Quel super documentaire. Michael Moore, lauréat de la palme d’or 2004 avec Farenheit 9/11 nous sort un des films clés de 2009 (selon moi la meilleure année de cinéma). Il filme sous forme d’interview, de caméra cachées des situations économiques tendues et fragiles lors de la première partie du film, avant de basculer sous un angle plus joyeux et révolutionnaire. Archives et cinéma se mêlent également et nous forcent à rester scotcher à l’œuvre. Excellentes histoires et excellent dénouement. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 4/5
Michael Moore est très bon pour nous expliquer l'engrenage la population américaine est entraînée dans son appauvrissement pour nous les Européens. Mais ses analyses sur l'économie et l'histoire deviennent douteuse. Demander aux prêtres leur avis sur le capitalisme en tant qu'experts par exemple. Ou bien nous expliquer que l'Europe a une société plus égalitaire (répartition des richesses et entre les sexes) grâce à la reconstruction des Américains (et surtout grâce à Roosevelt) à la suite de la Seconde Guerre Mondiale est une énormité sans précédent quand on connaît le plan Marshall et les dettes que les pays européens ont contractés auprès des Américains pour reconstruire le Vieux Continent...
Le documentaire est bien mené. C'est intéressant de voir ce qu'il se passe aux Etats-Unis, d'un point de vue des finances. Michael Moore explique à coup d'images d'archives comment les riches s'enrichissent au détriment des pauvres et en éliminant la classe moyenne. Heureusement, il montre également les personnes qui luttent contre la concentration des pouvoirs et de l'argent. Ce que j'apprécie, c'est de voir à les recoins de l'Amérique. La concentration des richesses d'une part et de la pauvreté de l'autre. Nombreuses confrontation entre les employés des banques et les gens destitués.
Malgré l'utilisation du pathos qui est chère à Michael Moore, ce documentaire s'avère très intéressant et soulève énormément de questions. C'est ça que j'apprécie beaucoup chez Michael Moore, il pointe là où ça fait mal et n'hésite pas à dire ce qui va pas, en proposant des solutions.
Très bon documentaire, que l'on soit d'accord ou pas, c'est bien d'avoir un avis extérieur. Un film qui se termine sur note avec un réel fond de pensée !
Moore attaque avec humour et pertinence la sphère "Wall Street". Son combat est juste et il souligne avec humanisme les conséquences de la crise financière de 2007. La critique n'est pas gratuite. Si vous ne comprenez pas la crise financière et pourquoi 3,5 millions de français, 13 millions d'américains et aussi beaucoup d'autres sont au chômage aujourd'hui sans l'avoir cherché, regardez ceci. Moore inspire le changement et l'indignation : ça fait plaisir de voir que nous ne sommes pas seuls !
Michael Moore ne montre souvent qu'une seule version de ce qu'il raconte, mais là on est forcé de constater que des choses effrayantes ce passe dans le monde comme par exemple les assurances vies souscrits par les entreprises sur leurs employés, les agents immobiliers spécialisés dans la revente des biens saisis etc... Honnêtement, Michael Moore m'a toujours plu dans ce qu'il évoquait et dénonçait, et même si je comprends que certains émettent des doutes sur ces films, ils sont nécessaires pour s'apercevoir des problèmes de société, même si ils sont américains, car peu de cinéastes s'attaquent vraiment à nous les faire découvrir. Pas du niveau de Bowling for Columbine mais très intéressant.
Aussi démago que d'habitude; on apprend malgré tout des choses : ASV des employeurs sur le dos de leurs salariés, centres pénitentiaires privés à but lucratifs et salaire très bas des pilotes américains; réalisation pas plus soignée que le projet Blair Witch, les archives sont même pas nettoyées!!
Au début de sa carrière, Michael Moore parvenait à réaliser des documentaires poignants, drôles et passionnants, grâce à son rapport avec les petites gens. Roger & Me en est une preuve parfaite.
Cependant, depuis quelques temps, Michael Moore a franchi la ligne rouge. Il est passé de documentariste à polémiste. Ce qui l’intéresse aujourd’hui, c’est de donner un coup de pied dans la fourmilière, pas de mettre en lumière sa petite ville de Flint. Si les films en souffrent un peu, ils restent cependant de très belles œuvres. Capitalism : A Love Story, sa dernière œuvre à ce jour, est un film qui aurait mérité une durée plus longue. Ce qui aurait dû être un film fleuve, revenant clairement aux arcanes du capitalisme et de l’économie se trouve être une suite de séquences plus ou moins réussies (les plus réussies sont réellement bonnes) qui tournent au prêchi-prêcha dans la deuxième heure, tant le film est biaisé et clairement suspicieux. Les faits sont tellement effarants qu’il est impossible de l’imaginer totalement honnête. La voix off de Michael Moore en fait des tonnes dans l’interprétation (n’oublions pas que Moore a été un très mauvais acteur dans l’abominable Lucky Numbers) et assène une suite de propos qu’un spectateur pas trop convaincu peut prendre pour de la propagande. En revanche, en termes de cinéma, Capitalism : A Love Story possède le même talent visuel qu’on a pu voir dans les autres films de son auteur, tout comme cette même virtuosité au montage.
En termes de cinéma, Capitalism : A Love Story est un très bon film. Malheureusement, son idéologie est si répétée qu’elle finit par lasser. On a connu Michael Moore (fatigué selon ses propres dires) beaucoup plus subtil.
Même si la mise en scène Michael Moore plaît ou ne plaît pas, ce film est à voir. Notre système est expliqué clairement, peu être un peu moins profondément que d'autres documentaires, mais cela fait qu'il est aussi très accessible. Informez-vous !
Evitant de prêcher à convertis, Michael Moore nous étonne encore par son analyse transversale du système économique occidental.
Après avoir vu ce film, on comprend mieux pourquoi " Lancer une vraie réforme de la France, ce serait affronter les milieux les plus pugnaces de la politique professionnelle et de l’administration d’un côté et de l’establishment financier de l’autre. C’est à dire se mettre les plus puissants à dos pendant un certain temps. Espérer qu’Hollande ait eu le moindre projet d’engager pareil bras-de-fer est une triste plaisanterie" (Serge Federbusch).
Des magouilles chronologiquement révélées dans le plus simple appareil mais agrémentées d'archives et de témoignages dignent d'intérêt, selon la recette de Michael. On est peu concerné et la stupidité des procédures hérisse le poil mais même si l'acte citoyen est nul, les procédures des banques sont consternantes et nous impliquent malgré tout. Du crédit etudiants malicieux au retrait des banques fuyant la bourse, en passant par la privation des foyers et du travail, on ne remerciera jamais assez Moore pour son travail même quand il se met en scène au premier plan.