J.J. Abrams avait relancé la célèbre marque de science-fiction Star Trek en 2009 qui nous raconttait les débuts de nos deux compatriotes kirk et Spock.
Dans ce deuxième opus, l’action se déroule 1an plus tard et accentue principalement les relations entre les membres du vaisseau ainsi que la lutte de ceux-ci pour arrêter un "terroriste" nommé John Harrison.
Le réalisateur du prochain Star Wars a donc la lourde charge de proposer un film à la fois à la hauteur du premier reboot et des espérances de millions de fans qui attendent le retour de Khan, le mythique méchant du deuxième film classique, depuis plus de 30 ans !
Mais avant d'exposé ma critique voici un bref aperçu du scénario :
Dans ce deuxième opus, l’action se déroule 1an plus tard. Alors qu’il rentre à sa base, l’équipage de l’Enterprise doit faire face à des forces terroristes implacables au sein même de son organisation. L’ennemi a fait exploser la flotte et tout ce qu’elle représentait, plongeant notre monde dans le chaos…
Dans un monde en guerre, Le Capitaine Kirk, animé par la vengeance, se lance dans une véritable chasse à l’homme, La Chasse de Khan...
La Critique
Véritable gadget cinématographique, Star Trek into darkness en impose. Chaque scene, de la premiere a a derniere est rondemment bien ficelé. La perfection des effets spéciaux vient côtoyer les splendeurs d’un Tron l’héritage, dont on retrouve a même tendance à filmer des lignes de fuite et des traînées de lumière, notamment lorsque l’Enterprise prend son envol à pleine vitesse. La 3D est de bonne qualité,malgré la réticence initiale du réalisateur qui se serait vu forcer la main par le studio. En déplaise a certain.
Les vaisseaux sont majestueux, on pourrait pensé que "L'Enterprise" est le principale héro de l'histoire tant la caméra d'Abrams réalise des plan d'une immense beauté pour montré au spectateur, la puissance de la bete ou son agonie quand il est est au bord de l'implosion.
Mais, un film ce juge t'il que sur son visuel ? clairement non.
Pour le spectateur lambda, Star Trek est une réussite. Star Trek Into Darkness réussit à se faire passer pour plus équilibré, plus profond que son prédécesseur Star Trek 2009. Et pourquoi ça ? Eh bien parce que chaque scène d’action qui déménage est entrecoupée non pas d’une scène de recueillement ou de réflexion comme il en était si coutumier le "Star Trek historique", mais d’une scène du plus belle effets d'un soap opera, ou le couple Spock/Uhura se dispute et se réconcilie, où les potes s’envoient des piques et/ou se déclarent leurs sentiments d’amitié à la vie à la mort, et où les ennemis se manipulent les uns les autres et/ou clament tout le mal qu’ils vont se faire. Domage...Cherchant à jouer la carte de l’humain et des relations entre les personnages mais sans leur donner l’ombre d’une consistance (il suffit de contempler désemparé les sorts réservés à Simon Pegg ou même Alice Eve, relayés au rang de pauvres seconds rôles sans aucun apport réel à l’histoire, dommage...
Mais ce que nous attendons tous dans ce genre de film est bien évidemment l’action et vous serez servi… au bout d’une heure.
Car oui, le film est un peu long à se lancer. il y a beaucoup de paroles obligatoires afin de mettre en place l’histoire. Cela vient légèrement chambouler cette ambiance. Mais heuresement, apres cette petite heure de mise en place, la suite faisant la part belle a l'action, laissant la qualité des effets visuel et les plans ingénieux d'Abrams faire le reste.
Alors que dire de plus ? Malgré un scénario plutot moyen, on retient la qualité des acteurs, évidemment, mention spéciale a Benedict Cumberbatch en mechant. Bien connu des fans de la série Sherlock de la BBC dont il incarne le personnage principal, Benedict Cumberbatch est le principal ajout au casting de ce deuxième volet de Star Trek par J.J. Abrams. Le terroriste John Harrison trouve une incarnation parfaite toute en machiavélisme et puissance (contenue) et constitue l'un des atouts d'un film trépidant qui n'en manque pourtant pas.
Crevant littéralement l'écran à chacune de ses apparitions,Cumberbatch est d'une classe tout simplement affolante (La fusillade face au Klingon ) en même temps qu'il parvient à donner une vraie profondeur à un personnage qui ne pourrait qu'être un "simple" adversaire à éliminer. Autre mention spéciale a Zachary Quinto qui est le personnage principal du film au détriment DU capitaine de L'Enterprise, une belle prouesse !
Point négatif du film ? La réflexion humaine sur le devoir et la responsabilité présente tous le long du film mais qui manque clairement de profondeur. Les plus jeunes spectateurs seront au anges, pour les spectateurs rodé au voyages inter galatiques, ils n'y verront qu'une énieme Guerre des étoiles.
Sur le plan musical, le compositeur Michael Giacchino (un
fidele collaborateur d'Abrams) renoue une seconde fois avec l’univers des Spock et autre Kirk pour ce Star Trek Into Darkness. La BO est de tres bonne qualité, mais ( il ya toujours un mais) en salle, le sentiment de redondance est présent. le célèbre thème composé jadis par Alexander Courage nous tient en haleine, et pourtant, la présence abusif de cette magnifique mélody dérange. Surtout quand l'on voit la qualité de certaine musique qui compose l'album ( notamment "The Kronos Wartet).
Conclusion.
En conclusion, Star Trek Into darkness est un tres bon film de SF. Aidé par des effets spéciaux tout bonnement incroyables, Abrams renoue avec cette grande tradition du divertissement hollywoodien de qualité et nous colle un sourire de gosse qui ne nous quitte pas pendant plus de deux heures, une BO pas assez mis en valeur, et donc a écouté séparément. J.J. Abrams est encore un réalisateur sur qui on peut compter ( une inspiration certaine a spielberg est clairement visible tous le long du film) et permet de nous faire patienter et de nous redonner espoir pour le prochain épisode de Star Wars.
Twitter : @JorDan_RcD
Senscritique : JordanR1