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Un visiteur
4,0
Publiée le 4 décembre 2009
Michael Moore est comme d'habitude drôle, provoquant, intelligent. Il analyse bien les échecs du capitalisme américain et fait réfléchir le spectateur, en laissant des questions ouvertes. Le film est cependant avant tout un film qui s'adresse aux américains, et le côté "Dieu et Obama" sauveront l'Amérique est un peu lourd. Un bon documentaire, comme d'habitude.
Pas mal... mais un peu confus. Parfois, on se demande vraiment où Moore veut en venir, il passe par des chemins détournés pour amener son sujet. Sinon, on apprend pas mal de choses, surtout que Moore dénonce le capitalisme via des affaires moins médiatiques que celles qu'on connaît. C'est assez drôle, donc à voir quand-même.
Michael Moore demeure fidèle à son style pamphlétaire, en s'attaquant ici la folie du capitalisme et ses conséquences. C'est surtout un film pour américain, fait par un américain. Et comme d'habitude, on sort de la salle partagés entre l'effroi, la désolation voire la colère. Même si les ficelles sont parfois un peu grosses, sa démonstration reste plutôt percutante, avec son habituelle et savoureuse pointe de cynisme. Et si ça peut permettre à certains de se réveiller, c'est déjà ça de gagné !
Nous avons un michael moore rester fidele a lui meme ou certaine veriter qui derange sont mis en avant. C'est le seul qui a remis en cause le capitalisme depuis le debut de cette crise( attention aucun discours politique de ma part) et pour ça bravo. Seul bémol le coup du obama en super heros, le tout est de rester objectif dans ce genre de film M.moore.
Encore un autre Moore .. Cool ! Autant j'avais adoré les précédents, notamment Bowling for Columbine, mais celui-ci j'ai eu un peu plus de mal à avaler la pillule ! Ce film me fait penser à une longue campagne politique pour un parti de gauche, voire même d'extrême gauche, en dénonçant les dérives dont le gouvernement de "droite" est complice et responsable. Le tout en pointant du doigt les méchants financiers qui ont mis la planète dans une mauvaise situation (pour rester mesuré). Je ne trouve pas cela particulierement intelligent de la part du talentueux Moore, qui ne fait que, il faut bien le dire, envenimer les choses et accroitre la haine de la population à l'encontre des financiers (terme assez large qui regroupe aussi bien les dirigeants ou traders que des comptables et autres analystes !). Comme si cela allait servir à quelque chose ... Et comme si tous étaient responsables ! Ce manque de précision m'a beaucoup dérangé à vrai dire, et gache, d'aprés moi, tout l'intérêt du film, heureusement illustré par quelques touches d'humour très amusantes et subtiles ! Bref, une deception ...
Michael Moore frappe une nouvelle fois sur les abbérations de "notre système" malheureusement le film est sans effet malgré les faits tout continue .... A voir
Un documentaire un peu complexe, mais amusant. Même si dans le fond, il ne nous apprend réellement rien de nouveau, car il ne dénonce rien de non connue, il reste agréable dans le style. Mais cela s’arrête là. Il suffit que l’on se soit un peu intéressé aux évènements financiers de ces derniers mois, pour que l’ennui apparaisse. Heureusement que quelques notes d’humour font leurs apparitions. En somme, nous avons un documentaire semi-intéressant, relativement bien ficelée, mais peu novateur.
Un documentaire signé Micheal Moore, un Moore qui confirme son style, rentre dedans, hironique, perspicace et sans compromis. Des traits que beaucoup retourneront contre lui, mais c est son angle de vu et c est a travers cette vision de notre monde qu il décele et evoque de facon logique, les ficelles de notre organisation sociale. Il aborde ici le theme de notre economie, ou plus precisement celle des Etats Unis, son histoire, ses moyens pour s etendre et pour asservir ... Un document parfaitement d actualité a ne surtout pas manquer.
Bien que libéral convaincu, ce film a ébranlé mes certitudes capitalistes. Je me rassure en me disant que ce qu'il dénonce n'a rien à voir avec le capitalisme, mais plutot à une forme d'escroquerie sophistiquée.
Quand on dit que les gens ne sont pas solvables alors qu'ils paient 1700 $ dollars chaque mois, c'est du mensonge. Et effectivement, quand les traites passent à 2400 $, évidement que les gens ne peuvent plus suivre ! Mais est-ce du capitalisme ou bien de l'arnaque pure et simple ?
Pour moi c'est de l'extorsion de fonds déguisée. Ce sont les contrats établis pas les banques qui sont crapuleux et illégaux. Et cette arnaque bancaire à l'échelle de la planète à fait chuter l'économie.
La finance est-elle vraiment utile à la société ?
Vous mettez votre argent dans une banque, les banquiers le prennent et jouent au casino avec. Les gains c'est pour eux et les pertes c'est pour vous. Est-ce vraiment du capitalisme ? Ou plutot de l'arnaque ? Ou du braquage de banque, sauf que les braqueurs sont les banquiers eux mêmes !
Je crois juste que Michael Moore montre clairement comment une démocratie c'est transformé en une dictature du fric, voila tout. Un retour à la démocratie est exigé, point. Pas de quoi en faire toute une histoire : )
Du même genre vous avez The take ( http://www.dailymotion.com/video/x3jtk9_the-take-1sur-5_news ) sur la crise financière en Argentine, Zeitgeist Addendum ( http://video.google.fr/videoplay?docid=-8553077763471075098# ) film à voir d'urgence : )
Michael Moore est de retour pour un nouveau documentaire à la fois drôle et percutant. Si Capitalism : A Love Story surprend agréablement, c'est parce que notre bonhomme prend de véritables risques et qu'il aborde un authentique problème de fonds : la crise de confiance qui sévit sur la planète depuis plus d'un an. Si Fahrenheit 9/11 avait de quoi décevoir - surtout pour ses intentions un peu trop faciles : matraquer Bush pendant deux heures en revenait à enfoncer des portes ouvertes - ce nouveau brûlot pourrait très bien s'inscrire dans la veine du très bon et ludique Bowling For Columbine. Bien entendu l'ensemble est démagogique, illustratif et surtout très lourdaud... Mais Michael Moore parvient avec intelligence à placer le capitalisme face à ses propres contradictions. Ainsi, les valeurs de mérite et de libre entreprise sont bel et bien factices ( l'exemple du serveur de fast-food qui gagne plus qu'un pilote de ligne professionnel s'avère plutôt aberrant ) et l'escroquerie touchant le peuple américain fascine par sa perversité. Quant à savoir si l'enquête de terrain de Moore n'est qu'une vaste supercherie ou non, il faudrait développer... Pour ma part j'ai beaucoup aimé.
Nouveau film de Michael Moore bien dans la lignée de ses précédents. Malheureusement comme pas mal de réalisateurs en ce moment, un peu moins bien à chaque fois. Sur la forme rien de nouveau et c'est bien ce qui commence à agacer, toujours la même rengaine. Quant au sujet, on apprend pas vraiment grand chose. Le capitalisme on sait ce que c'est. La crise financière aussi, ça fait des mois qu'on nous en parle. Comme d'habitude quelques témoignages tires-larmes des victimes, cette fois ceux qui ont perdu leurs maisons. Bref rien de nouveau. Bush est le mauvais garçon, Obama et Dieu sauveront l'Amérique. Ça a du pleurer dans les chaumières américaines...
Une explication simple et sympa du comment ça marche aux USA, avec un mot d'ordre pour les classes les moins riches "rébellion", choses arrivant avec Obama au pouvoir.
Le truc qui fait de Michael Moore un documentariste hors pair, c'est qu'en concentrant l'attention sur son personnage de témoin provoc et naïf, il laisse passer sur les côtés des morceaux de vérité à l'état brut. Libre ensuite au spectateur le soin de les saisir ou pas, mais au moins quelque chose se met à témoigner. En ce sens son baroud contre la capitalisme est peut être moins abouti que son film sur le système de santé US (où on le voyait déambuler avec un groupe de gens tous plus obèses les uns que les autres : quelle vision !), mais il donne de l'espoir au final. Ce que fait Moore ici, c'est d'explorer les limites de la dénonciation dans un système tellement certain de sa légitimité qu'il ne nous renvoie qu'un regard étonné. C'est comme si vous demandiez à un spéculateur " ça marche la prédation aujourd'hui, man ?", et que le type vous tapait sur l'épaule en disant "Ah, ah, sacré farceur, va !". De l'espoir, parce qu'on se rend compte que la conscience évolue aux states, et qu'à côté de la classe politico-affairiste on trouve des réprésentants du sénat dont la qualité du discours laisse sur le cul, avec une analyse de la réalité quasi inconnue chez nous (une sénatrice parle de "gangsters de la finance" lors du vote chahuté du plan de recapitalisation des banques US). Rien que ça justifie dix fois ce film.