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jean chaverondier
3 critiques
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3,0
Publiée le 19 septembre 2024
Un film toujours d actualité qui évoque la difficulté d intégration d une partie de la population issue des quartiers défavorisés ou violence inculture et prejuges souvent d origine culturelle et religieuse délient le lien social et le vivre ensemble et mettent en péril les valeurs de l école républicaine basée sur la laïcité l égalité et l importance su sa oir et du. vIvre ensemble. Isabelle Adjani en enseignante idealiste qui pète les plombs incarne a merveille les revendications féministes égalitaires et sociales de ces quartiers de non droit et de lmsère sociale ou les idéaux républicains sont régulièrement bajoues. Bref un bon film revendicatif et humaniste qui prône le respect et l égalité homme femme et combat les préjuges sexistes ou racistes. Bref un bon film plus que jamais d actualité
Un drame social au concept original et captivant. Isabelle Adjani et Denis Podalydès y sont excellents. Ça aurait pu être vraiment réussi si ça n'avait pas été autant basé sur une montagne de clichés. Artistiquement c'est pas bien intéressant mais le plus fort du film c'est son côté satirique et critique : tous les personnages sont des caricatures de personnes qui malheureusement existent vraiment. Il aurait seulement fallu être un peu plus réaliste pour maximiser le côté dramatique.
Une plongée sans concession dans le système éducatif français à bout de souffle, mais pas que, les divers aspects de la « cité » sont également abordés de manière frontale, et dans tout cela, on retrouve la place de la femme, bien loin de nos espérances à tous … Le réalisateur ici ne prend pas de gant et nous met face à la réalité sans se soucier de la bien pensance à la mode du moment. Le scénario est bien trouvé et accrocheur et Isabelle Adjani malgré son habituel sur-jeu est tout à fait plausible dans ce rôle casse-gueule. On se prend au jeu, c’est parfois irrespirable mais certaines interprétations gâtent malheureusement la fête, on ne peut pas dire non plus que la mise en scène soit incroyable. Mais bon, la bombe est lâchée et ça a le mérite de ne brosser personne dans le sens du poil, alors oui ce n’est pas parfait mais ça fait du bien de prendre quelques vérités en pleine face de temps à autre.
Quelle claque ! Une prof de français dans un collège ou lycée pourri de banlieue subit le désordre permanent de sa classe jusqu'à ce que la découverte d'une arme à feu fasse tourner le cours en drame. La première demi-heure est mal-aisante tant elle est insupportable de vérité avec ces élèves indisciplinés et une tension continue. Les portraits sont faits à l'acide : le proviseur falot qui avoue transformer son établissement en "garderie sociale", les profs veules toujours à chercher le compromis raisonnable et en réalité en démission devant l'inacceptable, la violence quotidienne justifiée par des motifs religieux et surtout le "pas de vague", la décrédibilisation de ceux qui gêne cette course "au progrès" ou encore la place des médias. Le jeu des acteurs est bluffant et Isabelle Adjani incroyable ! Une limite à ce film : il faut avoir le moral pour le regarder !
Comme dit par d'autres ce film dénonce beaucoup de problème que rencontre les établissements en zone prioritaire même si je pense qu'on voit plus les cas exposés dans le film au lycée. Il n'est donc pas du tout politiquement correct en effet. spoiler: Même si dans la dernière partie le réalisateur a voulu n'a pas voulu réduire l'impacte de l'accusation de raciste sur la prof en révélant ces probables origines algériennespoiler: La performance d'Isabelle Adjani est phénoménale dans ce film elle crève clairement l'écran et toute proportion gardée j'ai trouvé l'acteur qui joue Mouss assez bon.
Outre la performance magistrale d' Adjani dans ce rôle de prof dépressive au bout du rouleau , ce film percutant au ton très politiquement incorrect dénonce les problèmes en banlieues comme la violence verbales et physiques des élèves , les tensions communautaires , le viol , le rejet et le mépris à l'encontre des élèves trop bien élevés , le laxisme et la complaisance de certains profs face à cette situation ...
Excellente interprétation, scénario intelligent, beaucoup d'émotion et de sensibilité. Le monde n'est ni blanc ni noir, l'éducation est une des clefs mais de quel trousseau?
« Une journée de la jupe, non mais qu’est-ce que c’est que ces conneries ? Pourquoi pas une nuit du string, pendant qu’on y est ? »
Démarrant sur une situation à la limite de la probabilité, La Journée de la Jupe s’étire dans un univers parallèle, caricatural. Reste que l’idée de donner cours en braquant un flingue sur les élèves peut susciter des vocations.
Pouf pouf.
Si le scénario a de quoi séduire, surtout porté par une Adjani exceptionnelle au bord de la crise de nerfs, mais aussi par les jeunes (notamment Yann Ebongué et Sonia Amori), on regrettera les interruptions intempestives même si elles permettent de contextualiser la situation de ce collège de banlieue et, surtout, de faire tenir sur la longueur. Les scènes en huis clos sont clairement le coup de génie de ce film, d’une incroyable densité.
Film vu récemment qui met une grande claque surtout avec le recul des années qui ont suivi. Réalité affligeante et effrayante. Isabelle Adjani est extraordinaire, les autres acteurs sont également parfaits. Quand on voit ce film après l'assassinat de Samuel Paty et autres évènements tragiques, cela prend encore une autre dimension. A voir absolument !
Film coup de poing et si (admettons le) la réalisation n'a rien d'extraordinaire (sans toutefois déméritée) c'est surtout de par son fond que ce film fait mouche. Ben oui, messieurs les autruches, ce n'est pas du racisme ou de l'ostracisme que de montrer une vérité que nous ne voulez pas voir. Des classes transformées en garderie sociale et livrés à loi des caïds, ça existe. Je sais on va dire que ce n'est pas comme ça partout, mais l'arbre ne saurait cacher la forêt. On peut raconter tout ce qu'on veut et trouver des excuses à tout le monde, c'est tellement facile, mais le maître mot de ces situations c'est bien la perte du respect. Et tant que le respect ne sera pas rétabli, la situation ne fera que s'empirer. On va nous dire "il y en a qui s'en sortent…' encore heureux, mais ceux qui s'en sortent ne sont pas le nombre, ils sont l'exception. Un mot sur l'interprétation, Adjani nous fait une prestation remarquable, Denis Podalydès s'en sort bien. Un film fort, dur mais nécessaire.
Très bon film sur les problèmes dans les Zones Rep et le problème des citées. L'enseignement dans ces milieux c'est un enfer Mais c'est aussi parcequil n y a aucune mixité sociale .
Mon dieu que c'est mal joué, j'ai à peine tenu une vingtaine de minutes devant ce navet. Les personnages sont insupportables et sonnent faux pour la plupart. On se croirait devant une mauvaise VF alors qu'il s'agit malheureusement de la performance même des acteurs qui laisse à désirer.
Dans un registre nettement moins performant que « Entre les murs », ce film de Jean-Paul Lilienfeld brosse le portrait d’une génération de collégiens en échec scolaire. Avec une mise en scène très pauvre, on a le droit à un huis-clos théâtral décrivant la prise d’otage d’une classe par une enseignante dépressive (Isabelle Adjani, obtenant ici le César de la meilleure actrice en 2010). L’intrigue ne présente guère d’intérêt mais permet d’aborder les thèmes du respect et de la considération de la femme avec des propos rudes et percutants. Bref, une description sans fioriture d’un contexte social et culturel rarement exposé au cinéma.
Petit addendum avant d’entrer dans le vif de notre critique, Mais les films parlant des banlieues de Paris ou de Marseille, on est contraint de tomber dessus pour peu que l’on se mette à s’intéresser à la vie scolaire décrite par le cinéma (français ici). De là à penser que ce sont les seuls lieux dignes d’intérêt pour filmer la vie au collège ou au lycée, la marge est ténue. Ce qui nous est systématiquement montré est délétère, dégueulasse, d’une manière de s’exprimer insupportable, asservi à des idéologies farfelues et où l’on utilise à foison un mot dont on ignore la signification « respect ». Une population le plus souvent stigmatisante quand elle n’est pas exécrée mais qui nous est à chaque fois dépeinte en victime. De ce pot pourris nous sortent comme à l'accoutumée quelques fulgurances de bons sentiments, rassurants pour ceux qui regardent je présume. Cela étant, le film n'est pas mauvais, L'idée d'une prof excédée qui prend ses élèves en otage est originale. Le pistolet trouvé dans le sac du meneur de la classe étant l'élément déclencheur de la véritable histoire. les jeunes acteurs et Isabelle Adjani tiennent très bien leur rôle, la tension et l'hystérie sont palpables. le conciliateur du RAID est convainquant dans un rôle pas facile entre être menaçant et rassurant. Par contre j’ai trouvé son supérieur bien conciliant avec lui, alors qu’à ses dires il n’avait qu’une envie, celle d’intervenir. Mais ce qui m’a choqué fut tout de même la prestation de la ministre de l’éducation… ou de l’intérieur, totalement réactionnaire, à coté de la plaque et d’une vulgarité qui est une honte pour la nation, Si c’est le reflet du comportement des « élites » dirigeantes, pas étonnant que les quartiers populaires soit dans une telle déliquescence face à une telle non crédibilité.
On ne dirait pas une seconde que c'est un téléfilm. Quelle actrice fantastique. Quel scénario. Pas de manichéisme pas de politicaly correct. Juste l'émotion une et la vérité des sentiments.