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    Little Big Man
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    193 critiques spectateurs

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    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 août 2017
    « Little Big Man » est un film singulier : flamboyante épopée à l’humour ravageur, au premier abord il s'agit d'une vaste fresque sans queue ni tête, mais en fait c'est une puissante dénonciation de la barbarie humaine, baignant dans l’esprit subversif et contestataire des années 60-70 durant lesquelles le long métrage a été réalisé. Ce film suit la vie d’un jeune yankee recueilli par des Indiens à la suite du massacre de sa famille par ces derniers. Mais dès le début, une précision de taille nous est donnée : la tribu qui a recueilli le jeune Jack Crabb n’est pas la même que celle qui a tué ses parents. Les Indiens ne sont donc plus perçus comme un bloc monolithique : des distinctions sont faites entre les courageux, braves et justes Cheyennes (qui s’appellent entre eux Human Being – les Êtres Humains) et les lâches et violents Pawnee. Pour l’une des toutes premières fois à Hollywood, le point de vue de la narration et de l’histoire est bien plus du côté des Indiens que des conquérants blancs. Arthur Penn porte qui plus est un regard plein de dérision et d’ironie sur ces fameux blancs, soi disant civilisés, mais quelque peu hypocrites, comme ce pasteur malfaisant qui recueille Jack après que les Indiens aient subi une défaite. Et la femme nymphomane de cet odieux pasteur n’est pas en reste… Bref tout le monde en prend pour son grade. Et au milieu de tout ça, impuissant, Jack Crabb assiste en témoin de premier plan aux évènements qui voient s’affronter Indiens et cavalerie yankee. Tantôt ce sont les uns qui gagnent, tantôt ce sont les autres. Difficile de trouver un juste milieu : Jack ne sera jamais tout à fait accepté par chacun des deux camps et aura toujours du mal à se positionner, à savoir qui il est vraiment. Toutefois la figure tutélaire de son « grand-père » d’adoption indien, fascinante, l’aidera à se construire : sage, innocent, naïf et pourtant plein de bon sens, lui aussi traverse les évènements sans y pouvoir grand chose. Et à chaque fois, il garde les bras grands ouverts pour accueillir Jack, avec ces paroles pleines d’amour et de bonté pour celui qu’il considère comme issu de son propre sang. Face à l’absurdité de l’Histoire et de ces évènements funestes, il garde la foi jusqu’au bout et est comme une boussole pour notre jeune héros. Il est vraiment l’âme de ce récit, au cœur de toute la complexité de ce qui est évoqué, ces rapports d’amour-haine entre Occidentaux et Indiens. Passionnant de bout en bout, scénaristiquement riche et magistralement interprété, notamment par un Dustin Hoffman au sommet, « Little Big Man» est plus qu’un excellent western original et réussi, c’est un grand film tout court, notamment sur l’histoire mouvementée des Etats-Unis d’Amérique. Un film indispensable en somme.
    CH1218
    CH1218

    198 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2017
    Découvert à l’adolescence sur les recommandations d’une prof, ce western m'a immédiatement séduit et je ne me lasse pas de le revoir depuis. Dans cette représentation picaresque et singulière du Far West dirigée par Arthur Penn, le génial Dustin Hoffman y trouve l’un de ses plus grands rôles. Il y a une coolitude évidente dans les tribulations de ce visage pâle, lequel passe d’une communauté à une autre au fil de ses (més)aventures et de ses rencontres. Elaboré dans l’ambiance de la fin des années soixante, le scénario mêle avec style tragédie et humour, à l’instar de l’hilarante période "Kid Limonade" tout en portant un regard appuyé et contestataire sur l’actualité de cette période.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 358 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2016
    En 1970, Arthur Penn fait parler de lui en offrant aux spectateurs un western d’un nouveau genre dans le paysage américain. Alors qu’ils sont souvent dénigrés, les indiens apparaissent ici comme une famille. Mais le western prend aussi ses distances avec le genre avec une certaine ironie. Le réalisateur se joue des codes employés à tout va et n’hésite pas à montrer, pour exemple, un mort transpercé par une flèche, qui pourtant respire, comme si la direction du figurant avait échouée. Penn s’amuse à naviguer dans les registres. La mort du grand-père est très solennelle presque émouvante, jusqu’au moment où il se relève car son heure n’était pas venue. A contrario, Little Big Man est clairement une allégorie de l’impérialisme américain en Asie et du massacre de Washita en 1868. De plus, le film sort en 1970, c’est-à-dire durant la guerre du Vietnam. C’est donc avec un certain risque, que le réalisateur s’ambitionne de parler de la colonisation et comment une colonie peut en détruire une autre. Little Big Man fait passer tous ses messages politiques dans un ton hypocrite mais tellement réussi. Dustin Hoffman incarne peut-être ici, le rôle de sa vie. Le regard et les métamorphoses du Petit Grand Homme sont mémorables et marquent à jamais l’Histoire du Cinéma.
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    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Revu cette grande fresque dans une très belle copie rénovée. A. Penn passe allégrement des scènes intimistes à de grandes chevauchées épiques.
    Ce film fut l'un des premiers à s'intéresser à la philosophie de vie indienne, au travers d'une approche certainement imparfaite, car encoreobservée à travers nos schémas "occidentaux". Mais une belle tentative de comprendre comment l’homme ne peut qu’être un élément d’un tout qui comprend aussi des animaux, des végétaux et des minéraux. On assiste une naisssance, à des morts, des adoptions, des reconversions. On y croise des charlatans, des maisons closes, des pasteurs, des chasseurs de primes. Des indiens à l'honneur bafoué, et même un indien homo ! Des femmes en manque d’homme, des chiens mangés en ragout, bref une vraie saga humaniste pour tenter une approche vu de l'autre côté du miroir. On pense à Jeremiah Johnson bien sur, version plus intimiste du métissage toujours compliqué à vivre .Dustin Hofmann est fringuant, comme dans le Lauréat et le maquilleur a fait des prouesses pour lui faire parcourir plus d'une centaine d'années.
    GE septembre 2016
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 septembre 2016
    Un ancêtre de "Forrest Gump" : l'histoire d'un jeune garçon simplet qui voyage, teste tous les modes de vie, et retrouve successivement les personnes qu'il a perdues de vue 30 minutes auparavant dans le film.
    Le film est très bien monté, pas de doute là-dessus. Néanmoins il ne fait qu'enchaîner des péripéties pour nous faire faire un tour de l'Amérique de l'époque, et s'affranchit d'un scénario.

    A conseiller aux amateurs de fresques (du type "Forrest Gump" et autres). A déconseiller aux amateurs de fiction avec une histoire prenante.
    overlook2
    overlook2

    23 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 août 2016
    Complètement surfait, le célèbre western d’Arthur Penn enfonce (très lourdement) des portes que d’autres avaient ouvertes depuis bien longtemps de façon bien plus talentueuse. Rendre aux indiens leur place dans l’histoire des Etats-Unis, souligner le génocide dont ils ont été victimes et démythifier l’Ouest héroïque, voilà ce que John Ford, Anthony Mann, William Wellman, Delmer Daves (entre autres) font depuis 30 ans avant la sortie de « Little big man », avec une toute autre pertinence, ampleur ou virulence que ce western aussi poussif dans son message que dans sa forme. Que ce soit le cabotinage de Dustin Hoffman, totalement artificiel, ou l’écriture pesante (succession de sketches comme un catalogue de clichés, punch-lines de music-hall, comique troupier – Ah, Faye Dunaway en folle de Dieu nymphomane !), tout s’embourbe dans ce film interminable. Quant à la mise en scène, elle est d’une remarquable platitude - A part quelques beaux plans larges et une impressionnante attaque de diligence, le reste semble filmé par une seconde équipe. Bref, pas grand-chose à sauver de ce long pensum qui se veut être une lecture critique de l’histoire des Etats-Unis mais sombre dans la guimauve bien-pensante.
    this is my movies
    this is my movies

    699 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 août 2016
    A. Penn avait déjà donné un sacré coup de pied au cinoche US avec "Bonnie & Clyde", il reste ici dans se thématiques d'exploration ou tout du moins de démastiquage en règle des mythes fondateurs de son pays avec cette relecture jugée plus historique de la Conquête de l'Ouest. Il remet au centre de tout ça les Cheyennes, les Êtres Humains et leur destin tragique nous est conté via le regard d'un vieil homme qui se souvient. D. Hoffman incarne avec brio ce personnage truculent qui vivra plusieurs vies, oscillant entre burlesque et tragique, avec quelques parenthèses poétiques. Alors ça peut déstabiliser au 1er abord mais le talent de conteur de Penn lui permet de mener son film à bon port. Quelques séquences ont mal vieillies mais la plupart des autres demeurent encore des monuments, avec un découpage très inspiré, quelques compositions de plans absolument somptueuses, des idées à foison et surtout une capacité à enchaîner les transitions d'un ton à l'autre qui laisse admiratif. C'est dur, parfois poignant, parfois drôle, ce n'est pas toujours très subtil mais le film accroche l'oeil et le cerveau du spectateur pour un film éblouissant et nécessaire. D'autres critiques sur
    Sylvain P
    Sylvain P

    335 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juillet 2016
    Western-saga-comédie, on aurait du mal à classer Little Big Man. La thématique est indéniablement celle d'un western, les rencontres fortuites à différentes reprises des mêmes personnages en font une saga rocambolesque, les bons mots et l'absence totale d'empathie devant les massacres qui ont lieu sous nos yeux sont le propre d'une comédie. On ressort donc de Little Big Man comme au sortir d'un long repas légèrement indigeste mais dont on a pu apprécier de bons morceaux.
    Kultuvor
    Kultuvor

    8 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2016
    Classique sheet ! avec un grand très très très grand C !!!!!
    Il date se film, mais envoie de fort très fort message
    HUG !
    Anonymous :)
    Anonymous :)

    62 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2016
    Précédé d'une réputation très flatteuse et encensé par la critique, tant professionnelle qu'amatrice, "Little Big Man" est le film qui achève de faire de Dustin Hoffman une star du cinéma américain dans les années 70. Western original sur fond comique, le long-métrage de Arthur Penn est une oeuvre particulière où j'ai eu énormément de mal à rentrer dedans malgré de nombreuses qualités indéniables et notamment, le regard ironique qu'il porte sur la conquête de l'Ouest. Retraçant la vie d'un garçon élevé par une tribu Cheyenne au XIX° siècle, à travers ses confessions, le spectateur observe, tout au long de l'histoire le contraste entre le monde des amérindiens et des pionniers américains. Trois ans après le mythique "Bonnie and Clyde", Arthur Penn récidive avec un western qui égratigne les mythes du far west américain dans une succession de scénettes inégales, entre indignation et résignation. L’histoire de Jack Crabb, c’est l’histoire de l’Amérique revisitée et mise à mal, de nombreux symboles constitutifs de l’identité américaine sont tournés en dérision. Ridiculisant l'idéal américain de la conquête de l'ouest tout en dénonçant le génocide des Indiens en montrant le massacre des hommes, "Little Big Man" est un film grave à la fois léger et drôle mais qui ne parvient jamais à trouver le juste milieu. L'intrigue audacieuse, qui mêle comédie et western a constamment le cul entre deux chaises, entre le regard intéressant qu'elle pose sur les Indiens, et la comédie, parfois trop loufoque et bourré d'incohérences qu'elle propose. On a donc du mal à adhérer à cette atmosphère particulière jonglant sans cesse entre différents registres. On ne peut cependant que saluer la très bonne réalisation d'Arthur Penn qui, par son traitement frontal de la violence à révolutionné le cinéma, et l'excellente prestation de Dustin Hoffman qui prend un réel plaisir à interpréter le personnage de Jack Crabb. Par conséquent, "Little Big Man" est un film particulier où j'ai eu beaucoup de mal à accrocher mais qui, sous sa trame humoristique cache une grande noirceur et un profond pessimisme.
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    116 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Ce film raconte un siècle d'histoire américaine et revisite les mythes du Far West en évoquant toutes les turpitudes de ce grand pays, ce qui fut bon et ce qui fut terrible.. mais tout cela sous le couvert d'une épopée picaresque. Mélange étonnant de pamphlet drolatique, de burlesque, de drame, de satire joviale ponctuée de moments cruels et horribles, c'est une oeuvre contestataire, débridée et profondément humaniste, et non le fourre-tout désordonné et excessif dont certains critiques ont bien voulu l'affubler à sa sortie. En tout cas, il est clair que le film bouscule la mythologie westernienne et déboulonne quelques mythes, à l'image du général Custer jusqu'ici considéré comme un héros, et qui est laminé en étant présenté comme un fou sanguinaire et un sinistre tueur d'Indiens (ce qu'il était en réalité). Le film reste aussi l'un des rôles marquants de Dustin Hoffman alors au début de sa carrière, dans la peau de Jack Crabb, un pauvre gars tiraillé entre 2 cultures, qui raconte ses souvenirs à un journaliste alors que c'est un vénérable vieillard âgé de 121 ans ; cette prouesse fut accomplie par Dick Smith, un magicien du maquillage en latex qui était réputé pour ses prothèses saisissantes. Le film est aussi l'oeuvre d'un grand réalisateur, Arthur Penn qui n'a jamais oublié que la réflexion ne devait pas empêcher l'action ; ici, les scènes de massacre d'une rare violence pour l'époque (on est en 1970) servent à dénoncer la stupidité des guerres indiennes et la culpabilité des soldats. On retient aussi la grande sagesse simple et la tendresse du personnage de Old Lodge Skins joué par Chief Dan George, authentique chef Sioux qui connaitra une petite carrière à Hollywood (on le retrouve dans Josey Wales hors-la-loi de Clint Eastwood). Voici donc une page d'Histoire anticonformiste qui démystifie la Conquête de l'Ouest tout en reconstituant avec lyrisme la vie des Cheyennes.
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    59 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2015
    A la fois mélange de drame , de réflexion, horreur et de satire ainsi que de burlesque , " Little Big Man " démystifie les films de l'Ouest traditionnelles avec beaucoup de réalismes et d'humanités. Un film devenu culte qui lance une réflexion incroyable sur la situation des Indiens d'Amérique. Le film est sortie en 1970. Il réussit encore à nous scotchés devant notre écran. La mise en scène est parfaite : beau travail de l'image, des décors et du son. Les paysages sont impressionnants. Le scénario est excellent. Le personnage principale est interprété par Dustin Hoffman , presque méconnaissable, dans la peau de Jack Crabb , un homme tiraillé entre deux cultures que tout opposent. Et Faye Dunaway dans la peau d'une femme coquette , sublime et élégante. " Little Big Man " est un grand chef-d’œuvre pittoresque qui bouscule la mythologie westernienne. Un des rôles les plus marquants de Dustin Hoffman.
    dougray
    dougray

    238 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2015
    Voila un film particulièrement atypique comme on n’en reverra certainement pas avant très longtemps à Hollywood. Comment définir "Little Big Man" ? Un conte indien ? Une comédie historique ? Une grande fresque humaniste ? Une apologie de la mythomanie ? Un règlement de compte avec l’histoire officielle ? Difficile à dire car le film est un peu tout ça à la fois et parvient à créer une surprenante alchimie entre tous les thèmes qu’il évoque. Il fallait oser évoquer le Grand Ouest américain (genre ultra-codifié et particulièrement hype lors de la sortie du film en 1970) en adoptant le point de vue des Indiens et, surtout, en s’appuyant sur un héros aussi original. A une époque où les westerns définissent encore les Blancs comme les gentils et les Indiens comme les méchants, "Little Big Man" impose un héros tiraillé entre ses origines indiennes et son éducation wasp, sans pour autant en faire une victime… bien au contraire ! Car ce brave Jack (Dustin Hoffman énorme) va vivre une vie extraordinaire qui permet de traiter de nombreux sujets en lien avec cette Amérique colonisatrice, du massacre des Indiens, à la vie quotidienne des citadins en passant par la place des femme (à travers le personnage de Faye Dunaway), les escrocs à la petite semaine (amusant Martin Balsam) ou les militaires endoctrinés (Richard Mulligan en pathétique Custer). Le film s’autorise, d’ailleurs, une outrage salvateur en déboulonnant la statut du Général Custer (véritable héros national outre-atlantique) pour en faire un personnage incroyablement détestable. Ce personnage et, plus généralement, les thèmes abordés sont traités avec une modernité loin d’être innocente puisque "Little Big Man" est sorti en pleine Guerre du Vietnam et peut se voir comme une dénonciation de ce conflit. A ce titre, le choix du réalisateur Arthur Penn de donner un ton assez léger (voir drôle) à son récit en début de film pour, peu à peu, durcir la note spoiler: et achever son histoire de façon dramatique
    est plutôt bien vu puisqu’il participe au processus d’identification du personnage et fait, ainsi, passer son message profondément pacifique. Ce durcissement est, également, un des défauts du film puisqu’il ne manquera pas de désarçonner le spectateur, surtout au vu de sa toute dernière scène qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Peut-être aurait-il fallu être un peu moins drôle lors de la première moitié du film afin d’être plus cohérent ? Le film aurait sûrement perdu de son originalité… A moins que le problème réside davantage dans les fréquents problèmes de rythme dont le film est perclus. J’ai, également, trouvé dommage que le film ne propose pas une véritable réflexion sur le mensonge à travers le personnage de Little Big Man qui, en tant que narrateur de l’histoire (et pouvant, donc, broder selon ses désirs), aurait pu être davantage mis en difficulté par le journaliste qui l’interviewe. Une telle facette aurait pu être intéressante mais n’est pas vraiment abordée (malgré les promesses de l’affiche)… au point qu’on peut se demander l’intérêt des scènes du personnage âgé de 121 ans (si ce n’est renforcer la détresse et l’isolement de ce personnage, ce qui est un peu léger au vu des possibilités s’offrant aux scénaristes). Pour le reste, et malgré le poids des années (le film a quand même vieilli sur un plan formel), "Little Big Man" est un grand film qui ouvrira la voie, plus de 20 ans plus tard, au superbe "Danse avec les loups".
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2015
    Le récit d'une vie sous la forme d'un film d'aventure et initiatique. Des voyages, des rencontres et des passions avec au cœur de l'histoire cette double appartenance au monde des peaux rouges et des blancs. Une excellente réalisation avec un traitement plutôt axé sur l'action et l'Histoire et un registre émotionnel un peu moins présent que le chef d'œuvre inégalé de Kevin Costner.
    Estonius
    Estonius

    3 335 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2015
    Ce très grand film humaniste n'est pas loin du chef d'œuvre mais est malgré tout, un poil surestimé (juste un poil). Certes l'idée de faire un faux biopic est géniale, l'idée de mélanger les tons aussi (on va du burlesque au dramatique), mais il faut néanmoins faire avec pas mal de longueurs et de bavardages dont l'utilité n’apparaît pas comme évidente. Sinon Dustin Hoffman est au top et Faye Dunaway complètement barrée y est étonnante.
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