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antony Z.
74 abonnés
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2,5
Publiée le 18 novembre 2024
Sentiment partagé entre l’ennui d’un film trop long et assez mou. Et en même temps captivé par cette fresque humaniste qui mêle drame et séquences burlesques.
Dustin Hoffmann y est grandiose dans cette épopée incroyable où il survit à l’impossible.
Néanmoins, ce qui prédomine c’est malheureusement l’ennui bien que ce film soit un témoin tragique de la cruauté humaine.
"Il y a 111 ans, j'avais dix ans." Oh purée, le gars a 121 ans ! Et il a encore toute sa tête ! Vu pour la première fois cinquante-trois ans après sa sortie, Little Big Man fait office de classique à voir. Dustin Hoffman y incarne avec talent un blanc élevé par les Cheyennes. Le point de vue des Indiens y est largement développé, et ce n'est pas glorieux pour les blancs. Comme le dit Peaux-de-la-Vielle-Hutte : "Si quelque chose sur Terre essaie de vivre, les hommes blancs s'empressent de le faire mourir." Le père adoptif de Grand Petit Homme est plein de sagesse. Ainsi, l'interrogeant au sujet de sa femme blanche : "Est-ce qu'elle a du plaisir et de l'enthousiasme quand tu montes sur elle ?" Les relations entre êtres humains et le rapport à la nature, font des Cheyennes un peuple dont on se dit, vu l'état actuel de la planète, qu'on aurait mieux fait de les écouter plutôt que de les exterminer. À noter l'apparition d'un personnage historique, le Général George Armstrong Custer, qu'on présente ici comme responsable du génocide des Indiens. Un western d'un genre différent des grandes épopées d'hommes solitaires. À (re)voir.
Le film oscille entre comédie et western ça a très mal vieilli et Dustin Hoffman a rarement aussi mal joué hormis peut être dans ishtar. C'est long et l'on s'ennuie affreusement, en bref ni un bon western ni une bonne comédie! Un mauvais film!
Pour moi, la référence dans le genre, c'est "Danse avec les loups." Et Kevin Costner a infiniement plus de charisme que Dustin Hoffman. Parce que Dustin Hoffman... c'est Rain Man, quoi. Bien sûr c'est un bon acteur, mais franchement, il fait de la peine dans ce film. Le seul moment où il a de l'allure, c'est lorsqu'il devient peu loquace à la fin du film....
Un film atypique dans lequel Arthur Penn revisite le western en y mêlant aventure, comédie et histoire, et en alternant humour et horreur de la guerre. Totalement innovant pour l'époque, prenant pour la première fois le point de vue des indiens, le film a aujourd'hui pris un coup de vieux, notamment au niveau de son montage qui casse un peu le rythme tout le long du film. Dustin Hoffman rappelle quelque peu Tom Hanks dans Forest Gump dans la mesure où il traverse de grandes pages de l’Histoire des États Unis sans pour autant y prendre véritablement part, c’est étrange et son personnage, paumé la plupart du temps. Je comprends le statut culte de Little Big Man et si je ne l’ai peut être pas apprécié à 100%, j’aime beaucoup l’idée de cet anti western jouant avec les codes en n’oubliant jamais que humour et émotion peuvent faire bon ménage. le récit souffre de redondances tant dans les péripéties que dans les procédés comiques ou critiques employés, entraînant une certaine lassitude.
Une fresque originale qui impressionne autant par ses paysages que par son ton. Arthur Penn s’amuse à mélanger la comédie et le drame le plus intime tout en maîtrisant parfaitement les deux pans principaux de son surprenant métrage. Dustin Hoffman rappelle quelque peu Tom Hanks dans Forest Gump dans la mesure où il traverse de grandes pages de l’Histoire des États Unis sans pour autant y prendre véritablement part, c’est étrange et son personnage, paumé la plupart du temps, est particulièrement attachant, le mec est toujours là au mauvais endroit au mauvais moment et devient un peu le pendant du spectateur. Au delà de ça la narration manque de punch et quelques s’étirent en longueur mais on passe un agréable moment et les films prenant le point de vue des indiens lors de cette longue et fastidieuse conquête de l’Ouest ne sont pas légion. L’occasion par ailleurs de se pencher sur le plus grand genocide de l’Histoire d’un peu plus près … Je comprends le statut culte de Little Big Man et si je ne l’ai peut être pas apprécié à 100%, j’aime beaucoup l’idée de cet anti western jouant avec les codes en n’oubliant jamais que humour et émotion peuvent faire bon ménage.
Film très surévalué. La fiche Wikipedia parle d'un film qui démystifie l'histoire de l'ouest, qui montre le massacre des indiens, et ceux ci sous un jour positif. Sauf que dans les années 50 John Ford (chez qui les indiens sont toujours de fiers guerriers qui ont de bonnes raisons d'attaquer les blancs) et Delmer Daves l'avaient déjà fait avec un lyrisme qui manque à ce film. Tourné en pleine guerre du Vietnam, ce film est surtout une critique de la politique américaine en Asie, les vietnamiens sont remplacés par des indiens. L'ensemble suit également la révolution sexuelle des années 70. Tout est caricatural Les blancs sont tous violents, fous, malhonnête et hypocrites. Les indiens tous de braves types. Revoyez plutôt les films de J. Ford
On ressent un malaise devant les personnages traités dans toute leur caricature. Mais la force du film en dépend également. Little Big man/Jack Crabb est celui qui ira de l'un à l'autre avec ambivalence. Dustin Hoffman traduit avec simplicité les alternatives auxquelles il est confronté. Avec force la lente progression dramatique de sa double identité. Un film à revoir à différents stades de sa propre vie...
Un western original et extraordinaire de richesse. Des répliques à contre pied. Un post féministe :D sans sa lourdeur morale pour l'autre camp définie par les protagonistes en question
Les aventures de Dustin Hoffman dans ce film ne m'ont pas vraiment passionnées, malgré les avis positifs. Je n'ai pas accroché ni aux personnages ni a l'histoire
Little Big Man réalisé par Arthur Penn est un Chef d'Oeuvre du cinéma avec cette Fresque absolument phénoménale où y est mêlée aventure, comédie et Histoire ! Dustin Hoffman y est au Top !
Dans ce western d'Arthur Penn très bien réalisé et interprété, les "Américains" ont le mauvais rôle et les Indiens sont représentés comme les victimes de la conquête de l'Ouest. Jack Crab y incarne la balance entre ces deux civilisations, alternant de l'une à l'autre au gré des évènements, avec pour conclusion une réflexion : "C'était très démoralisant : quand ce n'était pas un Indien qui voulait me tuer parce que j'étais blanc, c'était un Blanc qui voulait me tuer parce que j'étais indien". Le film alterne entre humour et drame avec un Dustin Hoffman qui, même s'il n'est pas vraiment charismatique et est plutôt "spectateur" de son destin, tient l'intrigue de bout en bout...Un "Forrest Gump" avant l'heure!
"Les Êtres Humains croient que tout est vivant : pas seulement les hommes et les animaux, mais aussi l'eau, la terre, les pierres et même les morts... Au contraire, les hommes blancs pensent que tout est mort : les pierres, la terre, les animaux et les gens, y compris ceux de leur race. Quand, malgré tout, des choses s'entêtent à essayer de vivre, les hommes blancs les détruisent. Voilà tout ce qui les différencie des Êtres Humains." (réplique du film)
Le personnage principal appartient à la 2e catégorie, opportuniste. Mais petit à petit il se laisse de moins en moins guider par les événements plutôt que par son coeur.
On rit de lui spoiler: quand il se pavane en plissant des yeux avec un pistolet.
On voit à travers ses yeux de "bon sauvage" (mythe occidental du 18e siècle) spoiler: l'hypocrisie de la société à travers la religion, la santé, l'armée.
La relation avec son grand père adoptif, pleine de tendresse réciproque, qui court tout le long du film, est très belle.
. Ce qui n'en fait que davantage ressortir des scènes très éprouvantes, et leur vérité : spoiler: une patte rongée par un animal pour échapper à un piège, et surtout le massacre des indiens, dont l'enfant nouveau-né du héros.
Quel film de cinéma! C'est un long métrage au sens propre. C'est une saga, une fresque, un voyage initiatique. Celui du jeune J. Crabb qu'on découvre enfant, puis jeune homme et finalement vieillard. Malheureusement l'histoire ne nous dit pas ce qu'il est devenu entre disons 30 et 121 ans. C'est un western, il y a des Indiens, la cavalerie avec le général Custer, des fusillades, des salons, etc...Mais ce n'est pas un western classique. C'est plus, comme je le disais, un voyage initiatique, Crabb a une vie passionnante, aux multiples facettes, et expériences. Il est à moitié Indien et à moitié blanc. Il est loin d'être parfait mais il essaie de s'inspirer de la philosophie indienne pour devenir un meilleur Blanc si possible. Toujours tiraillé par un désir de vengeance, il réussira à l'assouvir indirectement.
Portraits sans concession des blancs et des indiens . Dustin Hoffman est magnifique dans son personnage d'homme ballote par les évènements qui decident pour lui de sa vie. Beaucoup d'humour mais aussi beaucoup de scennes cruelles dans ce classique d Arthur Penn.