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joevebulle
4 abonnés
515 critiques
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4,0
Publiée le 28 février 2020
Un western comédie ? On ne peut pas vraiment dire, vu le nombre de morts et d'évènements tragiques. Mais on pourrait le croire vu la façon dont Dustin Hoffman traverse les dangers et les époques. Encore tout jeune, il excelle dans ces films où sa passivité est proche de l'autisme. Des gentils et des méchants indiens, des gentils et des méchants cow-boys, Arthur Penn survole l'histoire d'un peuple presque totalement anéanti mais il ne tombe jamais dans le mélo et s'il caricature parfois, c'est surtout pour ajouter une touche d'humour.
J'adore se film, je l'ai visionné plusieurs fois et je trouve qu'il na pas mal vieillie, il arrive parfois que l'on regarde un film à une époque de ça vie et que quand ont le revois plus tard on sois déçus pour ce film je ne trouve pas, c'est pour ma part un très bon western qui raconte l'histoire d'un homme à différentes époques de ça vie. Un film qui fait partie des grands westerns du cinéma.
C'est après avoir lu le roman de Thomas Berger que je me suis attaqué à son adaptation cinématographique. Cette dernière est réussi notamment grâce à la prestation de Dustin Hoffman et un scénario qui trouve le juste milieu entre fidélité et remaniement de l'intrigue du livre. Le ton du film y est nettement plus léger avec une forte dimension humoristique qui n'existe pas dans l'oeuvre littéraire. C'est avec beaucoup de plaisir que l'on suit les aventures de Jack Crabb, ses rencontres avec des personnages de l'Oeust américain aussi emblématique que Wild Bill Hickcok ou le général Custer. Un belle épopée qui aurait bien mérité de durer une heure de plus. A voir.
Scénario: 2,5/4 Mise en scène: 1/2 Montage: 0,5/1 Musique:1/2 Photo/effets: 1/2 Casting: 1,25/2 Jeux acteurs: 0,5/1 Coup de cœur: 3,5/6 Total: 11,25/20
Je trouve le scénario dissolu, la direction d’acteur, et surtout de Dustin Hoffmann, assez brouillonne. La volonté de prendre un ton un peu enlevé et humoristique contraste trop à mon goût avec certains thèmes traités. Je trouve la réalisation et le montage assez impersonnels voir maladroits. L’évolution du personnage principal est intéressante quoiqu’un peu anarchique. Le film est décrit comme un chef-d’œuvre, j’ai donc dû passer très à côté de quelque chose....
Little Big Man est sans doute un chef-d'oeuvre du cinéma pour lequel je suis un peu passé à côté. Je l'ai certes apprécié mais sans plus. Le film s'inscrit clairement dans les films d'épopée du cinéma (au même titre que les péplums). Toute une époque charnière des USA y est décrite à travers les yeux de son personnage principal. Comme tous les films de cette trempe, le film est particulièrement long (il fait bien ses deux heures et demie), pour ne pas dire trop long. M'étant moyennement attaché au personnage principal, j'ai trouvé cette longueur assez excessive. L'intrigue relate un peu trop différentes mésaventures qui ne m'ont pas toutes intéressé de la même manière. Les scènes de combat sont très réussies. La monstruosité des Blancs à l'égard des Indiens est montrée de manière très brutale et graphique (on n'échappe aux effusions de sang et même aux cadavres de bébé). D'autres passages du film sont moins marquants. Dustin Hoffman est excellent dans le rôle principal. Malheureusement, malgré son talent, Dustin Hoffman est peu crédible en jeune homme (on voit quand même assez facilement qu'il a la bonne trentaine), ce qui est problématique lorsqu'on veut conserver le même acteur pour incarner le même personnage à différents âges. Faye Dunaway est irrésistible en séductrice. C'est un film que j'ai pas mal aimé.
Pour moi c’est tout de même une déception. C’est simple je ne suis jamais rentré dans le film car je n’ai jamais cru à l’histoire. Du coup j’ai vu ça comme une succession de scènettes plus ou moins réussies (certaines franchement réussies d’ailleurs), mais pas comme un film dans lequel je me serais senti impliqué. C’est dommage car il y a des moyens, une bonne mise en scène et du beau monde devant la caméra. C’est un western atypique (peu être trop) mais pas le grand film auquel je m’attendais sur le massacre des indiens d’Amérique.
Film profondément anti-héro. Un personnage attachant qui se laisse emporter dans la fureur d'une époque.
Avec un début qui utilise le malentendu entre un journaliste et le héro afin d'interpeller le spectateur. Face au journaliste qui nie son humanité en ne voulant voir que l'image qu'il a fantasmé spoiler: (S'imaginant qu'il est un chasseur d'indien) le film commence sur un drame. Un drame qui aurait put être filmé dans le style pathos comme c'est si banalement fait au quotidien. Mais ce film ne faisant pas appel à ces sentiments faciles il se contente d'exposer le film comme si le pire spoiler: (La mort de toute sa famille) n'était pour le héro qu'un passage comme un autre de sa vie.
Un film qui ne plaira pas aux nouvelles générations qui vivant dans l'apparence ne pourront pas comprendre que ce film est seulement la représentation de la vie de chacun d'entre nous. Dans toute son impuissance que nous sommes face à la mort nous n'avons que le choix d'accepter notre sort. Et le héro le fait particulièrement courageusement en gardant un stoïcisme exemplaire. Ce film montre que le courage est de ne pas craquer, que face à la mort physique il ne faut pas céder à la mort de l'esprit (ne pas devenir fou). Un film qui nous montre les valeurs de retenu et de compassion qui ne sont malheureusement plus compatibles avec notre époque égocentrique ou seuls les héros manichéens sont compris.
"C'est un beau jour pour mourir", Voila la tristesse de ce film énoncé en une phrase. Quand l'esprit accepte la mortalité du corps il devient le symbole d'une force plus forte que la mort. Nous sortons de ce film triste pour ce viel homme abattu après coup de ça vie dramatique mais nous sortons revigorés par cette force qui nous fait comprendre que l'esprit peux être plus fort que la mort.
On connait Arthur Penn pour avoir réalisés La poursuite impitoyable ou Bonnie And Clyde en 1966/1967 et c'est quelques années après que Penn réalise à nouveau un film dans le genre western en 1970 : Little Big Man.
Dans cette magnifique et somptueuse fresque d'un peu plus de deux heures on suit Jack Crabb à l'age de 121 ans racontant en voix-off avec enchantement son histoire à un journaliste pour ensuite s'enfoncer et prendre part à cette épopée d'un homme qui durant sa jeunesse fut de la communauté blanche et indienne partageant ainsi deux cultures différentes et vivants divers expériences inoubliables pour lui.
A travers cette épopée le spectateur vie de réels sensations intenses et fortes que dévoile Arthur Penn dans cette nouvelle fresque historique et western sur la guerre des colonisations.
A la fois drôle, touchant, tragiquespoiler: (en particulier les scènes de massacre envers les indiens) on y prend gout rapidement et l'on reste captif par ses nombreuses scènes de batailles et de romances présentent, ses changements de cultures, sa notoriété mais aussi sa descente aux enfer auquel il est confronté. Tant de situations et de rebondissements accompagnés de scènes d'actions dont le spectateur aborde avec passion.
Une mise en scène irréprochable, une réalisation bien construite, une musique qui trotte dans la tête sans cesse, des dialogues savoureux dans des décors et costumes superbes s'ajoutant à cela un protagoniste remarquable et talentueux qui n'est autre que Dustin Hoffman (que l'on découvre dans l'un de ces premiers rôles révélateurs et que l'on connaîtra par la suite avec entre autres : Papillon, Les chiens en paille ou encore Marathon Man). Une révélation intéressante à l'écran et un acteur attachant et drôle dans son rôle auquel il s'expose. On retrouve à nouveau au côté de Arthur Penn (celle que l'on avait vue dans Bonnie And Clyde) Faye Dunaway dans un rôle secondaire cette fois-ci.
Little big man, n'a donc pas pris une ride, unique dans le genre western, touchante et à la réalisation soignée, ce grand film humaniste, intelligent se révèle être une belle merveille qui porte quelques traits similaires avec l'une des œuvres réalisées bien des années plus tard, en 1991 : Danse avec les loups de Costner.
Atypique, Bel hommage aux indiens d'Amériques, ce voyage spirituel nous transporte dans un périple insolite d'un petit homme devenu Grand
A l'heure de l’hypocrite et puritain "Politiquement Correct" qui bride l'ensemble de la création américaine on n'oserait pas tourner aujourd'hui le chef d'oeuvre picaresque et foutraque d'Arthur Penn Little Big Man 1970 avec l'impayable Dustin Hoffman. Ce n'est pas politiquement correct aujourd'hui de rire comme Penn du du ridicule de cet anti-héros indien-américain traître-fidèle Crabb et de parler en même temps du génocide contre les Indiens. Ce n'est pas politiquement correct de décrire et de brocarder en même temps le boucher Custer (et ses amis Grant et, Sherman, Crook Buffalo Bill) dont le grand amusement était d'éloigner les guerriers indiens du camp pour massacrer les femmes et les enfants. Ce n'est pas politiquement correct de montrer que les Indiens naïfs et idéalistes n'étaient pas préparés pour la guerre-assassinat-génocide sur laquelle est fondée l'existence même des Etats-Unis d'Amérique. C'est pourquoi revoir Little Big Man aujourd'hui est un exercice salutaire où le film ne perd rien depuis que je l'avais vu à sa sortie en 1970. Petit plus : les deux apparitions de Faye Dunaway.
Deuxième film de ma saga hollywoodienne sur les amérindiens. Deux heures avec les Cheyennes qui se nomment eux-mêmes les êtres humains pour se différencier des blancs ( parmi lesquels ils nomment certains "les hommes blancs au visage noir" puisque la guerre de sécession avait permis l'abolition de l'esclavage). Leur territoire attribué comme réserve par traité tant que le ciel sera bleu sera bientôt repris par les blancs car, hélas, il contient de l'or. Mais avant Sioux et Cheyennes conduits par Sitting Bull, Gall, Crazy Horse, Crow King, Rain In The Face, Two Moon, et Dull Knife infligent une lourde défaite aux blancs conduits par le général Custer à la bataille de Little Bighorn près d'un affluent de la rivière Bighorn (grosse corne) Jack Crabb le visage pâle qui nous sert de guide est un anti-héros réjouissant par sa lâcheté et son courage.
Une phrase du vieil indien Old Lodge Skins," peaux de la vieille hutte" qui parle à la mort : Avance et viens te battre, c'est un bon jour pour mourir.
Western plein d'humour qui traite parfois de sujet grave (l'extermination des indiens par général Custer) et un Dustin Hoffman tout jeune mais déjà super talentueux !! Bref un très bon film comme Hollywood savait le faire dans les années 70 !!
Un long film de 1971 avec Dustin Hoffman acteur qui surfe sur le succès dans ces années. A moitié blanc et indien (amérindien), le film décrit sa longue vie en bonne partie aux côtés des indiens sur tout le XIXème siècle. La formule biopic situé au début du XXème, vieillard qui dévoile son histoire à un journaliste, c'est le début et le fil rouge du film. permet de voir différents histoires assez longues éparpillées dans le temps. Il apparaît parfois acteur parfois subissant les circonstances. spoiler: Tout le long le conflit entre indiens et blancs se retrouve notamment avec des massacres perpétués par la cavalerie, Custer faisant figure de tueur de femmes et d'enfants. Ce qui est sûr est que pour différentes raisons, épidémies, massacre des bisons et guerres dominées globalement par les blancs qui restreignent progressivement la liberté des indiens par des traités manipulateurs, la population indienne a très fortement diminuée tout au long du XIXème siècle et c'est en partie le sujet de ce film. C'est un film non idéologique même s'il prend le parti des indiens ce n'est pas trop exagéré, il joue sur le vécu réaliste avec l'acteur principal et ses pérégrinations. Little Big Man est son surnom indien et un titre judicieux, petit grand homme. Petit par la taille et aussi sa confusion face aux événements qu'il subit ; grand par sa subsistance dans ce chaos, son courage, son intégrité et son cœur qui reste attaché à des valeurs humaines. Le film m'a fait forte impression, vu assez tôt, par son message humaniste hors des clichés et idéologies.
Visage pâle est dans une situation délicate ! D'un côté sa famille adoptive amérindienne, de l'autre ses origines américaines et le peuple qui l'a recueilli, notre petit héros au grand courage se retrouvera donc en mauvais posture lors de ces batailles de communautés, le renvoyant constamment perdu dans sa propre appartenance. Avec un ton légèrement décalé par moments proposant quelques scènes humoristiques, "Little Big Man" revisite le western en jonglant entre comédie et tragédie, à la manière de son héros, passant d'un camp à un autre.
La première impression n'est pas la bonne : pas très bien filmée, l'oeuvre ne nous ouvre pas une grande porte d'entrée. On doit alors se concentrer sur ce qu'elle semble vouloir être : l'histoire d'un Amérindien parmi les Visages Pâles, ou vice-versa, qui se prend trop peu au sérieux pour passer pour un western. Une sorte de charnière ? On verra donc plutôt une histoire de l'Amérique profonde et historique traitée avec bonhomie. Quand la cohérence de cet aspect est brisée, on peut toujours reporter son attention sur l'histoire dans toute sa grandeur, avec l'espoir que ce qui était déjà pas mal dépeint remplira la vie de 121 ans du personnage, puisque c'est l'âge qu'il atteint. Mais non, son âge importe peu, et ce qu'on voit de la vie de cet homme ne sera qu'un diaporama des Grandes Plaines, sans second degré. Ni le fond ni la forme ne sont à la hauteur, avec un prétexte d'intro et d'outro qui sonne beaucoup trop prétentieux et bâclé. Une chose intéressante reste toutefois à résoudre : où donc ont-ils déniché un sang aussi rouge ? Ils voulaient faire un film en noir et blanc, ou quoi ?