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matt240490
83 abonnés
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4,0
Publiée le 7 octobre 2011
Dans un collège en difficulté, si ce terme convient, Isabelle Adjani, professeur de français, pète un plomb sous l'énervement et la panique et prend ses élèves en otage. C'est au travers d'un bon petit huis-clos de 1h30 que Jean-Paul Lilienfeld nous raconte cela. Le film permet de mettre à jour de nombreuses choses : les jeunes sont désorientés, racistes même envers leur propre religion, se permettent de critiquer sans connaître, n'ont qu'insultes à la bouche. Tout comme dans Esprits Rebelles, La journée de la jupe parle de ces jeunes en difficulté et de la difficulté pour leurs enseignants de gérer la situation. Bon film.
Voilà le premier film que je vois avec Isabelle Adjani, déjà très connue des français. Bien dirigé par son réalisateur, il nous amène dans une ambiance où la prof. d'un lycée perd son auto-contrôle et engage les élèves dans une aventure très délicate, avec une arme prête à faire du mal à quelqu'un. Bravo pour l'histoire très bien faite, et pour la réussite participation de Isabelle dans le rôle principal.
Ce film est difficile à noter. Il est par moment ridicule, grotesque et maladroit, avec une mise en scene grotesque et approximative mais par moment, il devient excellent, surtout à la fin. Il a le merite de denoncer un malaise social et de poser des questions, sans y apporter de reponses toutes faites. Un film a voir donc, si on lui pardonne son pretexte (la professeur qui "grace" a une arme a feu devient preneuse d'otage de ses eleves). Globalement, les acteurs sont assez bon.
Derrière son titre peu annonciateur des événements, La Journée de la Jupe cache un huis-clos oppressant et réaliste. Une prof de Français dans un établissement difficile qui pète les plombs et prend ses élèves en otage. C'est exactement le genre de choses qu'on peut entendre dans les informations, ce qui rend le film angoissant. Le scénario est très bien écrit, le métrage ne possède aucun temps mort et Isabelle Adjani est magistrale. Un excellent film.
quel dégoût de voir un film aussi médiocre. ça vol vraiment très très bas... quoi dire de ce film, vraiment là je ne sais pas, c'est un très grand navet.
Ce film est complètement caricatural. Tous les élèves ne sont que des fils d'immigrés, voleurs, violeurs à l'occasion, et sympathisants du fondamentalisme musulman. Les enseignants sont tous décrits comme des couards qui se laissent taper dessus par les élèves. C'est une honte de montrer une telle réalité, quand on sait les efforts héroïques qu'accomplissent quotidiennement les enseignants dans les zones difficiles, et la bonne volonté admirable de la majorité des élèves (je le sais, parce que je suis moi-même enseignant dans ces zones difficiles). Adjani est complètement hystérique du début à la fin, et rien que ça c'est éprouvant. Franchement, on comprend les élèves qui la martyrisent. Pris dans la spirale de la caricature outrancière, le film hésite entre le ton de la comédie beauf et celui de la tragédie extrême. Malgré une fin exagérément larmoyante, il ne parvient pas à choisir entre les deux, et nous avons affaire à une histoire tiraillée entre la bouffonnerie et le drame moralisateur. Tout cela est nauséabond. Je ne serais pas surpris d'apprendre que le réalisateur vote pour l'extrême droite.
Tenant la route grâce à l'interprétation magestueuse d'Adjani et de jeunes acteurs épatants, "La Journée de la jupe" est une vraie claque dans la sphère de l'Education Nationale. D'une intensité rare, poussant la réflexion très loin (peut-être de manière un peu poussée) sur la condition de la femme en banlieue, en patriculier quand elle est prof, ce film est une expérience cinématographique dont on ne sort pas indemne.
Véritable claque au visage, "La Journée de la jupe" est un film français jouant sur les mêmes thèmes qu'"Esprits rebelles" ou du plus récent "Écrire pour exister". Histoire originale avec un scénario complet et travaillé, rien ne semble pouvoir entacher la critique de cette œuvre. Démontrant avec puissance les difficultés rencontrées par les professeurs dans les milieux sensibles, "La Journée de la Jupe" a parfaitement su garder un équilibre tout au long de sa progression. Côté casting, Isabelle Adjani est impressionnante et semble véritablement possédée par son rôle. Suscitant à la fois excitation, tristesse et intérêt, l'évolution de son personnage durant cette courte période est une réelle prouesse tant au niveau de l'écriture qu'au niveau des paroles et des expressions. Le reste du casting, bien que totalement inconnu, colle parfaitement aux rôles qui leurs sont attribués et ne font que renforcer la profondeur et le réalisme du long-métrage. Donnant également lieu à une légère tension distribuée de manière homogène, "La Journée de la jupe" se laisse regardé sans difficulté. Un fantastique huit-clos made in France.
Un film qui brise le silence et dénonce les problèmes actuels de l'éducation en transgressant le côté tabou de certains sujets. Une vraie réussite avec un rythme entrainant, des rebondissements et une fin assez bonne. Isabelle Adjani, parfaite, a encore une fois largement mérité son Cesar de la meilleure actrice ! Un film à voir !
Evidemment, on pense à "Entre les murs", film plus édulcoré et plus optimiste, qui partait néanmoins du même point de départ, qui semble incontestable, sauf par quelques "journalistes" de gauche (on notera au passage que les acteurs du film, que ce soit par leur origine ou par leurs penchants politiques, peuvent difficilement être taxés de "racistes") : les collèges et lycées des banlieues "chaudes" sont devenus, ou en train de devenir, des zones de non-droit. On pense également au film allemand "La Vague", qui a en commun avec "La Journée de la Jupe" de partir d'une très bonne initiative mais d'être dans l'ensemble plutôt raté sur la forme. On peut enfin penser au film de Kechiche, "L'Esquive", ou il était déjà question de banlieue et de théâtre classique (film au demeurant insupportable). Le problème du film de Lilienfeld, c'est que son scénario est brouillon, faible et parfois un peu stupide, notamment en ce qui concerne le flic incarné par Podalydès ou la ministre. Et sa réalisation fait définitivement plus "télé" que "ciné". Le film a lancé des polémiques, à mon avis injustifiées, car bien qu'il relate une expérience radicale, il n'en demeure pas moins inconsistant. Le film parfait sur le sujet reste encore à faire.
Ce film reflète parfaitement se qui pourrais arriver avec un système éducatif dépassé, le scénario et le talent des acteurs font passer le message du film de la meilleur des manières :)
Une idée de fond très intéressante, pour un film au final assez laborieux, et beaucoup moins immersif et prenant que La Vague. Entre deux moments de creux ça cri, ça hurle, ça ouech et pourtant ça sent le récité tout du long, le manque de sincérité tout simplement.