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stans007
23 abonnés
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3,0
Publiée le 26 mars 2021
Un prof disjoncte dans l’ambiance d’un de nos collèges républicains, malheureusement décrite avec réalisme. La suite se dilue dans des complications simplificatrices peu crédibles.
Un très bon film qui fait penser au roman "Rage" de Stephen King. La mise en scène en est clairement inspirée. Un angle plus "moderne" toutefois, maintenant ce sont les profs qui pètent des câbles en ZEP.
12 ans plus tard un Samuel Paty finit décapité... Pas de soutien de ses collègues, du directeur et du ministère, élèves et parents d'élèves complices.... Il suffit de voir les critiques presse pour voir ce qu'est l'islamo-gauchisme
En tant qu'enseignante je peux témoigner de la justesse de ce film qui portraie une jeunesse en déliquescence, une notion de respect tombée aux oubliettes et un désarroi viscéral face aux réactions, postures ou idées adolescentes. Même si certaines péripéties peuvent sembler excessives voire invraisemblables aux profanes, j'affirme mon empathie totale avec cette femme qui ne veut qu'exercer son métier pour instruire et aider ses élèves. Isabelle Adjani campe avec force et sensibilité une professeure confrontée à une violence banalisée, cachée et bien peu assumée face à de jeunes acteurs convaincants. Reprocher à l'intrigue les divers fils thématiques qu'elle entremêle c'est nier la réalité des problématiques multiples auxquelles nous pouvons être confrontés sans disposer nécessairement des outils pour y remédier. Une fiction qui manifeste une fine compréhension d'un univers décrié et dédaigné par manque de compréhension et de connaissance. Utile.
Une tension dramatique intéressante mais on assiste là à la fête des clichés. Stéréotype sur stéréotype, dans un climat volontairement anti-banlieusards, anti-pauvres et anti-immigration... Isabelle Adjani, agneau de Dieu offerte en sacrifice avec ses yeux bleus tout ce qu'il y a de plus tendre et de français de souche, est érigée en victime ultime souffrant d'une situation infernale. La nausée remonte.
Il n'y a pas que la performance d'Isabelle Adjani mais le travail de toute une vraie équipe de comédiens dans ce film . Sa force c'est d'être filmé très proche des acteurs ce qui en fait quasi un documentaire . Un vrai film coup de poing .
Comédie tournant au drame. La prof confisque spoiler: un pistolet d'un étudiant et l'utilise pour reprendre le contrôle, jusqu'à ce que les choses prennent le contrôle. Moins pire que les fusillades des États-Unis quand même.
Je n’exagérerai rien en disant que "La journée de la jupe" est très probablement le film le plus mal joué que j'ai pu voir de ma vie, et qu'au delà de ça, la mise en scène et les événements qui se produisent sont d'un ridicule tellement affligeant que je ne pouvais que me poser la question "C'est vraiment en train d'arriver? Je vois vraiment ce que je vois?" Et bien oui, ce film transpire l'incompétence du réalisateur, de l'équipe technique et encore une fois de l'équipe de recrutement du casting. J'avais l'impression de voir une salle de théâtre mal éclairée remplis d'acteurs débutant ne sachant jamais où placer sa phrase ni quelle gestuelle avoir. Une catastrophe incroyable.
Pour moi, la Journée de la Jupe c'est déjà une actrice, au sommet de son art. Tantôt flippante, tantôt émouvante, Isabelle Adjani est complétement incarnée. Ensuite, il s'agit d'un drame psychologique, d'un thriller, d'un drame sociologique, d'un "fait divers" contemporain. De ce dernier point de vue, ce drame ouvre la porte à de nombreuses interrogations et débats de société : la place des femmes, l'éducation, les inégalités sociales, les "barrières" générationnelles, la vindicte populaire...
Voilà une cause qui a tout l'air d'être, à première vue, désespérée : essayer d'enseigner à des adolescents issus d'un quartier sensible le respect mutuel et la discipline. Car c'est avant tout cela qu'essaye d'interroger le cinéaste chez le spectateur. Peut-on changer les choses quand tout semble immuable ? Un drame français qui a le mérite de s'attaquer à des problématiques encore taboues, autour de la condition féminine dans les quartiers défavorisés. Retour gagnant pour Isabelle Adjani, plutôt crédible en prof de banlieue prête à péter les plombs. Quelques invraisemblances dans le scénario mais la montée en tension est bien rendue. Original.
Un film émotionnel et engagé, dommage qu’il ait choisi d’intégrer un scénario d’action policière. Sur la violence dans les école, sur le respect, sur l’avenir, il y a des choses à dire, et il en dit beaucoup. De façon caricaturale, surréaliste, brutale. Avec du coeur, de la rage et des larmes. De la compréhension et de l’incompréhension. Il a un message qui doit être entendu.
La Journée de la Jupe est un film très intéressant. Isabelle Adjani porte superbement le film avec une très bonne écriture du personnage, auquel on adhère immédiatement. On ne s'ennuie pas, les rebondissements sont bien trouvés. Le film amène à réfléchir sur une thématique compliquée, mais très bien gérée. Un bon film.
La journée de la jupe est un huis clos qui se déroule dans une salle de théâtre et qui permet alors de multiples rebondissements, le lieu s y prêtant. Isabelle Adjani est assez inégale, elle est parfois très juste et touchante mais également, au début surtout côté de la plaque en surjouant. Les jeunes eux sont bien dans leurs rôles et le personnage finalement le plus intéressant est le négociateur ce qui est assez surprenant car il n était pas nécessaire au film. L histoire est elle très intéressante car elle s intéresse aux rapports sociaux dans les cités, au rapport avec la famille, les amis, l autorité mais aussi le racisme ou le sexisme. Beaucoup de thèmes donc qui permette d appréhender les difficultés que rencontrent ces jeunes et les êtres qui les entourent. La réalisation est habile, la musique bien choisie et les rebondissements nous captivent, un bon film à voir.
Diffusé à la télévision avant sa sortie en salle, ce film choc reste à ce jour le record d'audience absolu pour la chaîne Arte, avec 2,5 millions de téléspectateurs. L'histoire : dans un collège de banlieue difficile, une prof de Français – superbe Isabelle Adjani dans un rôle qui lui valut le César de la meilleur actrice – prend en otage une partie de sa classe, excédée par le comportement quotidien et les postures permanentes de ses élèves. Avec une liberté de ton rare, ce film décortique les maux d'une jeunesse sans repère – il s'adresse d'abord et surtout à elle – prenant le parti de l'intransigeance vis-à-vis de l'école laïque, raillant les partisans des petits arrangements avec ses valeurs comme des discours misérabilistes et déresponsabilisants. En résulte une œuvre au message percutant, et un véritable cri d'alarme face à nos renoncements collectifs. Jean-Paul Lilienfeld pointe ainsi du doigt certaines logiques qui prévalent dans une partie de la jeunesse hexagonale : misogynie, antisémitisme, refus de l'autorité, pratiques mafieuses, utilisation de l'argument religieux, loi du silence, domination de petits caïds, violence physique et psychologique, absence d'esprit critique et de connaissances basiques,... autant d'éléments explosifs, constitutifs d'une véritable système de pensée parallèle, qui menacent à moyens termes des pans entiers de notre société et de notre vivre-ensemble. Des jeunes acteurs très bons, une mise en scène remarquable et un rythme haletant de la première à la dernière minute. Un coup de poing salutaire.
Dénonçant tout d'abord les difficultés du monde enseignant, le film bascule ensuite vers une descriptions des malheurs des banlieues. Bien joué par moments, peu crédible à d'autres, le fil pêche surtout par son manque de direction : à force de tout dénoncer, le film sombre dans le pathos et le polar, faisant peu à peu oublier ses objectifs principaux.