2,5
Publiée le 7 mars 2009
La Loi inplacable de la rue mêlé à la mentalité Italienne . La réalisation façon documentaire est de qualité . Les dialogues sont pauvres à l'image du QI des deux jeunes mis en avant dans ce film.
4,0
Publiée le 8 avril 2009
Incroyable que ce gomorra,c'est le genre de film qui mets mal a l'aise,puisqu'il est encré dans une réalité.Celle du quotidien de beaufs en joggings roi du mauvais gout,car tout est de mauvais gout des endroits qu'ils fréquentent,aux voitures,aux intérieurs rococo,a la mauvaise musique qu'ils écoutent,aux filles bimbo de quartier.Enfin des beaufs oui,mais des beaufs armé et qui n'ont qu'une seul règle l'argent.Car tout est permis pour l'argent.Si ces mecs rêves de Tony Montana est de l'image que donne le cinéma des mafieux,leur quotidien est bien moins glorieux est bien glauque.Ce film est sale,effrayant est édifiant.
3,5
Publiée le 24 mai 2012
En étant parfois à la limite du documentaire, Garrone nous entraine au cœur de Naples, de sa misère, de sa corruption, de ses petits trafics, bref au cœur de la Camorra. Drame ultra-réaliste, et assez touchant, ce film nous interpelle sur ce qu'il se passe dans certains "coins" de nos pays développés où "règne" la démocratie...
0,5
Publiée le 21 mars 2013
Un film sur la Mafia bien trop nébuleux, complexe et mou pour être captivant. Idée de départ peut-être réaliste et intéressante mais le film s'étiole bien trop rapidement. Une déception.
2,0
Publiée le 10 mai 2021
Prenez Suburra, enlevez lui toute substance, et vous obtenez Gomorra. Sur un sujet sensible et ô combien important, Matteo Garrone se perd complétement en palabres, bla-bla inutile et autres intrigues désunies. C'est long et extrêmement ennuyeux, sans parler d'un jeu d'acteur souvent pitoyable et d'un script sans intérêt. En revanche, Naples est fort bien dépeinte, sale, mal famée et angoissante, c'est toujours ça de pris. Mais ces histoires de mafia italienne, pourtant bien réelles, sont loin d'être palpitantes, on a surtout le droit de suivre une bande de gamins désoeuvrés jouer les caïds en oubliant qu'il y a des conséquences à tout acte ... J'avais assez hâte de le voir et bien autant dire que la déception est à la hauteur de l'attente ...
4,0
Publiée le 22 juillet 2011
très réaliste sur la mafia qui règne en italie, une fresque sensible !!!!
1,0
Publiée le 6 octobre 2008
À Naples, dans un quartier urbain où s’entassent des familles et où grouille une organisation criminelle, cinq histoires se croisent dans «Gomorra» (Italie, 2008) de Matteo Garrone. Adapté du roman documenté de Roberto Saviano, «Gomorra» entend reproduire la même approche, celle d’une œuvre froide, quasi-reporter dans le sens tempéré du terme. Le sang qui jaillit et les malversations immorales ne sont pas livrées comme des actes heureux et jouissifs, hédoniques comme ils peuvent l’être chez Scorsese ou Tarantino, mais plutôt décrit selon leur plus simple présentation. Le croisement des intrigues tisse une communauté reliée, réunie dans la misère. En décrivant avec une telle objectivité semblable le lot quotidien des méfaits de la Camorra, Garrone ne porte pas de jugement et récuse toute invocation de la représentation, du spectacle. Touchant tous les âges, du jeune Toto, jeune garçon de 12 ans, fils d’épicier, attiré par les prestigieux devoirs qu’impliquent la Camorra, au vieil adjoint au maire Franco, la Camorra étale son influence néfaste sur tous les âges et toutes les classes, jusqu’à un grand couturier dont Scarlett Johansson vient à porter une robe au Festival de Rome. Réunis dans la région de Naples, tous ces gens viennent à se trouver impliqués, de loin ou de près, à la guerre que se livre deux clans. De là, dans un climat déjà dangereux, naît une condition insalubre. Le ton froid avec lequel Garrone met en scène les témoignages de Saviano applique une rengaine brechtienne qui entend que l’auteur ne doit pas juger sa pièce mais laisser au spectateur ce pouvoir de jugement. De ce fait, les balles tirées à bout portant dans le torse sont filmées en pleine frontalité. Pour traduire cette tension, Massive Attack vient nourrir le film de sa musique d’ambiance aux accents noirs et métalliques. Le métal semble être la matière dont est fait le film, semblable à une architecture de ferraille, aussi froid et gris.
4,0
Publiée le 22 août 2008
Couronné d'un Grand Prix à Cannes, ce "Gomorra" est une plongée sans concession dans la mafia napolitaine qui étrangle le pays depuis des années. Drogues, armes, immobilier, travails manuels, déchets... les catastrophes, à premières vues, sont graves. Mais si l'on y regarde de plus près, elles sont surtout sans retour, et font de l'Italie un beau pays qui pourtant, ne pourra jamais être propre. Si le message est clair vu le pessimisme qu'affiche Garrone en filmant crûment les diverses populations entraînées dans cette mare de sang où s'y noient les plus innocents, on peut parfois se demander quel est le véritable but du film. Décourager les productions américaines qui mythifient un peu trop le milieu? Voire qui le sublime? Dans ce cas "Gomorra" est certes très efficace tant il tranche dans la chair, tant il développe un langage insultant et rugueux. Le montage y est sûrement pour beaucoup, avec des alternances de personnages en boucle qui offrent à la dramaturgie du film une puissance indéniable, un moteur en constante alimentation. La façon dont Garrone nous tire par les pieds et ne nous lâche plus tient bel et bien du tour de force. Car il est vrai qu'en 20 ans, la Mafia au cinéma a souvent donné l'impression de tourner en rond. Mais "Gomorra", constamment attaché à un réalisme qui le lie directement avec les véritables problèmes de la société contemporaine, offre un interêt sûrement plus élevé, et l'érige au rang d'oeuvre d'art moderne en ce qu'il propose d'actualité, schématisée dans un dispositif formel proche du documentaire. Une éradication de la mise en beauté propre au cinéma d'hier qui en font un film naturaliste, une oeuvre marquante dans sa volonté d'accéder à un langage artistique qui constitue le procédé de demain. Le constat, dans le propos, n'est pourtant pas qu'un simple constat ; au-delà de la véracité, le cinéaste italien offre à sa variété de portraits une vraie leçon de mise en scène. Eclairages intimes et d'une beauté saisissante, développement
3,5
Publiée le 2 juin 2016
Une œuvre puissante et réaliste, filmée de façon quasi documentaire, qui dresse un portrait sans concession de la pègre italienne. Certaines scènes sont assez folles.
5,0
Publiée le 18 septembre 2008
GOMORRA, dans son style, semble réinventer le film de genre, adoptant un style nerveux ainsi qu'un prodigieux sens du récit qui démystifie totalement les grands classiques, auquel il rend hommage autant qu'il les renierait presque. Pour ce qu'il en est de son propos, le GOMORRA de Garrone semble avoir puisé dans une impressionnante ressource d'informations en se basant sur le livre de Roberto Saviano : il est brillamment documenté, extrêmement bien exploité ; l'intelligente complexité de son scénario extraordinaire se traduit à travers la contenance de plusieurs récits, eux-mêmes constituant plusieurs degrés d'une grande dimension dramatique et politique, soutenue par une tension constante et des ficelles narratives savamment étudiées. Matteo Garrone n'use pas de fioritures pour mettre en scène son propos, mais il nous offre néanmoins une grande leçon de mise en scène à travers des séquences magnifiquement filmées et des plans mémorables. La durée de 2h15 pourra paraître conséquente ; elle est en réalité bien courte pour contenir un tel récit, et qui nécessite sans doute plusieurs visionnages avant de trouver un fil directeur qui apparaisse comme une évidence, ainsi que pour saisir pleinement l'impact d'un tel traitement narratif, ainsi que sa densité. Personnages ou spectateurs, personne n'en ressortira indemnes. Et si c'est certes au détriment de quelques favoris de la compétition que GOMORRA s'est vu couronné Grand Prix, ce n'est cependant en aucun cas une injustice.
2,5
Publiée le 18 août 2008
Gomorra , un film italien qui a fait sensation lors du dernier festival de cannes et qui à même remporté le Grand Prix du Jury .
Le film est enfin sortit chez nous , dans nos salles obscure . Une distribution assez correct pour un film comme celui là [115 salles] .
La chance que j'ai , c'est quand plus d'être diffusé dans mon cinéma , j'ai aussi l'opportunité de le voir dans sa version Originale sous titré français .
Donc je me devais d'aller le voir .
Je suis aller le voir aujourd'hui même et mon avis après ce visionnage est que j'ai bien apprécié .
Ca n'ira pas plus loin par contre , car il m'a pas vraiment emballé , et ma même un peu laissé sur ma faim Au final .
Gomorra est un "destins-croisés" assez destabilisant avec ses quelques scênes choc et assez perturbante voir même innatendu à certains moments .
Un scénario bien monté , Mais incomplet , car j'ai l'impression qu'il nous manque une grosse partie de l'histoire pendant le film . A la fin , on ne sait pas ce qui arrive à toute les persos importants du film . C'est une des choses qui m'a décu .
Malgrès les deux heures quize du film , Le réalisteur Matteo Garrone arrive à nous captiver , et empêche à ce qu'on décroche du film ..
Un film sympatique , même si j'en garde un avis assez mitigé au final .
0,5
Publiée le 14 août 2008
Le nanar du mois! Cette critique vise à vous mettre à l'aise si vous avez peur de passer pour un(e) imbécile parce que vous n'avez pas aimé un film si unanimement adulé par les critiques professionnels.Ce film est une succession de scènes mal filmées, parfois difficilement compréhensibles, sans décor, sans lumière, avec des acteurs (?)qui paraissent tourner une vidéo familiale..Je vous promets que je n'exagère pas. pas exactement l'idée que je me fais du cinéma.
2,5
Publiée le 13 août 2008
Honnête, bien documenté et d'un réalisme bien dans la tradition italienne, ce polar retrouve dans ses meilleures séquences (le drame sur la plage, la virée inconsciente des deux jeunes) le souffle de Francesco Rosi. Mais on pourra aussi juger un brin académique la réalisation de Matteo Garrone. On rêve du résultat grandiose qu'aurait pu donner Sergio Leone ou Coppola de cette histoire.
5,0
Publiée le 14 août 2008
Un film-choc, prenant de bout en bout, et très risqué, car abordant le sujet de la mafia napolitaine (l'auteur du roman est condamné à mort par la mafia, et a fui son pays, sous protection). Tourné dans des lieux gérés par la Camorra, "Gomorra" est un sommet violent, cruel, dans la lignée de "La cité de Dieu". Un film essentiel !
2,5
Publiée le 20 août 2008
Choquant, informatif, trop vrai pour être fictionnalisé, film coup de poing avec tout de même une lourdeur dans la réalisation. L'arche narrative est trop intense pour un montage tel que celui ci. Le film n'en perd pas son âme et son sens mais un peu de son intérêt sur 2h30...Reste l'écho d'un pays d'Europe, proche de nous où un système mafieux broie tout sur son passage...Etonnant
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