AlloCiné
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Votre avis sur Chéri ?
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Les décors et les extérieurs sont superbes mais Stephen Frears a plus de difficulté à retranscrire les tourments des personnages. Michelle Pfeiffer incarne une courtisane qui se sait rattrapé par l'âge, et lui donne une belle élégance. Élégante nécessaire dans un monde où la cruauté de cache sous les plus beaux apparats, à l'image des joutes verbales entre Michelle Pfeiffer et Kathy Bates. Le bellâtre Chéri manque quant à lui d'un peu de charisme. Prendre de la hauteur pour ne pas s'abîmer à la ronde des sentiments Réflexion sur la nécessaire adaptation aux ages, le film peut compter sur la douce ironie du cinéaste, mais manque un peu de fièvre, ce qui explique qu'il soit considéré comme une œuvre mineure dans la riche filmographie de Frears.
weihnachtsmann
Un film passionnant et passionné.
Le récit d'un amour fatal.
C'est très élégant, d'une grande distinction, d'une ironie et d'une hypocrisie souvent mordantes mais qui témoignent d'un amour quasi indestructible.
Un discours final glaçant mais terriblement vrai et incitant à la douleur d'une prise de conscience impossible.
J'ai beaucoup aimé.
Le récit d'un amour fatal.
C'est très élégant, d'une grande distinction, d'une ironie et d'une hypocrisie souvent mordantes mais qui témoignent d'un amour quasi indestructible.
Un discours final glaçant mais terriblement vrai et incitant à la douleur d'une prise de conscience impossible.
J'ai beaucoup aimé.
J'ai naturellement du mal avec les molles explorations de la noblesse d'où il faut retirer (ou bien d'où il faut que le film lui-même retire) une épaisse couche de faux semblants afin d'accéder aux sentiments collectifs et réfrénés qui - ô surprise qui n'en est pas du tout une - étaient là depuis le début. Or le travail de Frears, plus qu'à en révéler le potentiel par l'image, a consisté à épaissir encore cinématographiquement ce voile invisible.
Faisant rimer mondanité avec ennui de manière effrontément assumée, le film surcharge son histoire de fausses pistes dans l'espoir d'augmenter l'impact d'une conclusion voulue déchirante, mais qui n'en est pas moins le point final à une alignée monocorde d'actes de bassesse attendus chez les hautes classes. Les sourires de politesse de Pfeiffer et les émotions multiples et contenues qu'elle provoque chez autrui auraient pu être le pinacle microexpressif et psychologique d'une jolie étude si un soin plus en douceur y avait été apporté ; mais ils traduisent plutôt l'incapacité de l'intellect bourgeois à l'autocritique, et la fausse douleur circulaire que cela lui cause de ne savoir se contempler lui-même.
Peut-être ce cercle se révèle-t-il mieux spiralé dans le roman ; en l'état cependant, Chéri ne s'élève pas au-dessus de son statut de modeste tentative francophile de voyager dans la littérature.
→ https://septiemeartetdemi.com/
Faisant rimer mondanité avec ennui de manière effrontément assumée, le film surcharge son histoire de fausses pistes dans l'espoir d'augmenter l'impact d'une conclusion voulue déchirante, mais qui n'en est pas moins le point final à une alignée monocorde d'actes de bassesse attendus chez les hautes classes. Les sourires de politesse de Pfeiffer et les émotions multiples et contenues qu'elle provoque chez autrui auraient pu être le pinacle microexpressif et psychologique d'une jolie étude si un soin plus en douceur y avait été apporté ; mais ils traduisent plutôt l'incapacité de l'intellect bourgeois à l'autocritique, et la fausse douleur circulaire que cela lui cause de ne savoir se contempler lui-même.
Peut-être ce cercle se révèle-t-il mieux spiralé dans le roman ; en l'état cependant, Chéri ne s'élève pas au-dessus de son statut de modeste tentative francophile de voyager dans la littérature.
→ https://septiemeartetdemi.com/
Ce film ne parvient pas à donner vie à une histoire malgré quelques décors attrayants. Une partie de la faute doit être imputée au réalisateur Stephen Frears. Comment est-il possible de suspendre l'incrédulité et croire une seule seconde que Kathy Bates ait jamais été une courtisane désirable et encore moins une Française. La plupart des costumes, des coiffures et des maquillages ne sont pas d'époque. La réutilisation de décors extérieurs en particulier les scènes récurrentes de la voiture arrivant au manoir donne au film un caractère bon marché. Mais la plus grande partie de la faute doit être attribuée à Michelle Pfeiffer dont les talents d'actrice sont rarement aussi mauvais que dans cette histoire. Presque toutes les répliques sont prononcées comme si elle lisait à haute voix un roman de Barbara Cartland à un public situé dans la pièce voisine. Sa voix est plate et déclamatoire et elle fait rarement preuve de profondeur ou de subtilité. Si elle lisait pour un livre audio cela pourrait être acceptable mais pour un film c'est une ligne sans fin de notes aigres. Cheri se veut principalement comme un film sexy soft des années 1970 comme l'une des séries de film Emmanuelle ou peut-être un film de David Hamilton. Le film aspire à l'élégance mais il a juste l'air posé. Il essaie d'être sophistiqué mais ne s'élève jamais au-dessus du soap opéra. Il tente de nous donner une relation crédible mais ce ne sont que des acteurs qui font semblant car je n'ai pas cru une seconde à tout ça...
Ce film est une jolie surprise, un régal pour les yeux tant la photo est colorée, acteurs convainquants et justes et seconds rôles très brillants également. Donne envie de lire le livre de Colette.
La présence de Pfeiffer , parfaite dans son rôle , fait pardonner une histoire qui peut être parfois légèrement poussive . Un film d'époque élégant qui doit son intérêt aux sentiments qui s'y développent
un bon film qui vaut surtout par son casting éclatant et ses décors magnifiques ; l'histoire , sans grand-chose de révolutionnaire , est brillante de franchise et d'intimisme
Une romance tragique et élégante portée par d'excellents comédiens, une reconstitution soignée et une photographie léchée.
Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
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Hélas le charme de Michelle Pfeiffer ne peut pas grand chose pour redresser le film. Les décors et la photographie sont trop chargés, tout est surfait. On n'y croit pas et donc on s'y intéresse pas.
Je me faisais une joie de ce film en espérant y trouver fraîcheur et romantisme mais je suis tombé de bien haut ! Je n'ai pas adhéré au ton, aux personnages agaçants, à l'humour...à tout en fait ! Je me suis ennuyé et agacé devant cette cougar folle d'un jeune coq et Stephen Frears n'a pour une fois pas réussi à m'emballer ! Une déception et une heure et demie de paumée !
Pas aussi réussi que "Les liaisons dangereuses", mais une comédie réjouissante avec d'excellents interprètes dont la géniale Kathy Bates. Assez futile sur le fond mais vraiment sympa à voir!
Pas très convaincant. Et vu son jeu, c'est d'ailleurs ce que Rupert Friend doit se dire...
En adaptant une des œuvres de Colette, Stephen Frears nous transporte dans le Paris du 20ème siècle. On y fait la rencontre de Léa de Lonval, ancienne courtisane devenue aujourd'hui une aristocrate. Une histoire d'amour va naître entre elle et le fils d'une de ses anciennes amies. Bien que le film manque parfois cruellement de rythme, les talents de Frears à la réalisation suffisent à nous faire passer un agréable moment. Décors, costumes, musique, photographie... tout y est très soigné sans oublier la magnifique prestation de Michelle Pfeiffer.
ManoCornuta
Pas franchement passionnant, des acteurs pas très inspirés, une bande-son omniprésente pour ne pas dire envahissante et qui gâche le plaisir: on est très très loin des Liaisons Dangereuses par le même réalisateur. On n'arrive pas à rentrer dans ce film et à s'intéresser à une intrigue qui paraît inexistante. Dommage. Seule la reconstitution d'époque sauve les apparences.
J'ai bien aimé le film. La photo et les décors sont sublimes, la musique est envoûtante, et on sent les acteurs vraiment impliqués dans leurs rôles respectifs. Dommage que le film soit si bavard, ça m'a gâché un peu le plaisir. Mais au final, la conclusion de cette histoire nous donne une certaine leçon de vie, bien amenée. A voir.
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