Beau et bon film inspiré de la nouvelle de Madame de La Fayette. Une éducation sentimentale à la fin de la Renaissance. Le film est romanesque, mais j'ai aussi apprécié le soin apporté aux "détails" historiques (vie quotidienne...). Lambert Wilson est particulièrement remarquable.
Pas trop mal mais un grand manque de réalisme. actrice trop âgée; surtout les relations entre cousins et pairs trop pleines de conventions même dans le badinage. ce film est dans un pseudo conformisme imaginaire qui devrais exister dans l'aristocratie
Casting pas a la hauteur .. Wilson sauve ce film d' époque !!! Bref un téléfilm plus que moyen. . Rien n est crédible , et l intrigue pas assez prenante .
Excellent film, très bien mené. Certains pourront le trouver long, et parfois ennuyeux, mais personnellement, je trouve que le film prend son temps quand il le doit. Magnifique jeu de Lambert Wilson et Mélanie Thierry. Unique (petit) bémol, le jeu de Grégoire Leprince-Ringuet un brin décevant, car un peu "fade". On aurait aimé plus d'émotion dans ses performances. Au demeurant, un film très émouvant à la fin touchante. Ce sera tout. A voir absolument.
Ce film est un ensemble de tout ce que j'aime au cinéma; l'amour de l'histoire bien sur mais surtout Gaspard Ulliel dans un rôle qu'il interprete merveilleusement bien, tellement bien qu'il reussi, à la fin du film, à nous faire detester un personnage qu'on à aimer et désirer tout au long des 1h17. Emotion, action, histoire: la recette parfaite d'un film reussi; bravo à Bertrand Tavernier et à tous les acteurs de nous avoir fait traverser les époques et à Gaspard Ulliel de nous avoir toutes fait revée comme toujours...
Le film fait la part belle aux personnages et aux difficultés d'époque lié aux différentes contraite de naissance (milieu social, sexe, etc..) mais est handicapé par des interprétations décevantes... (surjoué, dialoguesd'époques longs et récité comme une dictée, voix off sans inspiration,...) au final l'histoire est prenante mais les interminable échanges peuvent lasser.
Accoutumé aux reconstitutions historiques,Bertrand Tavernier s'attaque cette fois au XVIème siècle en France,et aux guerres de religion violentes entre catholiques et protestants.Les scènes de batailles,bien que rares,sont plutôt crédibles.Cependant,ce fond historique chargé passe au second plan.Tavernier,suivant en cela la plume de Madame de La Fayette,se concentre sur son héroïne,princesse libérée et tourmentée avant l'heure,courtisée de toutes parts par des hommes épris,fougueux ou opportunistes.Cette orientation vers le romanesque a l'ancienne séduit moins,car Tavernier n'a jamais été un réalisateur habile pour retranscrire les émotions.En collant trop près au texte,et en théâtralisant chaque situation,il étouffe dans l'oeuf toute tentative de naturel.Pour le coup,Mélanie Thierry,que d'habitude je trouve agaçante,adopte la juste distance entre élans du coeur et dignité d'une jeune fille bien éduquée de l'époque.Parmi ses 4 prétendants,Lambert Wilson se démarque positivement par sa sobriété et son intensité intérieure,alors qu'au contraire,Grégoire Leprince-Ringuet en Duc de Guise,est totalement amorphe et monocorde.Une adaptation trop littéraire.
Dans la forme, ça ressemble à un mauvais téléfilm : l'éclairage brutal, le filtre "série B", les scènes d'action théâtralisées tout comme le jeu d'acteur, la pluie artificielle, etc. Bref, tout ce que j'aime... Reste le fond, une histoire vraie et chiante.
Quelle déception ...Comment un réalisateur aussi expérimenté peut-il à ce point se tromper dans son casting? 3 des 4 jeunes acteurs sont catastrophiques. Mélanie Thierry fade, une voix énervante à souhait ne tente même pas de jouer son personnage. A part la beauté de la princesse rien ne justifie que les hommes en tombent si vite amoureux, l'actrice n'a vraiment pas le physique de l'emploi. Dans n'importe quelle salle de classe on y trouve une fille au moins aussi jolie... La personnalité de la princesse ne justifie pas cet amour, d'ailleurs sa personnalité dans le film apparait très peu au regard du spectateur encore moins en présence des hommes, c'est juste une fille contrainte au mariage qui ne peut/veut renoncer à son premier amour. Ses envies d'indépendance, de savoir cités en interview sont quasi inexistants dans le film. Elle s'instruit sur ordre de son mari, parait peu motivée à apprendre ce qui lui plait le moins (poésie, latin...) La fiche allociné nous apprend que l'actrice a bénéficié d'un coach vocal...on a échappé à pire. Est-ce possible ?
Alors, alors... la première demi-heure est excellente, puis le film n'en finit pas de chuter dans le vaudeville en costumes, et tout le côté politique de cette période passionnante est délavé, galvaudé. Autre souci de taille, Mélanie Thierry est confondante de nullité, et Leprince-Ringuet au diapason de sa partenaire. Le film est sauvé, de justesse, par les valeurs sûres (Lambert Wilson et surtout Michel Vuillermoz) et par l'interprétation réjouissante de Raphaël Personnaz en Henri III monté sur ressort. Ulliel est lui aussi beau garçon que bon comédien, le salaud, je jalouse. Costumes et lumières également irréprochables. Disons que l'hystérie shakespearienne de Patrice Chéreau-Isabelle Adjani, pour lassante qu'elle soit par moment, convient nettement mieux à cette période tragique que le savoir-faire calme et académique de Tavernier (pourtant capable de signer des chef-d'oeuvre quand il est inspiré).