Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Le cinéphile
687 abonnés
2 746 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 14 décembre 2016
Esthétiquement plutôt laid, La Journée de la Jupe repose d'avantage sur son scénario que sur son aspect artistique. Pitch intéressant d'une prof de banlieue d'un collège difficile qui perd le contrôle, le long métrage traite de sujets sociaux, idéologiques et politiques intemporels et encore aujourd'hui très actuels. Entre la difficulté d'insertion et d'adaptation des jeunes de banlieues, d'éducation des professeurs qui manquent de moyens et les problèmes religieux quant à savoir où s'arrête la laïcité, La Journée de la Jupe ratisse large et se perd parfois dans ses propos qui apparaissent quelques peu flous. Mieux vaut préférer Entres les murs. César de la Meilleure actrice pour Isabelle Adjani.
Un film dur, au sujet ô combien brûlant, magnifié par Isabelle Adjani qui nous gratifie d'une de ses plus violentes compositions, entourée d'un parterre de jeunes comédiens bien campés permettant de rendre compte au mieux de la réalité complexe et brutale des établissements scolaires de banlieue. Œuvre militante s'il en est, le film n'est pas pour autant manichéen et frappe fort et juste. Mis en scène avec justesse, il évite les effets faciles et instille le malaise de manière très efficace.
Le film soulève des questions actuelles et intéressantes bien que cela ne soit pas vraiment poussé, cependant la réalisation a un air bien trop proche, voir inférieur, de celle d'un téléfilm et n'est que très peu convaincante.
Pour interpeller, pour dénoncer, il faut souvent prendre des extrêmes afin de réellement "choquer" le spectateur pour qu'il se questionne, s'interroge sur ce qu'il a vu. C'est le cas ici, sauf que, après recherches sur le net, ces extrêmes existent et ces enseignants se murent dans le silence pour les raisons exposées dans le film. Malgré une fin mélodramatique, "la Journée de la jupe" est un drame français adroit doté d'un rythme élevé, d'un bon scénario et d'interprétations convenables. Attention, certains qualifient ce drame de film réactionnaire, ce n'est pas le cas.
Une bonne surprise. Ce film traite des problèmes dans les lycées difficiles de banlieues avec la professeur fragile qui est victime de la violence de ses élèves, elle finit par craquer et prend en otage sa classe. Le film repose alors sur toute la prise d'otage et les négociations avec les policiers, et nous découvrons la réalité des quartiers difficiles avec la violence, le viol, et surtout la place de la femme dans la société. Un peu déçu par la fin, mais c'est un excellent film très puissant.
A partir d'un thème actuel mais peu fréquent en cinéma, Lilienfeld nous propose un film vraiment fort. Même si le scénario abracadabrant frise parfois l'improbable voire le dérisoire, l'envergure et le talent d'Isabelle Adjani ainsi que la belle prestation de Denis Podalydes nous font vivre une histoire poignante.
Un film français ... mais bien ! C'est malheureusement trop rare. La journée de la jupe dénonce à la fois les conditions et les difficultés rencontrées par les enseignants pour faire leur métier dans des quartiers "sensibles" et aussi une certaine dérive de la société française, notamment concernant les rapports hommes-femmes au travers du prisme de la religion. Excellent film qui dit bien ce qu'il à a dire, sans y aller par quatre chemins. Certaines vérités qu'on n'entend plus, le politiquement correct étant de mise, son énoncées crument et sans langue de bois, pour notre plus grand plaisir. Isabelle Adjani s'en sort bien, les élèves sont convaincants également. Denis Podalydes en négociateur du RAID, quant à lui, peine à trouver le ton juste, d'ailleurs le côté policier du film est à mon avis moins réussi que le côté prise d'otage avec les élèves. On s'étonnera du différend entre le négociateur et son supérieur, ainsi que de l'évocation de ses problèmes de couple qui interfèrent avec les négociations ou encore de l'absence de psychiatre. Cet aspect du film a été négligé et c'est dommage car c'est un travail essentiel du RAID et du GIGN. Un excellent film qui remet les pendules à l'heure, que je regrette de ne pas avoir vu avant malgré quelques faiblesses et invraisemblances (la fin est assez brouillonne) qui ne gâchent toutefois pas notre plaisir.
Une petite claque ! Le film s'en prend ouvertement à l'Education Nationale dans les banlieues difficiles. Il y a, certes, beaucoup de clichés racoleurs (réalisé 2 ans après les fameux embrasements à la suite de l'affaire de Clichy-sous-Bois). Cependant il a le mérite de s'attaquer à de vrais problèmes, sans complaisance. On regrettera une Police peu cohérente.
Je retardais le moment ou j'allais le voir...puis enfin le soir arrive, eh bien j'ai eu mal aux oreilles, aux yeux et au cinéma ! au secours Adjani hurle et surjoue au possible, c'est agaçant, de mon canapé je lui disais " ferme ta gueule " mais elle m'écoutait pas bien sûr ! pas du tout en vie de le revoir.
Isabelle Adjani, dans la peau d'un professeur de français désemparée et harcelée, livre une prestation parfaite dans ce huis-clos saisissant mais assez prévisible. L'évolution de son personnage est ébouriffante, et Adjani sombre dans une psychose fort bien mise en valeur. Si le dénouement final est prévisible et décevant, et que les prestations sont pour la plupart justes et crédibles, le scénario en lui-même reste basique et peu emballant, sans doute a cause de ces airs de téléfilms. "La journée de la jupe" est un agréable film, divertissant et percutant, mais loin d'être une réussite totale.
La Journée de la Jupe a un sujet casse-gueule, difficile de ne pas tomber dans le pathos et la facilité avec cette prise d'otage dans un collège de banlieue. Il y a bien quelques maladresses mais globalement le film s'en tire pas trop mal. Le déclic qui fera basculer cette prof de français est correctement amené, il arrive pendant un cours banal, le cours de trop. On sent que Sonia Bergerac fait cela par désespoir de cause, qu'elle veut juste une journée normale. Le film poursuit en se concentrant sur l'évolution de ce personnage mais aussi des élèves enfermés, qui possèdent chacun un point de vue différent sur la situation. C'est un bon point : chaque ado a un passé différent et une conception propre du respect, de vie en banlieue et de l'école. Il y a les caïds et ceux qui ont laissé tomber mais aussi ceux qui veulent simplement venir en cours sans se faire harceler. Le scénario ponctue cette prise d'otages par quelques changements de situations bien vus mais qui ne vont pas au bout de leurs idées. Il y a également quelques scènes assez bizarres, qui arrivent sans trop de justifications, mais on peut toujours mettre cela sur l'état psychologique de la prof qui est à bout de nerf. On notera quand même que les élèves font quand même assez les malins devant une arme à feu, ce qui est loin d'être réaliste. Mais le portrait le plus réussi, ce n'est pas celui du collège difficile ni de la banlieue enfermée sur elle-même, c'est celui de l'organisation de l'éducation au niveau de l'établissement et du ministère. Le film dépeint une situation difficile, où les profs font la police et doivent négocier avec les élèves, où le principal ne fait rien car il a les mains liées et où l'académie n'agit pas parce qu'elle n'a pas de meilleure alternative à proposer. L'hypocrisie des collègues de Sonia Bergerac a quelque chose de vraiment d’écœurant, tout comme celle du principal qui préfère partir plutôt que d'affronter les parents et les journalistes. Isabelle Adjani et Anne Girouard jouent particulièrement bien dans ce film, mais l'ensemble du casting est bien dirigé, à l’exception de Jackie Berroyer qui n'est jamais juste. Le casting croit à cette histoire et par conséquent les spectateurs aussi, dommage que cette fin peu réaliste vienne assombrir le tableau. Un film avec un propos intéressant cependant.
Un film magnifique, inclassable ; tout y est, une actrice au sommet de son art, de jeunes talents prometteurs, des situations improbables, de l'humour... et du drame...
La Journée de la Jupe est un film, pour ma part, extraordinaire qui dénonce avec brio les problèmes des collèges, de respects et les difficultés à enseigner en banlieue. Ce huit clos nous tiens en haleine pendant une heure et demie et on a beaucoup de compassion pour la prof à bouts de nerfs qui à prit sa classe en otage. Ce drame psychologique nous fait réfléchir à la façon dont change le monde en ce moment et ça fait limite peur parfois. Isabelle Adjani atteint le somment de sa carrière après quelques années d'absence et elle est évidement parfaite et d'ailleurs elle est faite pour ce rôle, elle n'en fait ni trop ni pas assez. Les autres acteurs (les jeunes prit en otage) jouent très bien aussi, ce qui fait qu'on a vraiment l’impression d'être avec eux dans ce théâtre et la B.O colle très bien avec le film. En plus de ça, spoiler: on a une fin vraiment très émouvante et on se dit que c'est horrible qu'elle en finisse là.
En résumé, La Journée de la Jupe est un film magnifique, tragique et très émouvant qui est à voir absolument !
Un film assez bon qui fonctionne avec une Isabelle Adjani assez bonne et un scénario simple mais efficace. Les jeunes ne sont pas très bons acteurs mais le film interpelle, surtout par sa fin spoiler: assez tragique . Le film a quand même quelques lourdeurs mais il n'est pas à jeter, car il fait réfléchir.
Jupe alors ! je soulevais ce long-métrage avec une grande appréhension en sachant que je redoutais définitivement le pire. Il se passa pas un seul moment sans que j'entende parler de cette journée de la jupe. Après dix minutes de visionnage, retournement de penser. Nous sommes face à un drame social bien interprété par une actrice pas du tout méconnu, j'ai nommé Isabelle Adjani. Elle joue une prof et va vivre une journée de trop auprès de ses élèves. L'éducation, le racisme, le respect, tout ceci, elle le traitera comme une leçon de passage pour les élèves. La Journée de la jupe est comme une craie qui grince dans nos oreilles, tension et bouleversant.