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Jonathan M
132 abonnés
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3,5
Publiée le 7 mars 2018
Xavier Dolan pose déjà dans son premier film ce qui sera le marqueur de son identité cinématographique : la confrontation mère/fils. Ne pas oublier qu'au moment de tourner "J'ai tué ma mère", Xavier Dolan n'a même pas 20ans. Partant de là. Sa plume et sa qualité de mise en scène sont en tout point remarquable. Anti-conformiste dès les premières minutes, il enchaîne les plans avec une dextérité déconcertante. Bien trop généreux d'enthousiasme, ce film est assimilable à un cri du coeur en vers le cinéma. Il n'y a pas de maladresse, mais que des envies de bien faire. Il gomme avec intelligence le pathos sur l'homosexualité. Ce n'est pas le sujet, juste un fait, et le cinéaste semble très attaché à cette idée. Naissance d'un grand.
Ma première incursion dans le cinéma de Dolan, et ma première grande déception. Beaucoup ont été impressionné par la jeunesse de l'auteur, qui a tout juste 19 ans quand il réalise ce film. Selon moi il faut s'attarder uniquement sur l'œuvre et rien d'autre. Il a 19 ans oui et malheureusement ça se ressent, les scènes sont jouées avec un jeu relativement assez crédible certes, elles sont fortes et la manière dont elles sont écrites et réalisées est intéressante, Dolan voulant à tout prix privilégié l'impact fort, l'intensité toujours au maximum. Et c'est bien ça le hic. L'œuvre n'évolue jamais, et Dolan tourne en rond tant dans l'écriture que dans la forme, c'est beau certes, c'est souvent assez bien pensée et réfléchit, avec de très beaux plans parfois et qui offre de beaux moments, mais selon moi Dolan manquait encore beaucoup de maturité, confondant souvent l'originalité avec l'excentricité, et ayant souvent peur de prendre son temps et de laisser vivre et parler son film, qui enchaine les scènes fortes de manière encore trop formaté et sans monté d'adrénaline. Dolan use également trop d'artifice inutile et de gadget infantile, recherchant souvent la différence pour la différence, alors que l'imagination et la créativité était déjà là, avec un très beau texte bien qu'étant davantage un récit autobiographique qu'un véritable scénario de grand cinéma. Un réalisateur sensible et non dénué de talent, mais qui gache ici et handicape quelque peu l'expression de sa sensibilité et de son regard, qui est, on ne peut le nier, très singulier, aiguisé, et suffisamment halluciné.
Impossible pour moi d'avoir une sensibilité sérieuse avec les accents canadiens qui sont inssuportables dans les films. C'est pas possible , je ne supporte pas malgré un très grand respect pour le Canada . Mais voilà , le film est vraiment ennuyeux , assez criant , mais y a vraiment peu d'action , je m'ennuie , j'ai trouvé ça lent ,et long , alors qu'il ne fait qu'1h 35. C'est dommage parce que la mise en scène a un vrai potentiel.
Que c'est dur l'adolescence. Il faut se trouver, devenir quelqu'un, et qui est-ce qui morfle? Ben les parents, et dans ce film la mère. Cette mère jouée magnifiquement par Anne Dorval, face à cette ado joué par Xavier Dolan, lui-même réalisateur, et quel réalisateur, car malgré le fait que j'ai du mal avec l'accent canadien, ce film porte une force et une beauté en lui. A voir.
Prenant, bouleversant, authentique... Ce premier film de Dolan est une véritable révélation. Porté par des acteurs aux jeux parfaits, ce film nous prend au tripes des la première phrase et ne nous lâche pas. Malgré quelques petites pointes d'ennuie, rien à redire : ce film bluffant !
Ce portrait de la relation mère/fils en crise sonne juste, , tendu , parfois amusant.La forme visuelle ( ralentis, incrustations)essaye de se donner une identité mais ce film est surtout pour moi le portrait energique d'une mec attachant: Xavier Dolan en quête d'identité est magnétique.
Encore un petit peu hésitant sur certain plan, le jeune Dolan arrive déjà à nous impressionner par sa mise en scène, la qualité de ses acteurs et le sujet abordé.
J'ai pu découvrir le cinéma de Xavier Dolan avec "Mommy" dont je suis l'un des rares à ne pas accrocher du tout au délire et à avoir passé 2h30 de purge, également "Laurence Anyway" dont j'avais apprécié le visionnage mais sans être touché par le film et "Juste la fin du monde" qui est du théâtre filmé avec des clip-show! Dolan ne me touche pas, son cinéma ne me parle pas, et pourtant j'ai envie de découvrir son cinéma, car autant j'aime pas son travail, autant en interview ce mec est passionnant, pas prétentieux et est intéressant, bref ce mec est génial, et c'est ce qui me pousse à regarder ses œuvres que je ne regarde pas pour le plaisir ni pour me divertir, mais pour voir ce que ce mec si jeune propose qui touche bon nombre de gens! Même si j'arrive pas me dire autre chose que "sans déconner, tu me donnes la thune et 1 semaine de travail j'te fais la même chose", ce mec réussit à rendre un sujet presque autobiographique, avec des plans simplement composé, un montage à simple cut et de la musique douce, en final ça devient quand même intéressant, un peu prenant mais surtout qui parfois prend au tripes, vu le sujet on pourrait se dire "mais j'm'en branle de ta vie", mais il réussit quand même a créer un attachement chez le spectateur! La grande puissance de ce film, en plus de certains magnifique plans du film avec des musiques douces qui rendent les scènes poétique, la performance de Dolan et d'Anne Dorval sont impressionnante, je pense notamment pour Dorval à la scène du téléphone à la fin et Xavier aux scènes dans la voiture et avec son père... IM-PRE-SSION-NANT! Et autant le film m'a paru long et chiant par moment, autant y'a des scènes qui te prennent, rien que la fin est superbe! Bref, ça doit être le seul film de Dolan qui pour l'instant m'a fait un petit quelque-chose, bien que je n'en soit pas du tout fan!
Nul doute que pour son premier film (à seulement 19 ans!), on ne pourra que louer la maitrise et même le brio dont fait preuve Xavier Dolan pour ce "J'ai tué ma mère" qui ne manque en définitive ni de mordant ni d'intensité. Pourtant, on est en définitive pas si enthousiate que l'on aurait pu l'être, peut-être faute de scènes vraiment inoubliables ou de quelques maladresses par ailleurs fort pardonnables... A vrai dire, on ne sait pas vraiment. Cela dit, l'oeuvre reste tout de même fort recommandable, aussi bien par ses dialogues souvent réjouissants que par la sincérité de l'approche de Dolan quant à la relation mère-fils et l'homosexualité. Sans être un des grands films de l'année donc, ce "J'ai tué ma mère" n'en demeure donc pas moins très appréciable à bien des égards, et constitue l'une des jolies surprises de cette année 2009.
Brillante première réalisation saluée et ovationnée au Festival de Cannes (présentée à la Quinzaine des Réalisateurs). Xavier Dolan, 20 ans, réalise ici une œuvre sidérante et criante de vérité, réalisme saisissant entre cette mère de famille divorcée et son fils de 17 ans où chaque jour ils participent à de violentes joutes verbales. Un ado en crise qui aime sa mère sans savoir le lui dire ou lui montrer, mais qui en même temps, intérieurement, aimerait bien la liquider tant cette dernière l’insupporte. Excellentes interprétations de ce duo, à savoir Xavier Dolan (le réalisateur lui même) et Anne Dorval, une claque en pleine figure, voilà l’effet que nous procure ce film !
Un film totalement maîtrisé et mature de la part du jeune surdoué Xavier Dolan malgré un petit côté où il a un peu trop tendance à se mettre en scène, trop théâtral. Une analyse profonde d'une tumultueuse relation mère-fils du complexe d'Œdipe jusqu'à la manipulation psycho-affective. Une œuvre forte, touchante qui arrive à être drôle et décalée. Anne Dorval dans le rôle de la mère est excellente, Suzanne Clément tout aussi intéressante. Une belle claque en dépit d'un rythme très lent.
Attention, révélation majeure ! Pour un coup d'essai, un coup de maître : du haut de ses 20 ans, Xavier Dolan acteur crève l'écran et le cinéaste impose un univers singulier, d'une drôlerie et d'une émotion rarement atteintes pour un premier film. L'écriture acerbe du scénario, les ruptures de ton et une caméra rarement ostentatoire contribuent à la perfection de ce petit bijou du cinéma québécois, par ailleurs récit sensible sur l'adolescence et l'identité sexuelle. Vivement le deuxième long métrage de Xavier !
Une oeuvre particulière de par le ton employé, Xavier Dolan fournit aux spectateurs plusieurs beaux moments de cinéma. Pas mal d'idées de mise en scène et de montage. Parfois ça sonne pas tout à fait juste, mais le sujet est difficile à traiter.
A seulement 19 ans, Xavier Dolan fait une entrée tonitruante dans le 7ème art avec "J'ai tué ma mère". Il dépouille avec justesse et émotion (vive) les rapports conflictuels entre une mère célibataire et son ado qu'elle élève seule. Une véritable ode à l'amour maternelle de la manière la plus imparfaite qu'elle soit. L'exercice est réussi, et dans son premier long métrage le jeune prodige annonce la couleur sur ce qui constituera les thématiques principales de ses 4 prochaines œuvres présentés de façon très prolixe (un film par an quand même) : le rapport cité plus haut et l'identification sexuelle. Alors oui c'est le film de hipster par excellence, mais ça fait toujours du bien de découvrir de jeune talent, car je pense sincèrement que ce gars là est réfléchi et qu'il sait de quoi il parle. Les dialogues sont de lui donc forcément. Après je ne suis pas forcément fan de Jackson Pollock mais "J'ai tué ma mère" a du style sous forme épuré et harmonieux. Le message est clair, parlant et universel.