle beauté, d'une telle poésie qu'on en admire encore plus Xavier Dolan.
Enfin, les acteurs sont fantastiques! Xavier Dolan joue magnifiquement bien l'adolescent perdu et énervé. Anne Dorval est grandiose dans le rôle de la mère. et je cite tout de même les autres qui méritent tout autant des applaudissements : Suzanne Clément, François Arnaud, Patricia Tulasne, Niels Schneider, Elise Guilbault, etc.
Et pour finir, la musique est splendide!!! Elle correspond à chaque fois parfaitement à la scène. Sublime!
Pour conclure, je dirais que si vous n'avez pas encore vu ce film, n'attendez plus!!! le cinéma québécois n'a pas fini de nous surprendre!
ce film est plus qu'un chef d'oeuvre!
Du haut de ses 16 ans, Xavier Dolan a écrit un scénario tout simplement brillant! J'ai adoré cette relation mère-fils durant la dure période de l'adolescence. On s'envoie des je t'aime et des je te déteste à tout va. On s'engueule et on se fait un câlin. On entre dans un monde plein de confusion, de haine, de colère, d'amour. Un monde sans repère. J'ai adoré les scènes entre la mère et le fils. J'avais vraiment la sensation de faire un retour en arrière. On a tous eu ce genre de moments. En plus de sa relation avec sa mère, Hubert est homosexuel. Ainsi, en plus de vivre une adolescence difficile comme beaucoup, il doit faire face à sa différence encore si peu accepté dans notre société.
Mais Xavier Dolan ne s'est pas seulement chargé du scénario. Le jeune homme a réalisé son film deux ans plus tard. Et on ne peut que se poser la question suivante : pourquoi avoir attendu si longtemps? Le film est une pure merveille!!! Chaque plan mériterait d'être décortiqué, d'être analysé dans tous ses détails. Chaque mise en scène a un sens, voir plusieurs. Et au delà d'une réalisation réfléchi, le jeune homme nous offre plus qu'un poème en image. Chaque scène est d'une beauté, parfois - même souvent - violente. J'ai adoré la mise en scène du repas avec la mère (toujours au "bar" jamais à la table éclairée au centre de la cuisine afin de montrer que ce sont deux individus qui vivent dans une même maison et non une famille). J'ai adoré la scène d'amour entre Hubert et Antonin. Et, je ne citerais que ces deux plans là, autrement, j'écrirais un roman. J'ai adoré aussi tous les textes insérés au montage. Chacun était d'une telle beauté, d'une telle poésie qu'on en admire encore plus Xavier Dolan.
Enfin, les acteurs sont fantastiques! Xavier Dolan joue magnifiquement bien l'adolescent perdu et énervé. Anne Dorval est grandiose dans le rôle de la mère. et je cite tout de même les autres qui méritent tout autant des applaudissements : Suzanne Clément, François Arnaud, Patricia Tulasne, Niels Schneider, Elise Guilbault, etc.
Et pour finir, la musique est splendide!!! Elle correspond à chaque fois parfaitement à la scène. Sublime!
Pour conclure, je dirais que si vous n'avez pas encore vu ce film, n'attendez plus!!! le cinéma québécois n'a pas fini de nous surprendre!
Avec ce premier film, Xavier Dolan établissait déjà les prémices d'une virtuosité qui est aujourd'hui reconnu de tous.
A seulement 19 ans il fait preuve d'une maturité et d'une sensibilité incroyable en parlant déjà de la relation mère fils qui est un de ses thèmes chers.
La description de cette relation conflictuelle est à la fois remplie de haine, de rage mais aussi d'amour.
Et c'est précisément ce regard à la fois juvénile et lucide qui confère au talent de Xavier Dolan son statut de révélation.
Même si le film n'atteint pas les sommets de virtuosité et de génie de ses derniers films, il est évident qu'un cinéaste venait de naitre en 2009.
A seulement 19 ans il fait preuve d'une maturité et d'une sensibilité incroyable en parlant déjà de la relation mère fils qui est un de ses thèmes chers.
La description de cette relation conflictuelle est à la fois remplie de haine, de rage mais aussi d'amour.
Et c'est précisément ce regard à la fois juvénile et lucide qui confère au talent de Xavier Dolan son statut de révélation.
Même si le film n'atteint pas les sommets de virtuosité et de génie de ses derniers films, il est évident qu'un cinéaste venait de naitre en 2009.
J’ai énormément été séduit par ce film. Toute la subtilité du jeune réalisateur également interprète principal dévoile cette relation assez complexe entre une mère et son fils Hubert. Savoir qui a raison, qui exagère ou pourquoi chacun agit de la sorte. L’alternance des humeurs, allant du blanc au noir me paraît étrange, incomprise. On cherche alors à déterminer si le personnage est sincère dans son attitude avec sa mère ou s’il rentre dans ce jeu de manipulation ou de mensonges comme celui qu’il dit avoir subi. Le fait que le jeune homme soit hors de lui face à l’environnement matrimonial assez kitch et pesant est compréhensible mais la manière dont il y fait face reste complexe. Etant spectateur on ne peut haïr la mère, mais l’oppression que subi son fils ainsi que son âge, peuvent nous aider à comprendre son attitude. Anne Dorval joue avec talent cette maman tant détestée et réussit à nous provoquer un sentiment de compassion sans pour autant rejeter la faute sur son enfant. En dehors de cette relation mère fils, les personnages secondaires doivent se trouver une place et une certaine valeur dans cette histoire. En effet, où se réfugie Hubert afin de s’oxygéner, de réfléchir ? Dans les bras de son petit ami ou chez une de ses professeurs avec qui il a, malgré lui, entamé un rapport presque amical et de confidence. Sur une excellente bande originale, les scènes se succèdent sur des plans tous aussi esthétiques les uns des autres. Notamment la scène du dripping, où Hubert se lâche, se défoule avec son copain en violant un mur vierge de multitudes explosions de couleurs. Se défouler, faire ressortir ses pulsions, ses envies les plus profondes, agir. En sommes nous capable ? A 17 ans, Hubert se retrouve face à cette situation et doit réfléchir en pensant à la conséquence de ses actes. Pour moi, aucune scène est inutile, peut être devaient elles être présentées différemment, mais dans l’ensemble Xavier Dolan réussit à nous faire percevoir la responsabilité de chacun, l’émotion parfois refoulée, l’importance de nos comportements. Un premier film touchant et prometteur.
Ce premier film est une jolie réussite; teinté de manière très personnelle presque artistique ... Une ambiance lourde emmenée par deux personnages hauts en couleurs (la mère/le fils) qui se tiennent mutuellement, se confrontent ... Les acteurs sont convaincants en particulier Anne Dorval, pourtant très loin de se qu'elle a l'habitude de jouer !! On ne sait trop qui est la victime, est-ce la mère bléssée par un enfant qui tente de s'émanciper par la force des choses, ne cherchant jamais à contenir sa colère? Est-ce le fils "emprisonné" dans ce couple de dispute écrasé par l'éxentricité de sa mère? (...) la réponse appartient à chacun, mais il faut bien dire que le jeune homme n'y met pas du sien et son insolence peut déranger, pour ma part j'ai trouvé ses réactions un tentinet éxagérées pour une mère qui cetre peut être détestable sur certains points, mais qui lui tent les bras à chaque fois qu'il a fini sa période "je te hais", elle l'aime en continu mais il l'aime en courant alternatif ... Les cartes sont dans ses mains ...
La haine d'un enfant envers sa mère,les provocations,les répliques,le talent de Xavier Dolan,une adolescence marginale,bien.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse