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    Au coeur de l'Océan
    Note moyenne
    3,7
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    355 critiques spectateurs

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    mlight
    mlight

    24 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2017
    Un Moby Dick assez moyen dans l'ensemble, des scènes un peu tirées en longueurs je trouve et un manque de ce petit plus mais bon, ça se laisse tout de même regarder avec de très beaux plans et des effets sonores assez réussis. Je n'aime pas trop Chris Hemsworth mais pour le coup ça aller encore, le jeu des autres acteurs est assez réussi. A voir si vous cherchez une petite histoire au calme ou si vous voulez en savoir plus sur l'oeuvre de Herman Melville, en ce qui me concerne, je reste un peu sur ma faim.
    Stéphane D
    Stéphane D

    124 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mai 2016
    Le début est déjà "gnan-gnan" avec des paysages de matte painting déjà artificiels.
    A ce stade, on est impatient de prendre la mer et d'affronter "la bête".
    Mais dès l'embarquement, cela ne s'annonce pas mieux spoiler: (le personnage principal doit sauver le bateau à peine sorti du port pour montrer que sans lui la Terre s'arrêterait de tourner)
    .
    La suite reste assez laide en effets spéciaux marins.
    Et la dernière partie (on penserait presque le film achevé) n'en finit pas de finir...
    Louis DCiné
    Louis DCiné

    191 abonnés 825 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2016
    Après l'excellente surprise qu'était "Rush" en 2013, j'étais impatient de voir le nouveau film de Ron Howard, d'autant plus que cette histoire m'intéressait particulièrement. En effet, Moby Dick a pas mal marqué mon enfance, et le fait de découvrir clairement l'histoire vraie dans un film à gros budget c'était vraiment réjouissant pour ma part. Malheureusement pour lui, cet "Au Cœur de l'Océan" est passé trop discrètement sur nos écrans, sans la doute la faute à un certain "Star Wars VII" attendu en salles une semaine après. Mais bref, j'ai passé un très bon moment devant ce film. Je suis vraiment content de l'avoir vu. C'est de l'excellent divertissement. J'ai été juste un poil déçu puisque je m'attendais à voir la baleine géante plus que ça. Je ne connaissais pas complétement la véritable histoire qu'il s'est passé dans ce début du XIX siècle, et je ne pensais pas que les plus grands moments du film concerneraient le naufrage de l'Essex pendant de longs mois au milieu de l'Océan. C'est finalement un mal pour un bien, j'étais à fond dans cette aventure maritime en suivant tous ces baleiniers. Le début est un peu long, mais on est vraiment ensuite à fond dans le film. C'est très intéressant de suivre l'incroyable parcours de Thor, et (à ma grande surprise) Spiderman, Tom Holland faisant partie intégrante du casting. Ces naufragés m'ont d’ailleurs fait penser à ceux dans "Invincible", sorti l'année dernière. C'est très bien foutu. Ils paraissent réellement affaiblie, maigre, affamés... Je peux d'ailleurs clairement dire que le film est magnifique, on en prend plein la vue du début à la fin, que ce soit par ces décors et costumes de l'époque, ou encore par les effets spéciaux et visuels amenés par les agissements de l'eau. Les scènes de chasse sont oufs! Tout cela compense le fait de ne pas avoir assez vu Moby Dick qui amène tout de même encore plus de frissons et surtout de rebondissements au film. A savoir que le cachalot a été animé en images infographiques, et mesurait 29 mètres de long pour 80 tonnes! La musique est également géniale, et les dialogues sont travaillés. Pour conclure, du grand spectacle, avec de l'émotion et du suspens pour un film réaliste, intelligent, intéressant, tant d'un point de vue de sa qualité, qu'au point de vue historique.
    platinoch
    platinoch

    41 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2016
    A bord du baleinier Essex, c’est bel et bien à un grand film d’aventures que nous convie Ron Howard : affrontements virils entre un capitaine novice issu d’une lignée de navigateurs et son second plus expérimenté mais mal né et scènes époustouflantes de tempêtes en mer et de chasse au harpon assurent un (grand) spectacle de qualité. Mais c’est dans sa seconde partie, quand le cinéaste filme l’expérience humaine des naufragés devant assurer leur survie au prix d’un calvaire exténuant (18 semaines à la dérive, sans eau ni nourriture) et inhumain (ils se livrent au cannibalisme), que le film trouve son ampleur et sa puissance. Doté d’effets spéciaux efficaces et soignés et d’une très belle reconstitution (l’Essex, la Nantucket du 19ème siècle), et porté pas des interprètes plutôt convaincants, « Au cœur de l’océan » se révèle être un film d’aventures à l’ancienne de très bonne facture. Une très bonne surprise.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 mai 2016
    Y'a t-il un narrateur à bord? Soyons clair, entre le chef-d'oeuvre de Melville et le classique cinématographique avec l'immense Gregory Peck, "Moby Dick" peut se vanter d'être l'une des plus grande histoire jamais racontée. Ce qui n'est en rien étonnant au vu de son sujet, un capitaine mutilé et obsessionnel lancé dans un combat viscéral avec un cachalot vengeur, l'attrait hypnotique et sauvage de la mer, le face à face entre l'homme et la nature. Bref il y avait là de quoi tirer un grand film d'aventure. Si l'ensemble n'est pas aussi catastrophique que "Da Vinci code", on ne peut pas dire que le cahier des charges soit rempli pour Ron Howard. La faute tout d'abord au scénario de Charles Leavitt, d'une fainéantise rare: il ne suffit pas de coller au personnage principal une jolie femme enceinte pour qu'on s'attache à lui, l'opposition entre le capitaine et son second se résume à de régulières joutes verbales sur leurs origines familiales, et la catharsis finale entre le narrateur du récit et sa femme semble sortir tout droit d'un mauvais mélo pour après-midi de M6! En fait, toute l'équipe de prod semble s'être concentrée sur les décors et effets visuels pour procurer un peu de frissons, le souci vient des effets eux-mêmes, les programmateurs ayant toujours d'énormes problèmes pour recréer l'eau et ses reflets en images de synthèses convaincantes. Résultat: certaines séquences font très "tournées sur fond bleu" et les baleines ne sont qu'un gros amoncellement de pixels qui n'ont définitivement rien d'organique, contribuant un peu plus à l'absence totale de souffle du film. On peut se consoler avec certaines performances, notamment avec les toujours convaincants Brendan Gleeson et Ben Whishaw, ou encore les irréprochables Benjamin Walker et Cillian Murphy. Ron Howard nous promettait le coeur de l'océan, il ne fait en gros qu'effleurer la surface.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mai 2016
    Excellent divertissement, histoire bien amenée, on plonge au cœur du film très facilement sans vouloir en sortir. La baleine n'est que prétexte pour permettre de raconter l'histoire de ces naufragés. À voir
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mai 2016
    Très bon film, excellent rythme, superbe 3D bien dosée et effets spéciaux, histoire bien menée et bien jouée.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2016
    Les films de Ron Howard s'ils n'ont jamais été des chefs d'œuvre ne sont jamais non plus inintéressants, trouvant souvent leur public. C'est cette voie moyenne sans grande folie qui permet au réalisateur autrefois acteur de second plan sans grande envergure d'avoir les faveurs des producteurs hollywoodiens toujours un peu frileux quand il s'agit de manier des budgets colossaux. Cette revisite du mythe de Moby Dick via le fait divers (le naufrage du baleinier l'Essex en 1820) aux origines du livre le plus célèbre d'Herman Melville symbole de la soif de conquête inextinguible de l'homme est une voie détournée pour s'attaquer au mythe par une face moins abrupte sachant que le grand John Huston, lui-même aventurier devant l'éternel, s'y était un peu cassé les dents sans toutefois démériter. Il faut dire que le propos du roman exalté et jusqu'au-boutiste n'est sans doute plus de mise en cette période où l'homme mis devant le fait accompli culpabilise enfin face aux ravages qu'il inflige tous les jours à son environnement. Le scénario inspiré du roman de Nathaniel Philbrick paru en 2000 narrant les faits ayant inspiré Melville, offre une voie moyenne tout à fait dans les cordes de Ron Howard qui n'est jamais aussi bon que dans la recherche de l'équilibre et du compromis. Certes l'homme du XIXème siècle chassait la baleine mais il n'avait pas encore le pétrole pour se chauffer où s'éclairer (cela ne l'a d'ailleurs pas empêché de continuer le massacre une fois l'exploitation de l'or noir entamée). Une excuse qui bien sûr ne tient plus de nos jours. Tentant parfois naïvement d'édicter une règle de bonne conduite à travers les leçons à tirer des excès des générations anciennes, le scénario habilement construit mais aussi un peu racoleur permet à Howard de proposer une synthèse référentielle de trois évènements tragiques mémorables du début du XIXème siècle. La révolte à bord du Bounty (1788) tout d'abord dont trois films hollywoodiens célèbres se sont emparés pour magnifier le combat d'influence homérique entre le capitaine Bligh et le lieutenant Christian Fletcher, le naufrage de la Méduse (1816) ensuite immortalisé par le tableau de Théodore Géricault et enfin le naufrage de l'Essex en 1820 percuté par un cachalot qui s'était lui aussi terminé en cannibalisme. Chris Helsworth qu'Howard connaît bien pour l'avoir glissé dans la peau du pilote de Formule 1 James Hunt ("Rush" en 2013), rival de Niki Lauda, nouveau héros charismatique des films d'heroic fantasy ("Thor", "Blanche Neige et le chasseur", "Avengers") incarne à lui seul la quête de rédemption de l'homme qui dans un combat final pathétique peut lire dans l'œil torve de la grande baleine blanche qui le contemple tout le mal injustement perpétré au règne animal qui est aussi le sien . Un parti pris sans doute un peu mièvre pour certains qui ne donne pas la place centrale au monstre blanc Moby Dick qui ne trouvait sa force symbolique qu'attaché au capitaine Achab venu le retrouver, assoiffé de vengeance après lui avoir laissé sa jambe. Reste une composition tout à fait honorable, relativement sobre dans son traitement, aux effets spéciaux complètement maîtrisés et à la photographie magnifique (Anthony Dod Mantle chef opérateur récurrent de Danny Boyle et Lars Von Trier) qui offre des vues de ports inspirées des plus grands peintres de marine (Joseph Vernet, Gustave Courbet ou Ivan Aïvazovski). A la vision de ce travail honnête, on peut tout de même regretter le petit manque de folie de Ron Howard qui le laisse en marge des plus grands.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 avril 2016
    Honnète et sans artifices, Au coeur de l'ocean rempli bien son rôle, à savoir divertir le public et le tenir attentif, encore une fois Ron Howard fait du bon boulot, belle image, bon acteurs, scénario simple mais efficace. ça ne fait pas de lui un film inoubliable, ni un film à voir absolument mais un bon "divertissement"
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 avril 2016
    Voir le terrifiant Moby Dick malmener l’équipage du capitaine Achab ne vous suffisait plus au cinéma et à la télévision ? Qu’à cela ne tienne, Hollywood a décidé de s’attaquer directement aux origines du mythe, à savoir comment l’écrivain Herman Melville est parvenu à s’approprier le véritable récit de l’Essex, baleinier parti en expédition qui s’est échoué après l’attaque d’un terrible cétacé blanc… ou comment nous resservir la trame de Moby Dick sous une autre version ! C’est ainsi que l’on pourrait voir Au cœur de l’océan : un pur produit hollywoodien qui se sert d’un prétexte afin d’exister. Mais c’était sans compter sur le savoir-faire du réalisateur Ron Howard ni sur les quelques atouts du long-métrages, lui permettant d’être un film d’assez bonne facture.

    Pourtant, à voir le film en le survolant, on pourrait lui trouver bon nombre de défauts propres à toute production hollywoodienne de ce calibre. À commencer par un scénario ne sortant que trop rarement des sentiers battus, préférant avant tout la facilité en proposant des personnages manichéens au possible, des répliques peu travaillées et des ellipses bien trop visibles qui évitent des développements « trop complexes » de l’intrigue. Le tout en passant par une surdose d’effets numériques un chouïa vomitifs (les fonds verts se remarquent énormément, surtout lors de la tempête et de l’attaque de la baleine) et une musique symphonique en mettant plein les oreilles malgré des mélodies assez jolies à écouter. Voilà ce qu’aurait pu être Au cœur de l’océan si Ron Howard et son équipe ne s’étaient pas autant impliqués dans ce projet ! Car à défaut de livrer aux spectateurs un chef-d’œuvre, ils ont su faire de ce pur produit de commande un long-métrage à la fois palpitant et intéressant.

    Pour le premier qualificatif, et cela s’est vu dès les bandes-annonces du film, Au cœur de l’océan vaut déjà le détour pour ses scènes d’action, que ce soit celle de la tempête ou bien chacune des apparitions fracassantes du cachalot blanc. Si les effets spéciaux se révèlent être bien trop visibles, il parviennent néanmoins à rendre le tout assez spectaculaire pour maintenir notre attention. Sans compter que l’ensemble est déjà servi par la mise en scène de Ron Howard qui, bien qu’elle soit classique comme à son habitude, se montre ici bien plus vivace et percutante que dans les autres films du réalisateur (Anges & Démons avait tout de même de l’énergie à revendre). Pour preuve, il suffit de voir les séquences d’harponnage, moments aussi épiques que la contre-attaque meurtrière de la baleine principale.

    Pour le second, nous le devons à la richesse inattendue du scénario. Bien ce que celui-ci reflète bon nombre de clichés hollywoodiens, il ne se présente pas à nous tel une intrigue fumeuse d’un groupe d’hommes affrontant un monstre mais comme une histoire à multiples facettes. En deux heures de films, vous aurez ainsi droit au portrait d’une époque superbement mise en scène (décors, accessoires, costumes…) et d’un domaine peu montré au cinéma qu’était la chasse à la baleine et le commerce d’huile qui en découlait. À un intéressant parallèle entre le récit et le narrateur qui la raconte, une des victimes du naufrage énumérant son histoire à l’hauteur lui-même, le confrontant ainsi à l’horreur de la réalité qu’il veut transformer en fiction. À la dure vie des marins partant au large, même si nous sommes encore loin du brillantissime Master and Commander. À un film de survie ( spoiler: durant la seconde partie de celui-ci)
    qui n’évite pas certaines thématiques assez dures à encaisser (tel spoiler: le cannibalisme
    ) pour donner une certaine ampleur à l’ensemble, et mettant à rude épreuve le jeu de comédiens grandement impliqués (au point d’avoir perdu du poids et provoqué quelques tensions sur le plateau). Vous l’aurez compris, Au cœur de l’océan a suffisamment de matière en main pour être bien plus intéressant à suivre à défaut d’impressionner ou bien d’innover.

    Après un Rush qui aura su marquer certains esprits cinéphiles, Au cœur de l’océan se présente à nous comme un avant-goût, un « film d’attente » qui nous permet de patienter jusqu’à la troisième adapation de l’œuvre de Dan Brown de la part de Ron Howard (Inferno, prévu pour octobre 2016). Et au lieu de se contenter d’un petit film de studio, le réalisateur nous sert un film certes hollywoodien au possible mais parvenant à titiller notre curiosité avec aisance et savoir-faire. Il est dommage qu’Au cœur de l’océan n’ait pas connu cette reconnaissance qu’il mérite, n’ayant pas su rembourser son budget de 100 millions de dollars (à peine plus de 83 millions à travers le monde)…
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    112 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 avril 2016
    Après l’honorable Rush, Ron Howard revient avec une thématique nettement plus commerciale, un brûlot qui revisite le mythe de Moby Dick, roman d’Herman Melville, un auteur intégré ici au récit comme étant un témoin sur le tard de la légende. Délaissant donc la rivalité sportive, voici que le metteur en scène revient s’adresser au large public, comprenez aux adolescents et consommateur lambda de récits d’héroïsme formatés. Pour revisiter ce fragment de culture populaire, le réalisateur d’Apollo 13, de Da Vinci Code, met les petits plats dans les grands, du moins à sa manière, en embauchant une vedette passe-partout, bellâtre pas toujours convaincant, en s’assurant un budget conséquent, post-production et CGI obligent et en amorçant une campagne publicitaire qui n’aura pas à rougir de la concurrence. La machine est lancée et le public, avide de ce type de produits, trépigne d’impatience. Mais qu’en est-il vraiment de ce film d’aventure numérique?

    Eh bien, pour ne pas revenir sur le récit de Melville, récit dont je ne connais que peu de choses, le film d’Howard peine sincèrement à retranscrire la prétendue légende. Le combat de l’homme, l’espèce s’entend, et du cachalot géant, monstre marin mystérieux, n’est qu’un argument de vente. Oui, le centre d’intérêt, ici, pour celui que cela ne gêne pas, ce n’est pas mon cas, c’est Chris Hemsworth et son attitude héroïque parfaitement préfabriquée. Oui, qu’importe Moby Dick, qu’importe l’époque, la reconstitution et j’en passe, il ne semble y avoir de place que pour ce ténébreux héros en carton-pâte, cet archétype de la bravoure incarnée qui se confronte, outre à la baleine géante, au mépris de sa hiérarchie, à la force de la nature et à tout ce qui se mettra en travers de son chemin hollywoodien. Si Ron Howard, sur Rush, ce fût le cas de Michael Mann pour Hacker, était parvenu à faire de Chris Hemsworth un personnage de son film, tel qu’il devait l’être, ici, ce même réalisateur, ne parvient pas à exploiter à bon compte toutes les faiblesses de l’interprétation de celui qui ce fût connaître dans le costume de Thor. Comprenez, Chris Hemsworth est irritant, pompeux et dénature à lui tout-seul une bonne part des intentions initiales du metteur en scène.

    Coté visuel, ce fût un argument lors de la promotion du film, Ron Howard alterne entre les jolis coups, les quelques petits éclairs de génie, la 3D n’étant pas inutile, ce qui est un bon début, et une certaine médiocrité alors qu’il est parfois dépassé par une surdose massive de CGI. On ajoutera à cela, là encore c’est du bon ou du mauvais, l’exagération des contrastes et surtout ce filtre sépia permanent, à la fois verdâtre et jaunâtre, qui pourrait tendre à irriter l’œil. Des partis-pris, donc, qui parfois sont payants, parfois non. Un inégal produit de consommation de masse, donc, qui satisfera la majorité mais rebutera les autres.

    On ne retiendra finalement que peu de chose de cette revisite. En effet, nous aurions souhaité nous passer des errances visuelles en numérique, de l’insupportable capitaine héroïque qu’incarne Hemsworth, nous aurions apprécié plus de profondeur dans l’écriture des personnages et par-dessus tout, nous aurions aimé que Moby Dick soit réellement au centre des évènements. Mais peut-on demande cela à Ron Howard? Je pense malheureusement que non, le cinéaste étant un enfant du cinéma pop-corn et malgré quelques coups d’éclats, dans sa carrière, ce film reflète assez bien le niveau de sa prestation générale. Vous avez entre huit et seize ans, vous accompagner vos enfants au cinéma ou sur le canapé du salon, vous êtes un amateur de guimauve, allez-y. Pour les autres, pas la peine de s’y attarder. 06/20
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 avril 2016
    bon film. C'est une belle histoire. Les scènes d'actions sont bien réalisée. Les acteurs sont bons. Bonne réalisation
    darkvash
    darkvash

    110 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2016
    Moby Dick, tout le monde ou presque connait ce nom, un livre culte pour beaucoup. Ce film explique sa genèse, l'histoire de ce baleinier qui se frotta à un redoutable adversaire qui ne soupçonnait pas.
    Un bon casting, une très bonne réalisation et un affrontement humains contre la nature le tout sur une leçon de survie, Ron Howard prouve encore une fois qu'il n'est pas seulement le jeune homme de Happy days mais un formidable réalisateur et un très bon meneur d'hommes.
    Inglorious_Ben
    Inglorious_Ben

    64 abonnés 1 515 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 avril 2016
    Ron Howard nous gratifie une fois de plus d'une réalisation ultra-classique mais qui demeure encore efficace. L'interprétation reste sobre et réussie sans être transcendante, l'histoire, bien que connue, est plutôt plaisante à suivre mais il manque toujours ce brin de folie, voire de risques, qui fait qu'on s'ennuie assez souvent et que la sauce ne prend pas réellement. En bref, un blockbuster à l'américaine quelque peu dépourvu d'âme...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 avril 2016
    Dommage, c'est du gâchis ; une belle histoire mais totalement inexploitée. Sont tout juste évoqués à la toute fin du film l'arrivée du pétrole ou le désir de vengeance du capitaine ("Achab"?), alors que le rapport entre la vacuité des causes et la violence des actes est au cœur du roman Moby Dick. Peut-être ces (énormes) défauts tiennent-ils à l'absence total de travail sur les personnages, trait commun à tous les films de Ron Howard.
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