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Un visiteur
4,0
Publiée le 18 mars 2014
Que le début de ce film est anxiogène ! Cette meute d'élève prête à se nourrir de cette prof de français dans l'exercice de ses fonctions est abominable. On reste scotché par tant de réalisme car il suffit d'avoir fréquenté l'univers de ces élèves pour en reconnaître la véracité de leur actes, de leur langage et de leurs attitudes. Adjani joue avec une fabuleuse conviction. Tantôt perdue, tantôt exaspérée elle porte le propos du film qui reste toujours d'actualité. Une tragédie sociale dénonciatrice qui loin d'être parfaite se focalise sur sa mission principale : alerter !
Belle prestation d'Adjani dans un film qui sort du lot, original et percutant. "La journée de la jupe" exprime le raz le bol des professeurs, avec une plume assez talentueuse. C'est frais, ça change, même si ce n'est pas révolutionnaire, ça a le mérite de surprendre par son sujet et par la simplicité de sa mise en scène où le jeu de son actrice principale attirera toute l'attention. Le câble a pété, et arrive a fouetter le spectateur.
Ce film reflète complètement la société française actuelle fils d'immigrés, voleurs, violeurs à l'occasion, et sympathisants du fondamentalisme musulman en plus avec Flanby et la teubira ça va pas 'arranger ça va être pire la descente de la france est en marche . Adjani sacré coup de vieux , déjà qu'elle n'était pas belle là c'est le déclin
Ce film reflète complètement la société française actuelle fils d'immigrés, voleurs, violeurs à l'occasion, et sympathisants du fondamentalisme musulman en plus avec Flanby et la teubira ça va pas 'arranger ça va être pire la descente de la france est en marche . Adjani sacré coup de vieux , déjà qu'elle n'était pas belle là c'est le déclin
Je crois bien que là , Isabelle Adjani donne une leçon d’interprétation dont certains devraient plus souvent s'inspirer . En effet au sommet de son art , Adjani est dirigée par Jean-Paul Lilienfeld qui lui aussi avec son film , La journée de la jupe , pourrait complexer plus d'un réalisateur français surcoté . Ce film , assez violent tout de même , met sur le tapis plusieurs points sensibles et délicats comme la tension des professeurs de banlieue sensible , le viol , les menaces à l'école et tant d'autres qu'on peut retrouver en décortiquant le film , mais tout ça sans le côté moralisateur !! Ce film est un huit clos ( justement avec une prof' de théâtre ! Et de français ) haletant et très rythmé . L’interprétation des élèves est également excellente , et le sujet est tellement d'actualité que l'on s'y croirait presque . Un petit bémol tout de même , c'est la fin que je trouve un tout petit peux trop penché dans le mélo-drame , avec aussi une petite musique de fond assez agaçante . Mais sinon ça reste un excellent film , porté par une Adjani habité par son rôle . C'est 1h30 de bonheur cinématographique français , et c'est rare alors profitons-en .
2ème fois que je vois ce film, et il est toujours aussi bouleversant, entre la détresse de cette prof qui croyait en sa vocation, et la détresse de ces jeunes se traduisant par un machisme exacerbé, du racisme, et forcément de la violence, verbale comme physique. Et la la question est posé, que faut-il faire pour gagner le respect, pour que tout le monde vive en harmonie? Difficile problème, insolvable ? Isabelle Adjani est grandiose de vérité, et les élèves sont bons également. Un film à voir absolument.
Difficile de noter ce film à la morale douteuse. Alors je vais commencer par les points positif: les jeunes acteurs sont bluffants de répondant face à une Adjani qui faisait son retour et toujours aussi à l aise pour jouer l hystérie, au milieu de cela le négociateur Denis Podalydes encore une fois impeccable. L idée de transformer la classe en un huis clos était aussi très intéressante selon moi et m a bien tenu en haleine. A côté de cela il m est difficile d encenser un film ou finalement tout s obtient par la violence. La prof obtient l attention de ses élèves parce qu elle braque un flingue sur eux, une jeune fille gagne le respect parce qu elle menace de tuer comme le jeune qui se fait racketter. La laïcité c est bien ( entièrement d accord) mais elle doit s imposer par la force ( pas d accord)... J ai du coup eu l'impression qu à vouloir traiter trop de sujet on en traitait réellement aucun et du coup les raccourcis et la superficialité mène à la simplification et à l erreur. Dommage ..
Faire un film ce n'est pas faire du cinéma. La journée de la jupe illustre ce propos à merveille. Le plus gros navet de ces derniers temps est encensé par la critique presse, la presse ne note pas le cinéma mais une opinion politique. D'un point vue technique ou formel, le film est d'une nullité assez incroyable. Adjani nous revient toute bouffie et dans le role d'une prof depressive et joue de la meme façon quand dans un mauvais téléfilm, que dis je ? dans un mauvais feuilleton style Plus Belle La vie. A la différence que plus belle la vie n'a pas la pretention d'etre une oeuvre de cinéma. Sur le fond, le propos est simpliste puisqu'il ne sagit pas de cinéma, on ne reflechit pas, on assiste passivement à l'exposition d'une opinion.
Les eleves de banlieue sont mysogines, antisémites, impolis, incultes. Le seul moyen de leur faire apprendre le vrai nom de Moliere est de leur pointer une arme sur la tempe.
Arretons nous sur le caractere mysogine de ces jeunes males fous et sur le propos du film et constatons ensemble le ridicule contradictoire qui s'en degage.
D'un coté nous avons donc une femme " qui a des couilles" dixit sa collegue, elle ce n'est pas une demi fiotte qui " baisse son froc" devant les eleves tel ce prof "gauchiste" et bobo.
Or nous avons là une rethorique typiquement machiste qui assimile la dureté à la virilité et la diplomatie à la faiblesse!
Ce film est donc machiste, mine de rien! Mais oui dressons donc nos élèves difficiles à coup de pistolet et ils sauront enfin le vrai nom de Molière! Je préconise personnellement d'utiliser un taser à chaque bêtise proféré par les élèves, je suis persuadé qu'ils seront plus réceptifs de cette manière! Passons sur la rhétorique coloniale des parents qui se sont sacrifiés pour leurs enfants, qui relèvent d'un mépris et d'une ignorance significative de ce que ces gens ont accompli. Quitter sa famille, changer de continent et de civilisation, ça ne mérite pas le respect si vous ne bossez qu'à Peugeot ou comme éboueur. Passons sur le mépris de classe, souvent corollaire du mépris tout court.
Ainsi donc notre professeure professe telle une missionnaire à des indiens sauvages ce qu'ils doivent faire pour être digne d'humanité. Sans paternalisme aucun bien sur!
Que dire des parents des élèves tout sucres alors que leurs enfants risquent de crever? Mais non voyons, ces parents là ce sont ces sous-êtres qui baissaient l’échine pour que leurs enfants aient une vie meilleure! Ils sont soumis , c'est comme ça, c'est dans leurs gènes disait-on pour justifier la colonisation.
Voilà un film d'une stupidité affligeante qui est un prétexte à étaler une pensée bas de plafond et réac qui n'est que le paravent d'un racisme latent.
Qu’est-ce qui ne faut pas faire de nos jours pour pouvoir faire un cours de littérature et parler de Molière ! Blague à part, je remarque que peu de gens mettent l’accent sur un des points forts les plus évidents du film, son humour acide, démago, décalé, tout ce qu’on veut mais humour quand même. Il suffit d’écouter les répliques, et de voir Podalydès en négociateur, et Berroyer en proviseur de collège, c’est à mourir de rire. Le sujet est brûlant, l’aborder de façon aussi frontal, c’est culotté ; une Adjani d’une force toujours aussi explosive, quand on lui donne un rôle qui n vaut la peine. Les jeunes acteurs qui l’entourent ne semblent nullement impressionnés, (ils sont jeunes), mais on sent quand même une classe d’écart, et l’expérience en plus, (c’était à prévoir). Mis à part ce petit détail, la mise en scène est assez bonne pour un petit film d’abord destiné à la télévision. C’est bourré d’enjeux, et de rebondissements. A voir que l’on soit d’accord ou pas avec la façon dont est abordé le problème, ce n’est pas plus grotesque que la situation réelle de profs de zones dites « sensibles » qui n’arrivent même plus à faire cours.
La Journée de la jupe est une histoire très touchante. Pendant l'heure et demie, le film se sent obligé de s'attaquer à tous les problèmes simples possibles: le viol collectif , l'islam, l'immigration, le racisme ... C'est trop. La construction est maladroite.
Un film qui fait vraiment réfléchir à la société qu'on commence a voir, un jour peut être si on ne fait rien, cela pourrait tourné à de la violence telle que celle des élèves ?
une belle surprise attend le spectateur en (re)découvrant isabelle adjani quelques peu transformée (ou plutôt boudinée,on est loin du film Subway) ! Fait de société ou fiction,le scénario n'en est pas moins réaliste car on sait la nouvelle difficulté que rencontre au quotidien les professeurs face à cette nouvelle génération d’élèves irrespectueux et indisciplinés. Adjani joue vraiment bien son rôle de prof au bord de la crise de nerf, dépressive au possible, n'a rien perdue de son talent à l’écran, on est happée dans cette spirale de prise d'otages.C'est un bon film , c'est sur,on aurait du mal à trouver des critiques sur ce point.
Un film bouleversant d'une puissance phénoménale où Adjani est au sommet de son art. Lilienfeld décide de s'attaquer à un sujet sensible... sacré défi, d'autant plus dans une période où "Entre les murs" reçoit la Palme d'or pour un film finalement plutôt optimiste. Ici, le propos est désespéré, la violence est implacable, les protagonistes sont radicaux et on se retrouve tout de suite dans une véritable poudrière. Le réalisateur parvient dés les premiers plans à mettre la pression sur le spectateur grâce à une mise en scène très fine et totalement étouffante. Sans même connaître l'histoire, on sent tout de suite que tout cela va mal tourné et le cinéaste maintient toujours son film sur le fil du rasoir, sans jamais tomber dans le spectaculaire. Peut-être veut-il aborder trop de sujets et tombe-t-il un brin dans certains clichés, mais rien n'y fait on est happé, terrifié, bouleversé. Les acteurs sont tous fascinants, les collégiens sont naturels, détestables et réalistes à souhait. Adjani quant à elle est époustouflante de folie et porte sur elle toute la pression de ce personnage. Magnifique.
Un film cru, qui n'empeche touchant. On parle de sujet de societe et on ne prend pas de pincette, pas de metaphore poetique pour emouvoir. Le film est remarquable, grace � la grandiose performence de Isabel Adjani et des jeunes adolescents, il aurait meme pu etre Incroyable, si la bande son n'etait pas aussi mauvaise et si certains plan n'etaient pas de trop.