AlloCiné
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Votre avis sur Au coeur de l'Océan ?
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Le récit trop haché nous empêche de s’attacher aux personnages. Laborieux mais un brin distrayant au début, le potentiel de la suite, vrai cœur du film, est hélas bâclé.
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.
Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal
L’eau, la mer, l’océan, cet ensemble qui a toujours attiré l’Homme, et l’art s’en est donné à coeur joie. Et le grand écran en 2015 présente « In the Heart of the Sea » de Ron Howard (Apollo 13, Da Vinci Code…). Il s’agit d’une adaptation du livre du même nom, de Nathaniel Philibrick contant le naufrage d’un baleinier Essex, naufrage ayant également inspiré Moby Dick.
Un certain Mr Melville, écrivain, vient rencontrer un ancien naufragé de l’Essex Thomas Nickerson, afin de pouvoir en faire une nouvelle fiction. Après un léger accrochage dû au refus du naufragé, celui-ci entame finalement son récit. L’histoire contée, prend place en 1819, époque où l’industrie de l’huile de baleine était en plein essor. Le prix du barril d’huile de baleine atteint des prix records. L’Essex prend la mer, avec aux commandes, le Capitaine Pollard et son second Owen Chase. Triste destinée puisque le baleinier coule en 1820 suite à une attaque d’un cachalot. L’équipage contraint de quitter navire va connaître alors 90 jours de survie, où tous seront mis à l’épreuve.[LIRE LA SUITE]
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.
Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal
L’eau, la mer, l’océan, cet ensemble qui a toujours attiré l’Homme, et l’art s’en est donné à coeur joie. Et le grand écran en 2015 présente « In the Heart of the Sea » de Ron Howard (Apollo 13, Da Vinci Code…). Il s’agit d’une adaptation du livre du même nom, de Nathaniel Philibrick contant le naufrage d’un baleinier Essex, naufrage ayant également inspiré Moby Dick.
Un certain Mr Melville, écrivain, vient rencontrer un ancien naufragé de l’Essex Thomas Nickerson, afin de pouvoir en faire une nouvelle fiction. Après un léger accrochage dû au refus du naufragé, celui-ci entame finalement son récit. L’histoire contée, prend place en 1819, époque où l’industrie de l’huile de baleine était en plein essor. Le prix du barril d’huile de baleine atteint des prix records. L’Essex prend la mer, avec aux commandes, le Capitaine Pollard et son second Owen Chase. Triste destinée puisque le baleinier coule en 1820 suite à une attaque d’un cachalot. L’équipage contraint de quitter navire va connaître alors 90 jours de survie, où tous seront mis à l’épreuve.[LIRE LA SUITE]
Chris Hemsworth n'est pas du tout convaincant pour son rôle dans ce film, il l'est beaucoup plus en incarnant Thor.
Concernant le film en lui-même les effets spéciaux sont de moyenne facture à part Mobi Dick qui lui est bien réussi.
Je mets quant même la moyenne car l'histoire reste bien racontée.
Concernant le film en lui-même les effets spéciaux sont de moyenne facture à part Mobi Dick qui lui est bien réussi.
Je mets quant même la moyenne car l'histoire reste bien racontée.
Magnifique, tout est impeccable ! Ce film complète la liste des chefs d'oeuvre de R. Howard. Le jeu des acteurs est prenant et que dire des effets spéciaux qui sont tellement proches de la réalité. A voir absolument !
Une aventure agréablement réalisée !! Pour celui qui aime voyager, l'océan, la survie... ce film est parfait! Des images époustouflantes! Merci pour ce moment d'évasion!
this is my movies
Le trailer était alléchant et le travail récent de R. Howard, qui s'éloignait de plus en plus des travaux commerciaux et commençait à travailler en profondeur sa forme, donnait beaucoup d'espoir pour un film aux visuels stupéfiants. Le studio ambitionnait aussi de mettre le film dans la course aux Oscars mais il semblerait bien que ni Howard ni la Warner n'ai réussit à tirer quelque chose de valable. Alors certes, le film n'est pas mauvais, très loin même d'être un navet, mais il est un peu raté dans le fait que sa partie survival manque un peu d'intensité. Pour autant, Howard a fait le choix de garder une certaine ligne directrice et visuellement, c'est réussi, cohérent et ça possède un vrai charme. Dans les scènes spectaculaires ou plus largement, durant la partie en plein mer, lui et son directeur photo A. Dod Mantle nous vrillent la rétine avec des plans d'une beauté visuelle à tomber par terre, le tout mis en valeur par un découpage sensitif qui nous immerge véritablement dans le quotidien du baleinier. Les acteurs sont également brillants et signent pour certains des compositions dignes d'éloges. Il manque au tout un petit grain de folie, un petit truc indéfinissable qui en ferait un classique instantané qui aurait réussi à s'emparer de son sujet. Il en reste un film beau, impressionnant, avec des effets spéciaux réussis et quelques séquences renversantes. D'autres critiques sur
Film qui démontre bien les conditions des marins à l'époque.
Un métier très difficile pouvant mener à la mort.
ET à nouveau à la fin, les pressions pour ne pas que la vérité éclate. Le monde ne change que très peu finalement.
Bon film
Un métier très difficile pouvant mener à la mort.
ET à nouveau à la fin, les pressions pour ne pas que la vérité éclate. Le monde ne change que très peu finalement.
Bon film
Ce n'est pas le grand requin blanc des "Dents de la mer" mais le grand cachalot blanc à l'origine de ce naufrage. Comme à son habitude, Ron Howard nous sert un bon film grand publique, fort bien réalisé et c'est tout ce que l'on peut également lui reprocher. Scénario classique du conflit entre le capitaine et le capitaine en second. Une vilaine bébête particulièrement intelligente qui frappe toujours au moment opportun. Et un long retour sur la terre ferme démontrant les capacités de l'homme pour survivre. Bref, j'apprécie quand même ce film grace au réalisme impressionnant des nombreuses scènes d'action que ce soit l'affrontement de la tempête ou la chasse à la baleine dans ces pirogues ridicules face à ces gros bestiaux. C'est tout, il manque beaucoup dans le scénario et les dialogues pour donner une petite touche dramatique dont aurait bien besoin ce film...
Ron Howard filme cette tragédie maritime du XIXe siècle sans éclat, sans passion. Politiquement correct oblige, le cheminement de l'intrigue est entrecoupé d'ellipses, de flashbacks, et ne fait qu'évoquer l'abomination de certains faits, de la cruauté du massacre des baleines à l'anthropophagie de survie dans des conditions extrêmes...Ce qui aurait du être une plongée en apnée dans les profondeurs noires de l'âme humaine n'est au final qu'un « survival » édulcoré, sans grosses prises de risque, qui ne suscite jamais l’effroi. Il manque cruellement le brin de folie, l'allégorie biblique, le capitaine Achab, qui ont fait le succès de « Moby Dick » (dont on nous explique ici la genèse à partir d'un fait divers). On aurait aimé un peu plus de profondeur sur ce retour de bâton de Mère Nature, et moins d'effets spéciaux...
Une excellente réalisation avec des scènes de chasse qui coupent le souffle par leur réalisme.
Une formidable épopée ; un film juste ce qu'il faut.
Merci !
Une formidable épopée ; un film juste ce qu'il faut.
Merci !
Bien loin du chef d’œuvre qu'on nous annonçai, In The Heart Of The Sea reste néanmoins un divertissement de très bonne qualité, à la narration efficace, aux effets visuels impressionnants et au casting fort convaincant. Ici, Ron Howard s'éloigne légèrement des sentiers qu'il arpente habituellement, ceci en proposant un récit davantage grand public que ses précédentes réalisations, mais toujours en usant de cette même qualité visuelle et esthétique qui laisse le spectateur sans voix. En axant son récit davantage sur le naufrage et la survie des marins, ceci au détriment d'un réel affront entre les les marins et le monstre comme l'on s'y attendait tous, le film propose un excellent survival, optant pour un aspect davantage divertissement que drame. In The Heart Of The Sea est donc un très bon film pop-corn, mais pas la meilleure réalisation de Ron Howard, peut être trop main-stream.
Shephard69
Avec en toile de fond l'ébauche de ce roman d'anthologie qu'est "Moby Dick" et reprenant un thème très similaire à celui utilisé dans "Rush" avec ce duel entre le capitaine novice issu de bonnes familles et son second plus expérimenté mais constamment rappelé à ses origines de "terrien", Ron Howard livre là un film au souffle épique envoûtant même si le côté romantique de la diabolisation de la baleine, un peu comme dans "Backdraft" avec le feu, me laisse un peu dubitatif. Une première partie avec quelques séquences qui frisent le sublime, une seconde moitié plus plate, presque ennuyeuse. Un casting impérial dans lequel Chris Hemsworth approfondit son répertoire. Plutôt satisfaisant dans l'ensemble.
Film sur l'époque de la "ruée vers l'or" que fut l'huile de baleine, avec cette histoire qui a aussi inspiré Moby Dick. Époque où sous le prétexte de combattre cette terrible bête (sic) qu'est la baleine, les hommes s'enrichissaient avec ces entrailles...
Schéma de narration assez classique : l'histoire est racontée sous forme d'un flashback et le film divisé en deux grandes parties (une dans le bateau, une autre pour le naufrage).
La violence du combat (discutable de mon point de vue) entre les hommes et la baleine est très bien mise en scène, servie notamment par une superbe lumière. Un peu trop de plan caméra à l'épaule ou en vue à la première personne, mais on se laisse facilement embarquer dans ce long long voyage, lutte à mort et combat moral entre l'Homme et la Nature.
Schéma de narration assez classique : l'histoire est racontée sous forme d'un flashback et le film divisé en deux grandes parties (une dans le bateau, une autre pour le naufrage).
La violence du combat (discutable de mon point de vue) entre les hommes et la baleine est très bien mise en scène, servie notamment par une superbe lumière. Un peu trop de plan caméra à l'épaule ou en vue à la première personne, mais on se laisse facilement embarquer dans ce long long voyage, lutte à mort et combat moral entre l'Homme et la Nature.
Pauline G.
Avec Ron Howard aux commandes et Chris Hemsworth comme personnage principal, Au Coeur de l'Océan se présentait comme un blockbuster tape à l’œil mais sans grand intérêt humaniste à mes yeux. J'ai donc été bien surprise de constater que ces qualités dépassaient la seule beauté des images et l'intensité des scènes d'action. Au delà de cette facette palpitante - que certains qualifieront de commerciale -, on a affaire surtout à un film d'aventure de très bonne qualité qui place l'instinct de survie comme pivot central, d'où découlent la solidarité et la stratégie qui orienteront les événements. Une bonne surprise, donc, mais aussi un film que je prendrai plaisir à revoir.
Nicolas V
L'histoire de moby dick est ici sans panache, dans ce scénario qui se veut épique en vain. La sauce ne prend pas.
Quelques scènes sont efficaces , d'autres intéressantes, réalistes voir originales ( comment aller chercher le fond de l'huile dans la tête d'une baleine ) mais au coeur de l'océan est plus réussi comme aventure humaine que comme une chasse à la baleine.
Avec un scénario bâclé, le réalisateur n'a pas réussi à faire de l'animal un emblème du cinéma tel le requin des dents de la mer .
Quelques scènes sont efficaces , d'autres intéressantes, réalistes voir originales ( comment aller chercher le fond de l'huile dans la tête d'une baleine ) mais au coeur de l'océan est plus réussi comme aventure humaine que comme une chasse à la baleine.
Avec un scénario bâclé, le réalisateur n'a pas réussi à faire de l'animal un emblème du cinéma tel le requin des dents de la mer .
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